"Ils s’interrogent sur le devenir de l’église catholique, qui refuse aux femmes une place équivalente à celles des hommes"...
Je me permets de répondre à ce petit bout de votre message.
Ou plutôt je laisse le disciple que Jésus aimait répondre: "Un signe grandiose apparut au ciel: c'est une Femme ! Le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête." (Apoc 12,1)
Petit rappel théologique: L'Église est l'Épouse, c'est-à-dire l'humanité (hommes et femmes) en marche représentée par Marie, nouvelle Ève, nouvelle humanité transfigurée. L'Époux, c'est le Christ Jésus, les noces ont déjà eu lieu à la Croix, une fois pour toute...(aujourd'hui, nous sommes à l'heure des invitations au banquet !) et ce que Dieu à uni, que l'Homme ne le sépare pas. Chacun de nous peut être infidèle à cette Alliance mais l'Épouse est définitivement unie à Son Époux et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre Elle. Je ne vois pas bien comment une femme pourrait prendre la place du prêtre qui représente l'Époux, c'est-à-dire le Christ. Ça ne réduit pas pour autant le rôle de la femme dans l'Église...l'homme et la femme se complètent, ils ne sont pas en compétition. Ça c'est le mensonge du serpent depuis que nous avons rompu le lien avec l'unique source de notre être: Notre-Père. "Révoltez-vous" nous dit celui qui sépare...mais l'Église servante ne fait qu'obéir (concept inacceptable de nos jours dans ce monde où on érige la liberté en un absolu) en toute liberté et vérité par Amour pour son Époux qui est la source et la finalité de son existence, car Elle se sait aimée.
Pour vous donner un exemple concret, je suis mère et je ne tiens aboslument pas à être père...vive la différence et la communion dans la complémentarité !
Je vous propose de lire "La grâce d'être femme" de Georgette Blaquière au sujet de la femme dans l'Église et dans l'Évangile...c'est pas bête et ça décape nos conceptions un peu étroites (machistes et féministes) du rôle de l'homme et de la femme au sein de l'Église.
"Jusqu'aux cieux ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits:
rempart que tu opposes à l'adversaire,
où l'ennemi se brise en sa révolte." (Psaume 8, 3)...il faut se faire petit pour recevoir...
Le XXIème siècle et le catholicisme ?
Re: Le XXIème siècle et le catholicisme ?
Excusez-moi mais je suis pas très calé pour les discussions d'intellos sur c'est quoi l'Eglise. J'ai visité vos site. Et je me dis que se mettre sur la touche et dire aux autres ce que devrait être l'Eglise c'est surement pas la meilleure façon d'être en Eglise. La provoc ça va quand on a 20 ans, mais depuis mai 68 on espèrait que ce soit passé de mode.
Je me souviens des vies de saints en bande dessinées que je lisais quand j'étais petit : tous ils obéissaient, même s'ils étaient pas d'accord. Ils ont pas cherché à "s'épanouir" mais ils ce sont dit que l'Esprit Saint était plus capable qu'eux d'agir par la parole des Evêques. Même si ces prélas se trompent.
Et finalement le Bon Dieu leur a toujours donné raison, d'une manière ou d'une autre.
Voila ce que j'en dis.
Je me souviens des vies de saints en bande dessinées que je lisais quand j'étais petit : tous ils obéissaient, même s'ils étaient pas d'accord. Ils ont pas cherché à "s'épanouir" mais ils ce sont dit que l'Esprit Saint était plus capable qu'eux d'agir par la parole des Evêques. Même si ces prélas se trompent.
Et finalement le Bon Dieu leur a toujours donné raison, d'une manière ou d'une autre.
Voila ce que j'en dis.
Re: Le XXIème siècle et le catholicisme ?
Et Jésus, ils en font qui ? Je ne connais pas bien les auteurs que vous citez et de fait je n'ai jamais cherché à les connaître. Donc je ne me permettrai pas de porter un jugement. La question de la méditation a été, il me semble largement exposée ici. Quant à la psychologie des profondeurs, c'est une vaste question qui rejoint celle portant sur le soi, le Soi jungien et le Soi des mystiques naturelles. Elle débouche ici sur une impasse. Je vois bien de quoi il peut être question chez les auteurs que vous citez ...(et cela ne m'incite guère à les lire). J'ai bien conscience de ne répondre à aucune de vos phrases. Mais, -et c'est un bon exercice-, expliquez-moi ce que vos auteurs entendent par psychologie des profondeurs, par exemple, et rendez-moi compte de son utilité pour une vie de foi. Qu'est-ce que veut dire d'autre part, distinguer et reconnaître les rôles thérapeutiques et spirituel dans la démarche chrétienne ?
