bonjour,
j'aimerais beaucoup savoir s'il est possible qu'une malédiction coure sur une famille de génération en génération. Dans ma région, une légende veut qu'un prêtre réfractaire, vendu pendant la Terreur par une famille, lui aurait jeté une malédiction. C'est étrange de la part d'un prêtre, enfin, il restait un homme. Toujours est-il qu'aujourd'hui une branche de cousins est apparenté à cette famille. Certains frisent la folie (l'un d'eux a même essayé de tuer sa soeur dans un moment de colère), d'autres sont tombés dans la méchanceté et la perfidie, et les plus aimables peuvent très bien dire blanc un jour et noir le lendemain (ils affabulent sans s'en rendre compte, ce qui parfois est très grave). Et je ne parle pas des nombreux suicides et des morts violentes qui endeuillent cette famille. J'aimerais donc savoir si une malédiction peut vraiment être la cause de tous ces maux, et surtout s'il y a un moyen de la rompre. Merci.
Comme si un malheur ne venait jamais seul, un de ces cousins est venu rendre visite à mes parents pour les inviter chez une dame qui "parle avec les morts". Il y en a qui cherche le bâton! Son argument était que même des cardinaux consultent ce genre de personnes, et que ce n'est pas du spiritisme ni du satanisme. C'est effrayant! J'espère seulement qu'il ne réussira pas à y entraîner d'autres personnes.
Je vous remercie bien pour vos réponses. Bonne et sainte nouvelle année,
Julien
malédiction
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Hélas oui, une malédiction peut comme vous dites « courir » dans une famille de génération en génération. Je m’étonne comme vous qu’un prêtre puisse en être l’auteur, mais effectivement, vu les circonstances, rien n’est impossible ; mais ceci ne justifie pas l’acte bien sûr ! La malédiction étant une forme d’envoûtement, elle agit sur le corps astral. Il s’agit – pour parler dans le jargon occulte – d’une « forme-pensée » chargée d’émotions destructrices – haine – et dirigée contre une personne bien ciblée par l’intelligence. La force de propulsion est la volonté, dans notre cas la volonté de nuire. Cette forme-pensée s’en prend au corps astral de la victime, dans lequel elle vient déverser sa négativité. Si elle trouve dans la personne en question du « répondant », c'est-à-dire une haine réciproque, elle peut s’amplifier en se « nourrissant » de cette haine. (Vous aurez deviné que ce genre de travail ténébreux ne laisse pas l’ennemi indifférent qui cherche à y ajouter sa participation, ce qui ne simplifie pas les choses bien sûr.) Comme au sein d’une famille, le soupçon de la malédiction se raconte aux générations suivantes, la haine est ainsi entretenue aussi longtemps que personne ne prend autorité sur cette négativité accumulée pour la neutraliser par le pardon et par l’amour. Ce qui peut être facilité par la célébration de l’Eucharistie à cette intention, signifiant par là que nous choisissons la victoire de la Croix sur laquelle Jésus a tué la haine (cf. Ep 2, 16).
choisir la vie et l'amour
merci pour votre réponse. En pensant de nouveau à cette famille, dont certains membres sont au courant au sujet de cette malédiction, un élément ressort : ils ont tous l'impression d'être au-dessus de la moyenne des hommes. Et le pardon et l'amour ne peuvent l'emporter que grâce à une remise en question de soi-même et de sa propre vie. C'est la "conversion" dont nous devons tous reprendre inlassablement le chemin. Je pense, par exemple, à la statue de Notre Dame dans un petit village, où il était écrit "Notre-Dame, convertissez-nous". Cela peut expliquer ce que vous écrivez ("négativité accumulée" = volonté de dominer autrui, de l'écraser), et pourquoi un tel mal dure encore.