Bonjour Père,
Je pense que tous ces gens en quête de sensationnel, de magie, d'experience etc sont des gens qui cherchent Dieu, qui cherchent l'amour avec un grand A.
Ils veulent combler ce grand vide qui existe à l'intérieur d'eux.
Je voudrais revenir à une phrase que Jésus à prononcer,reprise dans l'évangile de Matthieu : 'Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps.'
Quelle belle phrase : mais voila le problème ; comment faire pour réaliser que Jésus est bien vivant, qu'il est à coté de nous.
Il arrive un moment ou des phrases du genre, 'Jésus t'aime', 'Jésus est la quand tu souffrais', n'ont plus beaucoup d'impact sur nous.
Jésus est vivant, alors comment sentir sa présence ? Peut on vivre une vie basé sur l'esperance du retour de Jésus ? Pour ma part je veux du concret, de l'amour, de la présence.
Quand on assiste à une messe dominicale, les chants sont tristes à mourir, les gens blasés repetent des paroles sans trop de coeur, le fameux 'louange à toi Seigneur Jésus' est répété de façon machinale.
Ou est l'amour ? ou est la louange ? pourquoi toutes ces tetes tristes ?
Cela veut il dire que la majorité des catholiques ne croient pas vraiment que Christ est vivant ?
Merci Père de répondre à mes questions car je suis un peu fatigué d'être Chretien.
Stéphane.
présence de Jésus
-
P.Joseph-Marie
Re: présence de Jésus
Le cardinal Ratzinger disait il y a peu de temps que trop de chrétiens vivent « sicut Deus non daretur », c'est-à-dire « comme si Dieu ne leur avait pas été donné », sous-entendu : dans le mystère de l’incarnation.
Je crois que nous touchons une des plus grandes exigences du christianisme : la vigilance, ou encore la mémoire vive. Jésus nous avait averti dans la parabole des vierges sages et des vierges folles : il s’agit de garder allumée la lampe de notre foi ; et la seule manière d’entretenir sa flamme, c’est de la nourrir du souvenir de l’Emmanuel, et du désir de vivre de sa présence. Le mot « souvenir » n’est pas à prendre comme le rappel d’un fait passé, définitivement révolu ; mais comme l’actualisation au cœur du présent, de l’événement qui a vraiment changé le cours de l’histoire, à savoir la résurrection du Christ Jésus et le don de l’Esprit Saint. Nous avons à nous battre sans cesse contre l’inertie de la chair qui nous enferme dans l’immanence de ce monde, et nous souvenir que nous sommes « consacrés dans la vérité » qui est en Jésus et qui a trans-formé notre vie au sens fort du terme : donné une forme nouvelle, divine, la forme de la filiation divine.
Dans ce temps qui nous achemine de Pâque vers Pentecôte, c’est du côté de l’Esprit qu’il nous faut regarder : « Viens Esprit Saint, renouvelle-nous dans une foi vivante, une vibrante espérance, et une joyeuse charité ».
Je crois que nous touchons une des plus grandes exigences du christianisme : la vigilance, ou encore la mémoire vive. Jésus nous avait averti dans la parabole des vierges sages et des vierges folles : il s’agit de garder allumée la lampe de notre foi ; et la seule manière d’entretenir sa flamme, c’est de la nourrir du souvenir de l’Emmanuel, et du désir de vivre de sa présence. Le mot « souvenir » n’est pas à prendre comme le rappel d’un fait passé, définitivement révolu ; mais comme l’actualisation au cœur du présent, de l’événement qui a vraiment changé le cours de l’histoire, à savoir la résurrection du Christ Jésus et le don de l’Esprit Saint. Nous avons à nous battre sans cesse contre l’inertie de la chair qui nous enferme dans l’immanence de ce monde, et nous souvenir que nous sommes « consacrés dans la vérité » qui est en Jésus et qui a trans-formé notre vie au sens fort du terme : donné une forme nouvelle, divine, la forme de la filiation divine.
