A. Kardek, Le livre des esprits
Le spiritisme se situe bien dans la ligne du syncrétisme préconisé par le Nouvel Age.
De quel Dieu s’agit-il ? Le spiritisme ne répond pas directement à cette question. Il semble récuser le panthéisme, confondu avec un matérialisme, mais ne s’affirme pas clairement pour un Dieu transcendant, créateur. Il est le terme de l’évolution des « âmes errantes », et pour le moment on ne peut guère en dire grand-chose. L’important est de croire en son existence, quelle que soit la conception qu’on s’en fait. La révélation ne jouit donc d’aucun privilège : elle ne serait qu’une conception du divin parmi d’autres, œuvre humaine, représentation dérisoire d’une réalité ineffable.