La tolérance semble être devenue la valeur suprême dans notre société : au-delà du Bien et du Vrai, règne, majestueuse, normative, la Tolérance. Pourtant, le terme lui-même renvoie implicitement à une règle, une loi, un contenu précis : ainsi la tolérance dans le domaine de la limitation de vitesse est de 10% par rapport à la vitesse indiquée sur le panneau de circulation. Une tolérance absolue, c’est-à-dire qui n’est pas relative à un contenu précis, est tout simplement contradictoire, à moins de supposer implicitement un relativisme éthique et gnoséologique. Auquel cas, l’absolutisation de la tolérance est un voile jeté sur une subtile « dictature du relativisme » (Benoît XVI) qui évite de s’avouer au grand jour. Si une tolérance « 0 » est en effet un signe d’intolérance, la prétendue tolérance « 100 % » est un mensonge qui cache mal une idéologie bien plus intolérante encore.
Eugénisme, l'éternel retour
Eugénisme, l'éternel retour
Le père Joseph-Marie Verlinde présente son dernier ouvrage (le premier d'une trilogie), où il dévoile les racines...