Dans ce temps qui nous achemine de Pâque vers Pentecôte, c’est du côté de l’Esprit qu’il nous faut regarder : « Viens Esprit Saint, renouvelle-nous dans une foi vivante, une vibrante espérance, et une joyeuse charité ».
-
Michèle
Re: présence de Jésus
Je vous comprends Stéphane, j'ai vécu des moments de lassitude également, jalousant l'enthousiasme d'autres religions, et le droit qui leur était donné d'en parler !!
MAIS.... j'ai relu le nouveau testament, j'écoute une radio chrétienne sur laquelle des théologiens interprètent les évangiles, je rencontre de jeunes chrétiens dans des milieux traditionnellement laïques, et qui osent se dire chrétiens, je sens que les chrétiens se réveillent !!!
Depuis ce retour sur les textes, la communion a un vrai sens pour moi, ce que dit le prêtre ne m'ennuie plus, les gens qui m'entourent me paraissent de la même famille, je crois que c'est mon regard qui a changé.
Bon courage, nous avons besoin de nous manifester, ne restons pas isolés.
MAIS.... j'ai relu le nouveau testament, j'écoute une radio chrétienne sur laquelle des théologiens interprètent les évangiles, je rencontre de jeunes chrétiens dans des milieux traditionnellement laïques, et qui osent se dire chrétiens, je sens que les chrétiens se réveillent !!!
Depuis ce retour sur les textes, la communion a un vrai sens pour moi, ce que dit le prêtre ne m'ennuie plus, les gens qui m'entourent me paraissent de la même famille, je crois que c'est mon regard qui a changé.
Bon courage, nous avons besoin de nous manifester, ne restons pas isolés.
-
uhlig
Re: présence de Jésus
Christ n’a pas de mains :
Il n’a que nos mains
pour faire son travail d’aujourd’hui.
Christ n’a pas de pieds :
Il n’a que nos pieds
pour conduire les hommes
sur son chemin.
Christ n’a pas de lèvres :
Il n’a que nos lèvres
pour parler de Son Père aux hommes.
Christ n’a pas d’aide :
Il n’a que notre aide
pour rassembler ses brebis.
Christ n’a pas de visage :
Il n’a que notre visage
pour montrer Sa gloire.
Nous sommes la seule Bonne Nouvelle
que le public lit encore.
Nous sommes le dernier message de Dieu,
écrit en actes et en paroles.
Le Royaume est en nous
et autour de nous.
voilà une prière du 14ème siècle. Une réponse à nos interrogations par un frère mort dans l'espérance du christ.
Se sentir las d'être chrétien, c'est un sentiment normal, la preuve que notre foi n'est pas celle d'un être qui croit sasn se poser de questions. Croire, c'est se poser des questions et remttre en doute ses réponses mais en sachant que Dieu sait sait tout. Je me suis posé plein de questions.
Il n’a que nos mains
pour faire son travail d’aujourd’hui.
Christ n’a pas de pieds :
Il n’a que nos pieds
pour conduire les hommes
sur son chemin.
Christ n’a pas de lèvres :
Il n’a que nos lèvres
pour parler de Son Père aux hommes.
Christ n’a pas d’aide :
Il n’a que notre aide
pour rassembler ses brebis.
Christ n’a pas de visage :
Il n’a que notre visage
pour montrer Sa gloire.
Nous sommes la seule Bonne Nouvelle
que le public lit encore.
Nous sommes le dernier message de Dieu,
écrit en actes et en paroles.
Le Royaume est en nous
et autour de nous.
voilà une prière du 14ème siècle. Une réponse à nos interrogations par un frère mort dans l'espérance du christ.
Se sentir las d'être chrétien, c'est un sentiment normal, la preuve que notre foi n'est pas celle d'un être qui croit sasn se poser de questions. Croire, c'est se poser des questions et remttre en doute ses réponses mais en sachant que Dieu sait sait tout. Je me suis posé plein de questions.
-
dr lezy
Re: présence de Jésus
C'est tres sympathique cet " echange de tir " provoqué par votre lassitude, cher Stephane !
Permettez vous que j'ajoute ma petite pierre ?
