Famille de Saint Joseph

Condamnation de la vie contemplative

par | 7 fรฉvrier 2005

ยซ Les hommes qui sโ€™adonnent ร  la vie contemplative ne font pas de mal, mais ils ne font pas de bien non plus et sont inutiles.

Dโ€™ailleurs, ne pas faire de bien est dรฉjร  un mal.

Dieu veut quโ€™on pense ร  lui, mais il ne veut pas quโ€™on ne pense quโ€™ร  lui, puisquโ€™il a donnรฉ ร  lโ€™homme des devoirs ร  remplir sur la terre. Celui qui se consume dans la mรฉditation et dans la contemplation ne fait rien de mรฉritoire aux yeux de Dieu, parce que sa vie est toute personnelle et inutile ร  lโ€™humanitรฉ et Dieu lui demandera compte du bien quโ€™il nโ€™aura pas fait. ยป

A. Kardec, Livre des esprits

Si ne pas faire de bien est un mal, et si les contemplatifs ne font pas de bien, alors cet รฉtat de vie est un mal ; voilร  qui est clair.

Leur vie toute tournรฉe vers Dieu est considรฉrรฉe comme ยซ toute personnelle et inutile ร  lโ€™humanitรฉ ยป ; ce qui ne laisse guรจre de place pour une relation dโ€™amour gratuit envers Dieu.

Les esprits invitent ร  penser ร  Dieu, tout en dรฉcourageant de chercher ร  le connaรฎtre (voir lโ€™article sur lโ€™impossibilitรฉ dโ€™une connaissance approfondie de Dieu). Il est certain quโ€™une telle rรฉflexion nโ€™ira pas trรจs loin, et ne saurait pas alimenter une vie contemplative.

A nouveau le discours a des allures trรจs รฉdifiantes : il faut faire le bien, nous serons jugรฉs sur le bien que nous auront fait et nous aurons des comptes ร  rendre du bien que nous nโ€™aurons pas accompli. Mais ce bien, lโ€™homme lโ€™accomplit en vertu de ses propres forces naturelles, sans recours ร  la grรขce divine, dont il nโ€™est jamais question chez les esprits.

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