Fin aoรปt 2002, je suis heureuse de retrouver un emploi de styliste, sachant quโร la fin de ce contrat de remplacement, la sociรฉtรฉ envisage de crรฉer un nouveau poste dans le bureau de style.
Un mois environ avant la fin de mon contrat, mon patron mโannonce que la conjoncture difficile du dรฉbut de lโannรฉe ne lui permet pas de me garder ou du moins dans lโimmรฉdiat.
Jโessaye dโaccueillir au mieux cette nouvelle, mais les jours suivants, je commence ร devenir de plus en plus angoissรฉe. Ayant dรฉjร vรฉcu plusieurs fois lโรฉpreuve du chรดmage, jโai eu trรจs peur de revivre cette situation qui, malgrรฉ une inactivitรฉ apparente, vous รฉpuise.
Arrive ร ce moment-lร , la Lettre de la Famille et la neuvaine ร Saint Joseph. Je remets ma situation ร Saint Joseph en faisant la neuvaine et en me rendant ร Mont-Luzin le 19 mars pour assister ร lโEucharistie prรฉsidรฉe par Mgr Barbarin. Je suis repartie de cette soirรฉe, la Paix de Dieu en moi.
Vendredi 28 mars, dernier jour de mon contrat, jโorganise un pot de dรฉpart. Mon patron me convoque ยฝ heure avant et me propose un CDD de 9 mois. Trรจs surprise et trรจs heureuse de cette bonne nouvelle, je me retrouve avec un beau bouquet de fleurs dans les bras, offert par mes collรจgues, leur annonรงant mon retour.
Voilร comment un pot de dรฉpart devient un pot de retour !
Merci Saint Joseph. Je rends grรขce ร Dieu pour cet emploi, pour mon mรฉtier de styliste qui me permets de crรฉer dans le joie.
X.
