Le terme « Kabbale » désigne la tradition orale liée aux doctrines mystiques et ésotériques du judaïsme.
Elle contiendrait la plus haute connaissance que l’homme puisse acquérir du cosmos, de sa genèse, de son fonctionnement et de sa finalité dans le plan divin. La kabbale tout entière est appelée « hokhmat hanistar » : sagesse de ce qui est caché. Le travail du kabbaliste est de pénétrer dans l’intériorité du monde pour en percevoir la lumière cachée (or haganouz).
Le Plérôme de la Kabbale est composé de dix sephiroth – de safar, compter – dix « énergies divines », dix puissances, dix Archétypes qui forment une totalité harmonieuse et expriment l’Unité absolue de Dieu et son infinie diversité. Les sephiroth sont différents niveaux de manifestation de la Lumière incréée. Ils sont des réceptacles dans lesquels la Lumière sans limite se densifie toujours un peu plus.
La représentation spatiale des sephiroth se présente sous forme d’un arbre – l’Arbre des sephiroth ou Arbre de vie. Il est composé des dix sephiroth, connectés entre eux par vingt-deux lignes nommées « sentiers », qui représentent les vingt-deux lettres de l’alphabet hébreu. Les dix sephiroth et les vingt-deux sentiers sont réunis sous le nom de « trente-deux sentiers de sagesse ».
L’ensemble figure aussi l’Adam Kadmon, l’Homme prototype : à la fois microcosmos – il récapitule en lui tous les éléments du cosmos – et microthéos – il réunit ciel et terre.