Le 26 septembre 2024, je mets au monde mon fils Joseph, grand prématuré avec 10 semaines d’avance. Quelques jours après sa naissance, on découvre qu’il souffre d’une paralysie diaphragmatique gauche, et que le poumon gauche ne peut pas fonctionner. Joseph met beaucoup de temps à se sevrer de son masque à oxygène. Il est nourri par une sonde nasogastrique puisqu’il est trop jeune pour savoir téter.
En novembre, lorsqu’on décide de tenter de lui faire boire des biberons parce qu’il est suffisamment grand, on s’aperçoit qu’il souffre énormément lorsqu’il s’alimente. Petit à petit, il souffre tellement que l’on arrête complètement de le nourrir au biberon, et on le nourrit de nouveau exclusivement avec une sonde.
Les examens retrouvent une inflammation de l’estomac, et ce même estomac est situé dans le thorax (retourné la tête en bas), à cause de la paralysie diaphragmatique. Certains chirurgiens pédiatriques pensent qu’il faut opérer, mais il s’agit d’une lourde intervention, avec passage en réanimation, puis une ré opération, sans aucune idée du succès potentiel puisqu’aucun cas n’a été publié sur ce type de pathologie.
Nous sommes découragés, et nous commençons à avoir peur (peur que notre enfant soit nourri toute sa vie par une sonde, peur qu’il meure d’une lourde opération dont on ne connaît pas les conséquences). En plus de ce stress, nous sommes fatigués parce que Joseph pleure tous les jours, pendant plusieurs heures d’affilée (5h environ tous les après-midis)
Après plusieurs mois de nutrition entérale exclusive, je décide, le 22 mars (Joseph a 6 mois), de mettre de l’huile de Saint-Joseph de Mont-Rouge sur son front, en récitant un « je vous salue Joseph », et en demandant à Saint Joseph d’intercéder pour nous, de prier pour que Joseph ne souffre plus, et qu’il s’alimente de nouveau normalement. Le lendemain, Joseph ne pleure plus ; il est paisible toute la journée.
J’ai pensé qu’il s’agissait peut-être d’un hasard. J’ai poursuivi ma prière quotidienne avec l’huile de Saint-Joseph. Les jours qui ont suivi, Joseph ne pleurait toujours pas les après-midis, et il acceptait même de déglutir quelques gorgées de lait. Entre 10 et 20 ml toutes les 4 heures, ce qui était un bon début !
Le 5 avril, nous avons réalisé les compléments du baptême, et le bon Dieu a visiblement décidé de choisir ce jour-là pour nous montrer qu’il avait entendu les prières de saint Joseph, nos prières. En sortant de l’église, notre petit Joseph était complètement détendu, endormi, non « réveillable », avec le visage d’un enfant à qui on a enlevé le fardeau. J’étais tellement surprise de cette profonde détente que je l’ai pris en photo.
Deux heures après, il s’est mis à pleurer et nous n’arrivions pas à le consoler. Je me suis dit qu’il avait peut-être faim (ce qui n’arrivait jamais), alors je lui ai proposé un biberon de 100 ml. Il a bu le biberon en entier, d’une traite. J’ai été très surprise, mais j’ai continué à me dire qu’il s’agissait peut-être d’un hasard. J’avais eu tellement de déconvenues depuis sa naissance, que je n’osais me réjouir trop vite. Trois heures après, il s’est remis à pleurer, alors j’ai proposé un nouveau biberon de 100 ml, qu’il a bu d’une traite. À la fin de la journée, il avait bu 300 ml. Une victoire ! Le lendemain, il buvait 400 ml. Le surlendemain, il buvait 500 ml.
Quelques jours après, il a arraché sa sonde nasogastrique, et on ne lui a plus jamais remise. Lorsque nous sommes allés voir son gastro-entérologue, et qu’il a vu Joseph boire son biberon, il était très ému. Il m’a dit « je n’ai plus besoin de le revoir ».
Et dire qu’on attendait le feu vert de l’hôpital Necker pour réaliser la lourde intervention, pour laquelle on n’avait aucune idée des bienfaits et conséquences.
Je ne sais pas si nous pourrons un jour prouver qu’il s’agit d’un miracle, mais nous savons que c’en est un !
Merci Saint-Joseph d’avoir intercédé pour nous !
Merci à la Sœur qui m’a envoyé cette huile !
Merci Seigneur pour votre infinie miséricorde et votre amour !