De la racine sanscrite Kri = action, fait. Il s’agit d’une notion-clé de l’hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme, qui a fait l’objet d’interprétations souvent très diverse.
À l’origine, à l’époque védique, il indiquait l’acte rituel, en général un sacrifice, par lequel une personne accédait au bonheur ou à la béatitude de l’au-delà.
Avec l’apparition du jaïnisme et du bouddhisme (vers le VIe siècle av.-J.C.) le karma perdit sa connotation salvifique : la voie de la libération passait par la connaissance de l’atman ou « soi ».
Dans la doctrine du samsara, le karma devient le cycle perpétuel de naissance et de mort des hommes (hindouisme) ou de renaissance (bouddhisme).
Dans l’optique du Nouvel Âge, la « loi du karma » est souvent considérée comme l’équivalent moral de l’évolution cosmique. Elle n’a donc plus rien à voir avec le mal ou la souffrance, toutes illusions qu’il faut accepter comme faisant partie d’un « jeu cosmique », mais est la loi universelle de cause à effet, qui fait partie du grand mouvement de l’univers interdépendant vers l’équilibre moral.
Conseil Pontifical pour la Culture, « Jésus-Christ, le porteur d’eau vive »