Au fils des années, saint Joseph est devenu pour moi un père toujours présent à mes côtés et à qui je confie tout, tant au niveau spirituel que matériel.
Le 16 novembre dernier, je suis allée le voir dans la chapelle sur la colline et j’ai laissé derrière sa statue un petit mot dans lequel je lui exprimais notre besoin urgent d’un fourneau neuf pour la cuisine de Mont-Luzin car le nôtre, trop vieux, est devenu irréparable. Le gaz fuit et les sœurs qui travaillent prennent mal à la tête. De plus, une partie est déjà inutilisable et pour les grands rassemblements, il ne suffit plus. Je remerciais saint Joseph pour tout ce qu’il fait pour nous et lui redisais ma confiance.
Avant de m’en aller je lui dis encore que j’étais inquiète et qu’il fallait faire vite. J’ajoutais : « je ne sais pas encore comment tu vas faire parce que du matériel professionnel ça coûte très cher, mais tu as bien trouvé une chaudière neuve pour Ars, pourquoi pas un fourneau neuf pour Mont-Luzin ? »
Un jour ou deux plus tard, je commençais à rédiger dans l’ordinateur une petite annonce pour que les frères et sœurs de la Famille de Saint Joseph se mettent à chercher avec nous comment se procurer gratuitement ce matériel. Comme je tapais mon texte, j’entends près de moi sœur Élisabeth en conversation téléphonique avec une demoiselle.
Elles parlaient toutes les deux depuis un moment et la demoiselle expliquait qu’avec sa sœur jumelle, elles voulaient aider une communauté. Elle demandait donc : « quel est le besoin le plus vital pour votre communauté ? »
Sœur Élisabeth hésite et puis répond « un fourneau », mais comme elle était très gênée, sachant le prix de l’objet désiré, elle lui raconte qu’on et aussi en train de faire des travaux dans la chapelle, etc. Alors la demoiselle ne la laisse pas finir et lui dit : « non, non, ne vous inquiétez pas du prix, nous voulons vous offrir quelque chose de bien, faites faire un devis pour le fourneau… »
Je vous assure que nous nous sommes retrouvées tout abasourdies devant l’ordinateur. Ce n’était pourtant pas la première fois que saint Joseph exauçait nos prières, mais là il avait été si rapide et c’était un cadeau si énorme que nous avions du mal à réaliser ce qui se passait. Et puis l’exultation et la reconnaissance ont pris le relais et dans l’action de grâce nous avons commencé à prospecter.
Le 1er décembre nous recevions par la poste un chèque du montant du fourneau choisi et avant Noël les installateurs auront deux jours de travaux dans la cuisine pour tout installer. J’ajoute que je demande tant de choses à saint Joseph que je ne parvenais pas à me souvenir de l’objet de ce petit courrier que je lui avais fait. Je vous laisse deviner ma joie lorsque le récupérant derrière la statue j’ai constaté que c’était cela.
Oui saint Joseph tu veilles sur nous comme un papa veille sur ses enfants, tu les protèges, tu les gardes. Tu as vu notre besoin et tu y as répondu aussitôt. Que notre merci soit un amour de toi toujours plus grand, amour qui nous conduira plus près de Jésus.