Il n’y a pas le mois de Joseph d’un côté, méconnu, puis le mois de Marie, plus tard, unanime. Il n’y a pas le culte à saint Joseph pour certains et la dévotion mariale pour tous.
« Sa mère retenait tous ces événements dans son cœur » (Lc 2,51). Qui est attentif à Marie la voit qui se tait et qui contemple le silence de Joseph et de Jésus, le silence du Père et du Fils. Marie entre avec eux dans le silence et nous y entraîne, comme elle le fit dans la nuit de Noël, comme elle le fera au pied de la Croix. Entrer avec la Vierge dans le silence de Nazareth, revient à se placer sous la protection de saint Joseph qui en est le gardien. Le silence qui se fait lorsque Jésus vient est à respecter mais pas à établir, on y entre en contemplant avec Marie la belle relation unissant Joseph et Jésus.
Prenons le temps du silence. Soyons attentifs à respecter le silence où Dieu se révèle. Entrons dans le combat de la prière qui commence toujours par le temps du silence. Par-dessus tout, demandons à saint Joseph d’en être le maître et l’éducateur.