Pour traiter les pathologies, l’étiopathie met essentiellement en œuvre un traitement mécanique. C’est pourquoi elle se désigne comme une médecine « mécaniste », et l’étiopathe comme le « mécanicien » du corps humain.
L’étiopathie se présente ainsi comme l’héritière de la pratique ancestrale des « rebouteux », dont elle a élevé le savoir-faire purement empirique, au niveau d’une discipline qui se veut scientifique.
Le diagnostic consiste à faire le lien entre le symptôme et une déviation de la position d’un organe ou d’une articulation. Le traitement consiste ensuite à rétablir l’organe ou l’articulation dans sa position normale.
Il est classique de soigner des douleurs du dos en rétablissant la position des articulations dorsales. Il est moins courant de soigner mécaniquement une hépatite en rétablissement le fonctionnement mécanique au niveau du duodénum et du système biliaire. L’étiopathie traite aujourd’hui un large spectre de pathologies, allant des difficultés articulatoires aux problèmes gynécologiques en passant par les troubles digestifs.
Parmi les fondateurs de l’étiopathie, citons Christian Trédaniel, Principes fondamentaux pour une médecine étiopathique, Avenir des Sciences, 1993.