Message de Thomas, Rapportรฉ par James Twyman
J. Twyman prรฉtend avoir rencontrรฉ ce jeune Thomas dans un ยซ monastรจre en Bulgarie ยป. Il se trouva tout surpris de le rรฉentendre plus tard par voie tรฉlรฉpathique, c’est-ร -dire par channeling selon la description mรชme de lโauteur.
Ce message de ยซ lโenfant indigo ยป se prรฉsente sous forme dโune invitation ร crรฉer une vision intรฉrieure, en nous aidant de notre imagination. Il sโagit ensuite de nous laisser travailler par la symbolique de lโimage รฉvoquรฉe.
Nous sommes invitรฉs ร pรฉnรฉtrer en pensรฉe dans un bรขtiment froid, vide, dรฉsaffectรฉ, sans vie, qui reprรฉsente symboliquement lโEglise ; en prรฉcisant quโil sโagit dโune cathรฉdrale, lโauteur spรฉcifie la religion visรฉe : il sโagit du christianisme ; plus prรฉcisรฉment : du catholicisme. Certes on concรจde ร la religion chrรฉtienne dโavoir รฉtรฉ vivante dans un lointain passรฉ, ร une รฉpoque oรน elle avait sans doute un rรดle ร jouer dans lโรฉvolution de lโhumanitรฉ, mais ce temps est rรฉvolu ; cโest du moins ce dont la mise en scรจne veut nous convaincre.
Sur lโarriรจre-plan plutรดt sinistre de ce bรขtiment vide, il nโest guรจre difficile de susciter un contraste libรฉrateur avec un groupe dโenfants pleins de vie qui exรฉcutent une fresque lumineuse et colorรฉe. Ils sont รฉvidemment situรฉs dans les hauteurs, c’est-ร -dire dans la sphรจre divine, ร laquelle lโEglise tรฉnรฉbreuse et morte ne peut plus donner accรจs.
Les enfants nous appellent et nous invitent ร les rejoindre ; ce que nous nous hรขtons de faire, trop heureux dโรฉchapper au bas-fond lugubre et triste de lโEglise, pour rejoindre la vie et la joie quโincarnent les enfants.
Le message est clair : il sโagit de se convaincre soi-mรชme de la nรฉcessite de passer de lโancienne religion, vieillissante, moribonde, ร une nouveautรฉ qui sโannonce et qui ouvre sur un avenir merveilleux dans un monde renouvelรฉ oรน rรจgne la paix parfaite.
Inutile dโรฉpiloguer sur les fruits de cette visualisation : entre la lumiรจre et la tรฉnรจbre, la vie et la mort, la joie et la tristesse, la peur et la sรฉrรฉnitรฉ, le trouble et la paix, le choix ne fait pas de doute. Mais cโest le scรฉnario suggรฉrรฉ par les ยซ enfants indigos ยป โ entendons par les esprits – qui a rรฉparti les rรดles, et comme par hasard, cโest lโEglise – et ร travers elle la foi chrรฉtienne – qui fait office de repoussoir.
(ร suivre)