Un des éléments récurrents de la “spiritualité” Nouvel Âge est la fascination pour les manifestations extraordinaires, et en particulier pour les entités paranormales. Des personnes considérées comme des “médiums” affirment que leur personnalité est sous l’emprise d’une autre entité pendant les transes, par un phénomène Nouvel Âge appelé channeling au cours duquel le médium peut perdre le contrôle de son corps et de ses facultés.
Ceux qui ont assisté à ces séances n’ont généralement pas de mal à admettre que ces manifestations sont bien de nature spirituelle, mais qu’elles ne proviennent pas de Dieu, en dépit du langage d’amour et de lumière qui est presque toujours utilisé… Il serait probablement plus correct de les considérer plutôt comme une nouvelle forme de spiritisme, que comme une manifestation de spiritualité proprement dite.
Dans le monde des esprits, d’autres amis et conseillers sont les anges (qui sont aujourd’hui au centre d’un marché florissant de livres et d’images). Dans le Nouvel Âge, ceux qui se réfèrent aux anges ne le font généralement pas de façon systématique, les distinctions trop précises en la matière étant jugées inutiles, car il existerait de nombreux niveaux de guides, entités, énergies et êtres dans chaque angle de l’univers… Ils seraient tous là pour être contactés et choisis en fonction de vos mécanismes d’attraction et de répulsion.
Ces entités spirituelles sont souvent invoquées pour des motifs “non-religieux”, comme aider à se détendre afin de prendre une meilleure décision ou mieux contrôler sa vie ou sa carrière.
Une autre expérience Nouvel Âge relatée par des personnes qui se présentent comme des “mystiques” est la fusion avec les esprits qui instruisent par l’intermédiaire de certaines personnes.
Enfin, certains esprits de la nature sont décrits comme des énergies puissantes, présentes dans le monde naturel et sur les “plans intérieurs”, des plans auxquels on accède à l’aide de rituels, drogues ou autres techniques destinées à produire des états de conscience altérés.
Il est clair que dans le Nouvel Âge, en théorie du moins, on ne reconnaît généralement pas d’autre autorité spirituelle que sa propre expérience intérieure.