chère Elisabeth, quelques idées pour vous :
1/ d'abord gardez confiance et demandez au Christ de vous éclairer, je vous assure qu'il le fera si vous le lui demandez du fond du coeur, tous les jours, sans répit.
2/ les amis et la famille sont généralement un lieu d'épanouissement, mais il peut y avoir des exceptions. dans ce cas il faut pouvoir discerner sur la bonne attitude , dans le respect et la tolérance.
3/ ne restez pas seule, participez à la vie d'une paroisse, il y a à vendanger...
4/ nourrissez votre foi comme vous vous nourrissez de pain chaque jour : s'agissant de la foi, entretenez là par une lecture quotidienne de la Parole, ET participez à un groupe de prière, inscrivez vous à des sessions chrétiennes (renseignez vous ici ou auprès de votre Paroisse)
5/ et enfin, ne vous laissez pas abattre par le scepticisme ambiant, mais trouvez en toutes choses des raisons de louer et de rendre grâces, et alors vous verrez votre confiance grandir envers et contre tout.
Vos conférences
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P. Joseph-Marie
Re: Un peu triste...
Merci de votre patience: un dialogue est toujours une longue histoire de patience. Du verbe "patire" souffrir; car il y a toujours une part d'incompréhension qui fait souffrir et ne peut se lever qu'en persévérant à vouloir trouver l'issue.
Merci cependant de ne pas poser plusieurs questions dans un seul mail: j'ai du mal à répondre brièvement s'il y a trop de matière !
Je vais vous étonner: moi aussi j'aimerais qu'on cesse de comparer le christianisme aux autres religions, mais combien de questions ne tournent-elles pas sur la question de la supériorité du christianisme sur les autres religions. J'ai déjà répondu que tout croyant, de n'importe quelle religion, considère nécessairement que sa religion est supérieure, sans quoi il rejoint celle qui répond mieux à ses exigences ! C'est du simple bon sens. Et je revendique simplement ce droit en tant que chrétien, sans être taxé immédiatement de fanatique ou d'intolérant, alors que je suis cohérent avec mes choix, rien de plus. Un hindou en ferait autant tout comme un bouddhiste: pourquoi accepte-t-on cette attitude des autres religions et cherche-t-on à culpabiliser les chrétiens?
Je vous demande aussi de faire une nette différence entre un discours général et un entretien particulier. Je m'explique. Lorsqu'on parle "théologie", on explicite les convictions de sa foi. Lorsqu'on parle avec une personne, on parle à partir de son expérience personnelle, de son histoire, dont il est normal de tenir compte. C'est une affaire de respect, qui est la première parole de l'amour. Et ce qui ne signifie pas pour autant qu'on dilue la vérité. Mais la vérité n'est pas impersonnelle, surtout pas dans la foi chrétienne, puisqu'il s'agit pour nous d'une personne, Jésus, qui a dit "je suis le chemin, la vérité et la vie". Il n'a (heureusement) pas dit: "je suis la vérité", sans quoi je me serais déjà découragé mille fois. Mais il a dit "je suis le chemin vers la plénitude de la vérité et de la vie". Dès lors, nous gardons la "vérité" comme objectif, et nous l'approchons à partir de ce que nous sommes, intégrant dans le présent tout notre passé, nos blessures, nos déceptions, nos expériences positives et négatives. C'est avec tout cela que vous allez vers le Christ, y compris avec votre soif d'expérience mystique peut-être un peu boarder-line.
Ce que le Christ vous demande, ce n'est pas de vous "trahir", mais d'essayer de comprendre ce qui, dans ce qui vous attire mais n'est pas cautionné par son Eglise, pourrait bien être limite.
Là où l'Eglise condamnerait une position, il n'y aurait pas encore condamnation des personnes !
C'est cette différence entre deux discours que j'essaye maladroitement de faire passer.
Il faut un disours général pour pouvoir le personaliser sans tomber dans le subjectivisme. Mais il ne faudrait pas que le discours général coupe les ailes ou décourage ceux qui sont en recherche sincère de vérité.
