Au cœur de la nuit. Le cœur de Joseph, ouvert.
Nuit des songes, nuit de la fuite, nuit de la nativité, nuit de la trahison, nuit de l’agonie, nuit de la foi. Le cœur de Joseph est en prière dans toute nuit, dans chacune de nos nuits, partout où il fait nuit en nous. Notre prière est faible parce nous prions comme maquignon. Aucun négoce n’est commerce de l’amour. Il faut mourir à soi pour crier vers le Père, il faut crever de soif pour prier vers le Père. Soif de sa présence qui altère le fond de l’être, présence à soi qui fait lever vers lui le visage qu’on ne montre qu’à lui. À lui, le Père qui nous aime si bien. À lui, présenter le fond du cœur, ouvert à tous les possibles de l’amour. Au plus grand de ses possibles, surtout, qui est sa Lumière dans nos nuits.
Le cœur de Joseph, ouvert, pour que vienne la Lumière de nos vies.