On me relance régulièrement sur la question du caractère inoffensif de l’acupuncture : n’utilise-t-elle pas les aguilles comme support (tout comme les granules d’homéopathie) pour y faire passer une « énergie guérisseuse » ?
Je rappelle que l’énergie occulte en soi n’est pas mauvaise : en tant que créature de Dieu, elle ne peut être que bonne. Mais elle appartient à un monde devenu ambigu depuis que, suite au péché, il est tombé sous la domination du Prince des ténèbres. Ainsi donc ce ne sont pas les énergies occultes qui sont en cause (elles n’ont pas cédé aux sollicitations du Malin !), mais plutôt les éventuelles entités gouvernant ce monde occulte, et qui se serviraient de ces énergies pour interférer avec nous.
Dans le cas de la magie, l’invocation de ces entités est explicite, ce qui n’est pas le cas pour l’acupuncture (ni pour l’homéopathie). Mais comment vérifier si le fait de planter les aiguilles (ou le fait de dynamiser les solutions en homéopathie) n’est pas un rituel invocatoire implicite ? Auquel cas ces pratiques ne seraient plus anodines du tout. Elles relèveraient tout simplement d’une forme de « magie implicite ».
Si par contre les aiguilles ne font qu’harmoniser les courants d’énergie occulte qui traversent notre corps avec l’énergie occulte du cosmos, sans intervention des entités du monde occulte, il n’y a là rien de répréhensible ni de dangereux. Le tout est donc de savoir si cette « harmonisation » fait appel ou non à des entités occultes.
Dans quelle mesure l’enracinement de l’acupuncture dans la tradition taoïste – qui est la mère de toutes les alchimies (qui pratiquent la magie !) – est-il à prendre en compte ? Allez donc savoir…