J'espère que je parviens à me faire comprendre.
Père Joseph-Marie Verlinde
Merci cependant de ne pas poser plusieurs questions dans un seul mail: j'ai du mal à répondre brièvement s'il y a trop de matière !
Je vais vous étonner: moi aussi j'aimerais qu'on cesse de comparer le christianisme aux autres religions, mais combien de questions ne tournent-elles pas sur la question de la supériorité du christianisme sur les autres religions. J'ai déjà répondu que tout croyant, de n'importe quelle religion, considère nécessairement que sa religion est supérieure, sans quoi il rejoint celle qui répond mieux à ses exigences ! C'est du simple bon sens. Et je revendique simplement ce droit en tant que chrétien, sans être taxé immédiatement de fanatique ou d'intolérant, alors que je suis cohérent avec mes choix, rien de plus. Un hindou en ferait autant tout comme un bouddhiste: pourquoi accepte-t-on cette attitude des autres religions et cherche-t-on à culpabiliser les chrétiens?
Je vous demande aussi de faire une nette différence entre un discours général et un entretien particulier. Je m'explique. Lorsqu'on parle "théologie", on explicite les convictions de sa foi. Lorsqu'on parle avec une personne, on parle à partir de son expérience personnelle, de son histoire, dont il est normal de tenir compte. C'est une affaire de respect, qui est la première parole de l'amour. Et ce qui ne signifie pas pour autant qu'on dilue la vérité. Mais la vérité n'est pas impersonnelle, surtout pas dans la foi chrétienne, puisqu'il s'agit pour nous d'une personne, Jésus, qui a dit "je suis le chemin, la vérité et la vie". Il n'a (heureusement) pas dit: "je suis la vérité", sans quoi je me serais déjà découragé mille fois. Mais il a dit "je suis le chemin vers la plénitude de la vérité et de la vie". Dès lors, nous gardons la "vérité" comme objectif, et nous l'approchons à partir de ce que nous sommes, intégrant dans le présent tout notre passé, nos blessures, nos déceptions, nos expériences positives et négatives. C'est avec tout cela que vous allez vers le Christ, y compris avec votre soif d'expérience mystique peut-être un peu boarder-line.
Ce que le Christ vous demande, ce n'est pas de vous "trahir", mais d'essayer de comprendre ce qui, dans ce qui vous attire mais n'est pas cautionné par son Eglise, pourrait bien être limite.
Là où l'Eglise condamnerait une position, il n'y aurait pas encore condamnation des personnes !
C'est cette différence entre deux discours que j'essaye maladroitement de faire passer.
Il faut un disours général pour pouvoir le personaliser sans tomber dans le subjectivisme. Mais il ne faudrait pas que le discours général coupe les ailes ou décourage ceux qui sont en recherche sincère de vérité.
J'espère que je parviens à me faire comprendre.
Père Joseph-Marie Verlinde-
béatrice
shiatsu
Je crois que de plus en plus nous allons rencontrer ces pratiques esotériques et que lenotre tentation est de vouloir en prendre un petit bout par-ci par-là pour grignoter nous semble -til cette part de mystère qui reste dans l'univers...
Alors dans le domaine médical c'est tentant d'essayer de soulager : dismoi où tu as mal et je te dirai pourquoi...
Connaissez-vous Michel Odoul et son livre ?
Alors dans le domaine médical c'est tentant d'essayer de soulager : dismoi où tu as mal et je te dirai pourquoi...
Connaissez-vous Michel Odoul et son livre ?
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edith
Re: Vos conférences
Pour Elisabeth :
Ce que vous dites n'est pas étonnant : la France est devenu un pays "de mission"...
et je vois même se profiler pour le futur des persécutions... Il y en a pratiquement déjà, larvées...
Daniel a raison et vous a déjà répondu mais j'insiste sur le fait de ne pas rester seule et de trouver une paroisse (à Paris, par exemple, celle du Père PoTez, Saint-Eugène, rue du Conservatoire, dans le 9ème arrondissement), et aussi des groupes d'études, de pélérinages, etc...
