Corps astral

[P. Joseph-Marie]

Les corps subtils font partie de l’anthropologie occulte. Je travaille actuellement sur la question de savoir quelle correspondance nous pourrions trouver dans l’anthropologie chrétienne. Mais il semble difficile de nier ce qui semble être un tronc commun à bon nombre de cultures, aussi diverses que l’hindouisme et le druidisme. On pourrait même trouver au moins une allusion aux corps subtils dans la Bible, ce qui semblerait confirmer que les hagiographes connaissaient cette doctrine (comment pourraient-ils l’ignorer ?) mais qu’il n’entrait pas dans leur objectif d’en parler. Ces corps appartiennent en effet à notre nature créée (qui n’est donc pas divine), alors que les Ecritures veulent nous montrer le chemin de la communion avec le Dieu incréé par l’accueil de la grâce divine, c'est-à-dire la participation à la vie divine dans l’Esprit Saint.
Le corps éthérique ne sert effectivement qu’à la transmission des énergies du corps astral au corps physique.

[Bernard]

Un thérapeute parisien travaille sur le coprs astral depuis de nombreuses années et déclare dans ses livres qu'il est le siège de la cancérose. Cette cancérose apparaît lorsqu'une émotion attaque le corps astral. Le seul moyen pour traiter ce corps, d'après ce thérapeute, est la prière avec le Christ.

Il n'a jamais voulu en dire davantage sur ces techniques de soins mais a beaucoup parlé sur le corps astral et cette cancérose.

Quen pensez-vous ? Souhaitez-vous les références de ces écrits ?

Connaissez-vous Mary Baker Eddy de la Christian Science qui soignait selon la métaphysique et qui a fait des emules comme Doorly, où Goldsmith ?

Merci de votre réponse.

[P. Joseph-Marie]

Il me semble que si - comme le prétendent les ésotériciens - le corps physique est une cristallisation du corps astral, alors les maladies physiques ne sont que le reflet d’un disfonctionnement antérieur au niveau astral. Si donc nous pouvions traiter celui-ci avant même que les symptômes ne « descendent » au niveau physique, l’efficacité des soins serait incontestablement accrue. La difficulté consiste à discerner quelles actions l’homme peut poser dans ces mondes parallèles sans que des entités indésirables ne se mêlent de la partie ; autrement dit : comment travailler dans l’occulte sans faire de l’occultisme ? Jusqu’à présent cela demeure la quadrature du cercle.
Je ne sais pas ce que ce thérapeute désigne par la « cancérose », mais que ce soit une émotion n’est pas étonnant puisque le corps astral est le corps des « passions de l’âme », selon la terminologie de Saint Thomas d’Aquin.
Je suis bien sûr intéressé par les références des écrits de ce thérapeute. Je ne suis bien sûr pas opposé au recours à la prière au Christ pour obtenir une guérison ; mais la prière ne me semble pas directement entrer dans l’approche médicale au sens scientifique du terme : je vois mal mon médecin me prescrire une demi-heure d’oraison par jour ! Je crois qu’il ne faut pas mélanger les diverses approches, mais plutôt tenter de les intégrer tout en respectant les différentes épistémologies mises en oeuvre.
Je connais mal par contre le dernier point que vous soulevez.