Pour décrire la victoire du Christ sur le Tentateur, saint Marc décrit Jésus vivant « parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient » (Mc 1,13). Ainsi, comme à la crèche, Jésus vit entre les anges et les bêtes. De Noël, on garde l’image de la simplicité, de la proximité de Dieu ; pourtant, il est aussi le temps où l’homme est tenté par les excès. À Noël, Dieu peut être occulté entre les possibles de l’homme, alors qu’il est là, tout proche, accessible dans le sourire de l’enfant dans la mangeoire. De la même manière, en carême, les tentations peuvent contenir Dieu dans les lointains de nos cœurs, alors qu’il se fait accessible : « le Règne de Dieu est tout proche » (Mc 1,15), proclame l’évangile.
Ainsi, dans l’Avent autant qu’en Carême, il est prudent de se faire accompagner d’un bon guide de la vie intérieure, un protecteur rompu au combat spirituel, un homme toujours proche du Christ : saint Joseph, époux de la Reine du Ciel, gardien du Prince de la Paix, protecteur de l’Église universelle.