« Tu es mon fils » (Ps 2,7). Le Verbe est la deuxième personne de la Trinité, se recevant éternellement du Père dans l’amour. Pauvreté radicale du Fils, n’ayant rien en propre qu’il n’ait reçu du Père. Il est le Fils, dont le propre est de tout recevoir du Père.
« Tu es le Christ » (Mc 8,29). Deuxième personne de l’humanité. Pauvreté radicale du Sauveur qui attend de l’homme l’attestation de l’accomplissement des Écritures et la prière d’opérer le salut. Pauvreté essentielle du Christ notre frère qui attend des siens la reconnaissance de la parenté qui nous unit. Le Verbe s’est fait chair, la nôtre.
« Tu es mon fils, tu es le Christ ». Parfait écho de l’amour du Père, confession perpétuelle de l’Église, saint Joseph, tu es le seul à conjuguer les deux tutoiements. Ton cœur de père et ton amour de disciple dévoilent le mystère du Messie, ils appellent la reconnaissance universelle du fils de l’Homme. Saint Joseph, fais nous connaître le Sauveur, intercède pour notre salut, maintenant et à l’heure de notre mort !