Bon courage... Edith
Ce que vous dites n'est pas étonnant : la France est devenu un pays "de mission"...
et je vois même se profiler pour le futur des persécutions... Il y en a pratiquement déjà, larvées...
Daniel a raison et vous a déjà répondu mais j'insiste sur le fait de ne pas rester seule et de trouver une paroisse (à Paris, par exemple, celle du Père PoTez, Saint-Eugène, rue du Conservatoire, dans le 9ème arrondissement), et aussi des groupes d'études, de pélérinages, etc...
Bon courage... Edith
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Sylviane
Re: un peu de vocabulaire
Merci, c'est un beau nom je trouve. J'apprécie également votre idée de lexique sur ce site. Cordialement, Sylviane
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brouaye
Re: Vos conférences
Je rebondis sur le sujet osé que vous évoquez, sujet douloureux pour beaucoup. pas plus tard que ce midi, j'ai déjeuné avec des amis et en parlant d'un homme politique ils en sont arrivés à une citation d'un auteur célèbre "les chaines du mariage sont tellemnt lourdes à porter qu'il vaut mieux être 3 à les porter", cela fait rire tout le monde, du moins il est de bon ton d'en rire.
Vous parlez de fidélité. Le temps, la fidélité: la voie chrétienne est là-dessus, complètement orthogonale à ce que prône le monde d'aujourd'hui. Voie difficile, mais dans ce monde, je crois que beaucoup aspirent à autre chose que ce qui est proposé. Le problème de la communication est énorme car les catholiques parlent d'amour mais personne ne sait ce que cela veut dire (réellement).
Merci pour votre site qui peut nous aider tous.
Vous parlez de fidélité. Le temps, la fidélité: la voie chrétienne est là-dessus, complètement orthogonale à ce que prône le monde d'aujourd'hui. Voie difficile, mais dans ce monde, je crois que beaucoup aspirent à autre chose que ce qui est proposé. Le problème de la communication est énorme car les catholiques parlent d'amour mais personne ne sait ce que cela veut dire (réellement).
Merci pour votre site qui peut nous aider tous.
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Sylviane
Elisabeth
Bonjour Elisabeth,
"Mais il me semble qu'à la différence de l'Orient, la religion catholique ne prend sa vraie signification que dans la relation avec les autres." : très touchée par cette phrase que vous avez écrite.
Mais au risque de paraître brutal, il faut aussi que l'Eglise faite d'hommes (donc faillible) se remette en question elle aussi, qu'elle s'interroge sur le fait que ce sont plus souvent des personnes âgées qu'autre chose qui assistent aux messes, pas pour faire de la démago mais pour vraiment entendre ce besoin de la jeunesse de trouver un sens à sa vie, de "vie-brer" et d'accorder de l'importance aussi à l'expérience, du coeur, du corps et de l'esprit.
Et c'est vrai, vous avez raison, la France, terre du cartésianisme, rend difficile le partage de sa foi ou de sa spiritualité, quelqu'elle soit à mon avis et pas que chrétienne. Sylviane
"Mais il me semble qu'à la différence de l'Orient, la religion catholique ne prend sa vraie signification que dans la relation avec les autres." : très touchée par cette phrase que vous avez écrite.
Mais au risque de paraître brutal, il faut aussi que l'Eglise faite d'hommes (donc faillible) se remette en question elle aussi, qu'elle s'interroge sur le fait que ce sont plus souvent des personnes âgées qu'autre chose qui assistent aux messes, pas pour faire de la démago mais pour vraiment entendre ce besoin de la jeunesse de trouver un sens à sa vie, de "vie-brer" et d'accorder de l'importance aussi à l'expérience, du coeur, du corps et de l'esprit.
Et c'est vrai, vous avez raison, la France, terre du cartésianisme, rend difficile le partage de sa foi ou de sa spiritualité, quelqu'elle soit à mon avis et pas que chrétienne. Sylviane
