Si cette énergie se révèle à nous par l’intermédiaire des plantes, des esprits de la nature ou des êtres humains, tous ces aspects de la vie sur la planète ne sont que le reflet d’une réalité plus profonde cachée en eux.
Dans les jardins de Findhorn, le mythe est devenu réalité, pour nous offrir une vision renouvelée de la vie, une vision d’unité. Les esprits de la nature sont fondamentalement des aspects de nous-même. Ils nous guident vers notre véritable identité, la réalité divine en nous. L’histoire des jardins est la célébration de cette vie divine sous ses innombrables apparences.
Puisse la joie que nous éprouvons lorsque nous participons à cette célébration, enraciner notre engagement de révéler et de manifester dans sa plénitude notre beauté et celle de toute forme de vie autour de nous. »
La communauté de Findhorn, Les jardins de Findhorn
Avec l’expérience de Findhorn, nous sommes au cœur de la démarche du Nouvel Age. Nous trouvons dans ces quelques lignes proposées en exergue de l’ouvrage présentant la communauté, les principaux axiomes du nouveau paradigme:
– une conception holistique de l’univers : « une vision renouvelée de la vie, une vision d’unité »;
– une vision panthéiste : « tous les aspects de la vie sur la planète ne sont que le reflet d’une réalité plus profonde cachée en eux »;
– un homme divinisé : « notre véritable identité, la réalité divine en nous »;
– une étroite collaboration avec des entités spirituelles: «les esprits de la nature nous guident»;
– une écologie sacrale : « l’histoire des jardins est la célébration de cette vie divine sous ses innombrables apparences »;
– une mystique naturaliste : il s’agit de «célébrer la beauté de toute forme de vie».
Selon Findhorn, la Vie divine omniprésente (panvitalisme) se manifesterait à nous dans le monde végétal, animal, mais aussi dans le monde mystérieux des esprits de la nature, soumis aux anciennes divinité païennes qui resurgissent au cœur de ce «Jardin extraordinaire».
Dans la Préface de l’ouvrage, Sir Georges Trevelyan explique:
Selon les membres de la communauté, seule une écologie des profondeurs, qui respecte la hiérarchie des êtres responsables de la nature, pourrait sauver la Terre. Il faudrait donc que l’humanité se soumette aux dévas (esprits de la nature) qui lui transmettraient leurs instructions par le biais des médiums. Selon G. Trevelyan,
; entendez les esprits de la nature.
Il est clair qu’un chrétien ne saurait adhérer à ce néo-paganisme qui soumet l’homme au bon vouloir d’«esprits» dont l’identité est plus qu’ambiguë, et qui gouverneraient une nature divinisée.