Re: Le XXIème siècle et le catholicisme ?
Un sujet religieux peut etre approché sous plusieurs points de vue. Négliger la vision de l’interlocuteur risque d’engendrer équivoques et incompréhensions. Je fais cette observation avant tout à moi. Mon point de vue est celui de la foie en Jésus-Christ et j’ai souvent du mal à essayer de comprendre un autre point de vue, peut-etre dicté par une réelle souffrance dans la recherche de la « vérité ».
J’avoue que ce sujet, comme l’a exposé en détails régis, fait souffrir moi aussi de sa meme souffrance. Je me demande pourquoi, souvent, nous (moi !) n’avons pas suivie notre vocation chrétienne avec générosité et confiance en Dieu. Si le monde, surtout les jeunes, sont égarés et leur vie est fade, ça dépend du fait que nous (moi), les soi-disant croyants, nous avons perdue la saveur et nous ne sommes plus le sel de la terre.
Pourtant, bien que j’approuve et j’admire le juvénile enthousiasme et la détermination de Benoit, dans sa belle et solide foie, je ne peux pas etre avec régis autant déterminé. Je dis à régis, avec humilité : vous avez, peut etre, comme moi d’ailleurs, un fort esprit de « géométrie ». Ce n’est pas mal du tout, Nous sommes parmi ceux qui ne peuvent pas s’interdire ‘la critique pour le discernement’ et qui s’acharnent dans la recherche, autant plus si ont l’impression qu’on veut leurs défendre quelque chose.
Bon ! En religion il ne faut pas croire par superstition. Mais, remarqué aussi qu’admettre seulement la raison est autant excessif comme l’exclure. Le Christ, l’Eglise, notre foie etc. sont avant tout « mystère ».
Devant le « mystère » la dernière chance de la raison est reconnaître que maintes questions la dépassent, meme dans le domaine de la science. Que dire, alors, des sujets surnaturels ?! Certainement, il faut du discernement pour se débarrasser des fausses religions, à condition que nous ne nous débarrassons meme de la vrai, faute de compréhension rationnelle !
Bien entendue, la foie est don de Dieu qui dépasse la raison, mais il n’est pourtant ‘contre’ la raison.
Et maintenant quelques observations. ‘Nul d’entre nous a la vérité’, mais pour le croyant Jésus-Christ est la Vérité. Nous ne reconnaissons pas seulement l’action de Dieu en Jésus, nous croyons qu’il est Dieu, comme le Père et le Saint Esprit.
Les autres questions que vous posez sont toutes discutables mais n’infirment pas la substance du Christianisme qui, enfin, c’est une personne : Jésus-Christ.
Je trouve, dans les réponses, une autre façon d’approcher le sujet des nouvelle religiosités, est celle, par ex., que de 1988 suit, en Italie, le CeSNuR (Centre d’études sur les Nouvelles Religions). Le promoteur du Centre est Monsieur Massimo Introvigne, un spécialiste que j’écoute toujours avec intérêt. Il s’agit d’étudier dans une façon non confessionnelle le phénomène religieux. Le Centre s’en occupe d’une manière scientifique en se situant dans un terrain historique et social, sans juger si le phénomène religieux étudié contient ou moins la ‘vérité’.
Je trouve ça utile, surtout pour l’apologiste, qui doit foncer sur réalités bien solides et confirmées au présent. Mais… pour le ‘cœur’ ?! Je doute qu’un tel approche soit utile et, surtout, riche des motivations qui, seules, peuvent mouvoir les cœurs.
En conclusion, je considère la foie en Jésus-Christ un tel trésor pour chacun de nous auquel nous ne pouvons renoncer sans perdre notre vie et je ne peut pas m’empecher de mettre en garde sur les risques de la perdre pour imprudence, en se mettant volontairement dans les ‘dangers’. La tragédie de la drogue peut bien nous apprendre quelque chose !
Et n’oublions pas jamais que Dieu résiste aux orgueilleux
Amicalement, émile..
