Saint Joseph est père, de Jésus et de tout homme. Sa discrétion en est la preuve paradoxale. Le père, en effet, est celui qui donne. Il donne absolument ; c’est-à-dire qu’il s’efface, au risque de ne plus être reconnu dans ce qu’il a donné. Le drame de saint Joseph est ainsi, à sa mesure, le drame du Père éternel et la croix de tout père : l’effacement qui atteste sa paternité lui est reproché comme preuve qu’il n’a rien donné et qu’il n’est rien.
Vierge Marie, toi dont le cœur attentif vit au quotidien le don de saint Joseph, ouvre nos cœurs au présent du Père.