Au jeu trouble de la royauté, l’Écriture organise l’abattage des rois par paires. Salomon et Pharaon, Jésus et César, Joseph et Hérode.
Hérode, roi à Jérusalem, est violent et inquiet. Quand la ville s’émeut de la découverte des mages (cf. Mt 2,3), il s’informe personnellement, dans le silence. Bientôt Hérode sait tout de la promesse et de son accomplissement, de l’enfant roi et de l’adoration. Il feint d’être intéressé. Il connaît la Parole de vie mais œuvre en secret pour la contourner. S’en suivra le massacre sanglant des innocents, le prince sacrifiant son propre peuple pour sauvegarder sa place.
Joseph aussi agit dans le silence, mais pour la garde du vrai roi. Il ne feint pas d’abdiquer mais il adore à genoux, en esprit et vérité.
Saint Joseph, à nous qui connaissons la Bonne Nouvelle, apprend à ne préserver aucune royauté mondaine, à abdiquer de tout pouvoir au profit de Jésus, seul roi véritable. Qu’il règne par toi en nos cœurs et que l’offrande de nous-mêmes confesse qu’il est notre Dieu et Seigneur.