J’avoue que ce sujet, comme l’a exposé en détails régis, fait souffrir moi aussi de sa meme souffrance. Je me demande pourquoi, souvent, nous (moi !) n’avons pas suivie notre vocation chrétienne avec générosité et confiance en Dieu. Si le monde, surtout les jeunes, sont égarés et leur vie est fade, ça dépend du fait que nous (moi), les soi-disant croyants, nous avons perdue la saveur et nous ne sommes plus le sel de la terre.
Pourtant, bien que j’approuve et j’admire le juvénile enthousiasme et la détermination de Benoit, dans sa belle et solide foie, je ne peux pas etre avec régis autant déterminé. Je dis à régis, avec humilité : vous avez, peut etre, comme moi d’ailleurs, un fort esprit de « géométrie ». Ce n’est pas mal du tout, Nous sommes parmi ceux qui ne peuvent pas s’interdire ‘la critique pour le discernement’ et qui s’acharnent dans la recherche, autant plus si ont l’impression qu’on veut leurs défendre quelque chose.
Bon ! En religion il ne faut pas croire par superstition. Mais, remarqué aussi qu’admettre seulement la raison est autant excessif comme l’exclure. Le Christ, l’Eglise, notre foie etc. sont avant tout « mystère ».
Devant le « mystère » la dernière chance de la raison est reconnaître que maintes questions la dépassent, meme dans le domaine de la science. Que dire, alors, des sujets surnaturels ?! Certainement, il faut du discernement pour se débarrasser des fausses religions, à condition que nous ne nous débarrassons meme de la vrai, faute de compréhension rationnelle !
Bien entendue, la foie est don de Dieu qui dépasse la raison, mais il n’est pourtant ‘contre’ la raison.
Et maintenant quelques observations. ‘Nul d’entre nous a la vérité’, mais pour le croyant Jésus-Christ est la Vérité. Nous ne reconnaissons pas seulement l’action de Dieu en Jésus, nous croyons qu’il est Dieu, comme le Père et le Saint Esprit.
Les autres questions que vous posez sont toutes discutables mais n’infirment pas la substance du Christianisme qui, enfin, c’est une personne : Jésus-Christ.
Je trouve, dans les réponses, une autre façon d’approcher le sujet des nouvelle religiosités, est celle, par ex., que de 1988 suit, en Italie, le CeSNuR (Centre d’études sur les Nouvelles Religions). Le promoteur du Centre est Monsieur Massimo Introvigne, un spécialiste que j’écoute toujours avec intérêt. Il s’agit d’étudier dans une façon non confessionnelle le phénomène religieux. Le Centre s’en occupe d’une manière scientifique en se situant dans un terrain historique et social, sans juger si le phénomène religieux étudié contient ou moins la ‘vérité’.
Je trouve ça utile, surtout pour l’apologiste, qui doit foncer sur réalités bien solides et confirmées au présent. Mais… pour le ‘cœur’ ?! Je doute qu’un tel approche soit utile et, surtout, riche des motivations qui, seules, peuvent mouvoir les cœurs.
En conclusion, je considère la foie en Jésus-Christ un tel trésor pour chacun de nous auquel nous ne pouvons renoncer sans perdre notre vie et je ne peut pas m’empecher de mettre en garde sur les risques de la perdre pour imprudence, en se mettant volontairement dans les ‘dangers’. La tragédie de la drogue peut bien nous apprendre quelque chose !
Et n’oublions pas jamais que Dieu résiste aux orgueilleux
Amicalement, émile..
Re: Le XXIème siècle et le catholicisme ?
Régis dit: "Oui, je m’agace aussi quand quelqu’un parle , au nom supposé de ‘je ne sais qui’, pour me dire ce que je devrais faire.. !" ..."je ne sais qui"...c'est au nom de Jésus-Christ, Dieu fait chair, Chemin, Vérité et Vie.
"Nous épanouir" je crains que ça patauge dans le ressentir, les états d'âme...vous vous y fiez à vos états d'âme ? Jamais au dépend de la Vérité (que je ne détiens pas mais qui m'est accessible à mesure que je m'ouvre à Sa Parole et que je Le reçois dans les Sacrements). Nous sommes là pour servir, être des canaux de la grâce de Dieu dans la Charité et la Vérité qui rend libre...ce qui, en bout de ligne, ouvre notre coeur à un "épanouissment" inouï, c'est-à-dire nous fait sortir de nous-même pour aller vers l'Autre et les autres !
