Famille de Saint Joseph

Pensée 33

par | 30 septembre 2015

Qui méconnaît l’obéissance méjuge saint Joseph. Son silence est alors entendu comme un prétexte facile pour le parer de toutes les vertus. Mais qui obéit fait l’expérience, douloureuse et sereine, de sa propre opacité, de la rétention obstinée de tant de choses dont il devrait se défaire. Qui s’exerce opiniâtrement à l’obéissance éprouve ce qu’elle requiert de renoncement, de discernement, de pureté. Il mesure le sens du service qui ne permet aucun retour sur soi, il goûte la liberté qui rend disponible pour tout ce que Dieu décide, accueillir Marie chez soi ou prendre l’enfant et sa mère pour fuir au cœur de la nuit. Qui obéit découvre comment l’Esprit est la règle du Fils.

Saint Joseph, appartenant au Christ dans la vie comme dans la mort (cf. Rm 14,8), apprends-moi à obéir en silence. Enseigne-moi comment les projets et les avis personnels prennent place dans la vie spirituelle, comment la force de l’obéissance procure à l’abandon sa fécondité.

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