Et réformer l'Église ? N'a-t-elle pas été suffisament "réformée". Réformerons-nous aussi le plan du Salut du Bon Dieu pour le réduire à notre échelle humaine afin que Dieu fasse enfin "notre" volonté ? Allons ! Vatican III..."Tout est accompli" nous dit Jésus. Convertissons-nous à l'Évangile avant de vouloir convertir les autres et réformer l'Église.
"Nous épanouir" je crains que ça patauge dans le ressentir, les états d'âme...vous vous y fiez à vos états d'âme ? Jamais au dépend de la Vérité (que je ne détiens pas mais qui m'est accessible à mesure que je m'ouvre à Sa Parole et que je Le reçois dans les Sacrements). Nous sommes là pour servir, être des canaux de la grâce de Dieu dans la Charité et la Vérité qui rend libre...ce qui, en bout de ligne, ouvre notre coeur à un "épanouissment" inouï, c'est-à-dire nous fait sortir de nous-même pour aller vers l'Autre et les autres !
Et réformer l'Église ? N'a-t-elle pas été suffisament "réformée". Réformerons-nous aussi le plan du Salut du Bon Dieu pour le réduire à notre échelle humaine afin que Dieu fasse enfin "notre" volonté ? Allons ! Vatican III..."Tout est accompli" nous dit Jésus. Convertissons-nous à l'Évangile avant de vouloir convertir les autres et réformer l'Église.
l'âme pure et le corps impur
L’âme naît du ciel et non de la terre. Elle est originellement pure, pur esprit; elle ne peut, créée par Dieu, être marquée par le péché originel.
Comment comprendre que Dieu puisse créer une âme céleste et l’enfermer dans un corps terrestre en sachant qu’elle sera aussitôt avilie, par le péché.
Le péché, terrestre, ne peut contaminer le ciel.
Le contact de l’âme avec le corps impur issu de la terre qu’elle pénétre, suffit-il à la salire?
Comment Dieu peut-il accepter de faire entrer une parcelle céleste du divin, vouée depuis toujours à l’éternité, dans un corps marqué par le péché originel?
xxxxx
Le Père Verlinde dit que l’âme de l’enfant est créée par Dieu au moment même de sa conception par ses parents.
Dieu crèe une âme céleste, pure, indemne du péché originel.
Pourquoi insuffler cette âme pure dans un corps impur?
Dans quel but?
L’âme est «immortelle, un germe d’éternité».
Pourquoi l’attacher à un corps impur pendant une vie terrestre de 75ans en moyenne?
Qu’est-ce que l’âme gagne à être soumise aux errements d’un corps? Pourquoi Dieu ne la laisse pas s’épanouir au ciel puisqu’elle est destinée, de par sa nature, même au milieu céleste qui lui est naturel?
Comment justifier la nécessité de la vie terrestre? N’est-ce pas essentiellement du temps perdu et d’inutiles souffrances?
Comment comprendre que Dieu puisse créer une âme céleste et l’enfermer dans un corps terrestre en sachant qu’elle sera aussitôt avilie, par le péché.
Le péché, terrestre, ne peut contaminer le ciel.
Le contact de l’âme avec le corps impur issu de la terre qu’elle pénétre, suffit-il à la salire?
Comment Dieu peut-il accepter de faire entrer une parcelle céleste du divin, vouée depuis toujours à l’éternité, dans un corps marqué par le péché originel?
xxxxx
Le Père Verlinde dit que l’âme de l’enfant est créée par Dieu au moment même de sa conception par ses parents.
Dieu crèe une âme céleste, pure, indemne du péché originel.
Pourquoi insuffler cette âme pure dans un corps impur?
Dans quel but?
L’âme est «immortelle, un germe d’éternité».
Pourquoi l’attacher à un corps impur pendant une vie terrestre de 75ans en moyenne?
Qu’est-ce que l’âme gagne à être soumise aux errements d’un corps? Pourquoi Dieu ne la laisse pas s’épanouir au ciel puisqu’elle est destinée, de par sa nature, même au milieu céleste qui lui est naturel?
Comment justifier la nécessité de la vie terrestre? N’est-ce pas essentiellement du temps perdu et d’inutiles souffrances?
Re: l'âme pure et le corps impur
Cette idée d'une âme pure flanquée dans un corps impur est une idée gnostique. Elle n'appartient pas à la tradition chrétienne. Pourquoi toujours revenir à ces obsessions ?