Pour moi qui suis un sensuel, un materialiste et qui plus est un scientifique , la presence de Jesus est nette surtout dans l'eucharistie. Je communie le matin au sacrifice de mon jesus actualisé chaque matin avant de partir au travail et souvent je le retrouve le soir dans l'adoration eucharistique , je l'ai longtemps cherché de bien des manières , certaines m'ont laissé un "gout de cendre " , d'autres m'ont rapproché de lui , la communion est la plus forte de toutes et je vois bien qu'elle apaise mon coeur souvent tres orageux angoissé ou bouleversé. Savoir ( dans la foi) qu'IL EST LÀ ! À une epoque ou beaucoup de gens m'entourent et souvent m'ignore (de manière plus ou moins officielle) dans une indifférence mortelle , LUI est LÀ pour moi ( aussi pour vous ! ) comme il etait LÀ sur le golgotha lors de son sacrifice ultime pour tout l'humanité certes dons aussi pour moi !
Je souffre aussi comme vous d'une abstraction froide dans certaines messes , mais pas toutes ! Et puis il nous faut apprendre à vivre dans une autre dimension celle de l'amour et comme epoux et père de famille nombreuse je dois dire que l'amour n'est pas toujours sensible, qqfois il peut être aussi souffrance ( ex; un accouchement) et là encore l'exemple de mon dieu et de son sacrifice m'aide à depasser ma sensualité matèrialiste de scientifique et à decouvrir mieux et plus mon Dieu qui m' aimé jusqu'à donner sa vie pour moi ,!!!!
Liser la passion ( descriptif des blessures du Christ par un chirurgien) selon le dr BARBET ( elle est sur internet sur le site " livres -mystiques " au moins ) , pour moi, qui passe mon temps à rafistoler ceux que le BON DIEU me confie, cette réalité est concrete et me touche profondément !
Merci encore de votre franchise que Dieu vous benisse ! Je prie pour vous !
Dr Lezy Etienne
Permettez vous que j'ajoute ma petite pierre ?
Pour moi qui suis un sensuel, un materialiste et qui plus est un scientifique , la presence de Jesus est nette surtout dans l'eucharistie. Je communie le matin au sacrifice de mon jesus actualisé chaque matin avant de partir au travail et souvent je le retrouve le soir dans l'adoration eucharistique , je l'ai longtemps cherché de bien des manières , certaines m'ont laissé un "gout de cendre " , d'autres m'ont rapproché de lui , la communion est la plus forte de toutes et je vois bien qu'elle apaise mon coeur souvent tres orageux angoissé ou bouleversé. Savoir ( dans la foi) qu'IL EST LÀ ! À une epoque ou beaucoup de gens m'entourent et souvent m'ignore (de manière plus ou moins officielle) dans une indifférence mortelle , LUI est LÀ pour moi ( aussi pour vous ! ) comme il etait LÀ sur le golgotha lors de son sacrifice ultime pour tout l'humanité certes dons aussi pour moi !
Je souffre aussi comme vous d'une abstraction froide dans certaines messes , mais pas toutes ! Et puis il nous faut apprendre à vivre dans une autre dimension celle de l'amour et comme epoux et père de famille nombreuse je dois dire que l'amour n'est pas toujours sensible, qqfois il peut être aussi souffrance ( ex; un accouchement) et là encore l'exemple de mon dieu et de son sacrifice m'aide à depasser ma sensualité matèrialiste de scientifique et à decouvrir mieux et plus mon Dieu qui m' aimé jusqu'à donner sa vie pour moi ,!!!!
Liser la passion ( descriptif des blessures du Christ par un chirurgien) selon le dr BARBET ( elle est sur internet sur le site " livres -mystiques " au moins ) , pour moi, qui passe mon temps à rafistoler ceux que le BON DIEU me confie, cette réalité est concrete et me touche profondément !
Merci encore de votre franchise que Dieu vous benisse ! Je prie pour vous !
Dr Lezy Etienne
-
Francoise
Re: présence de Jésus
Bonjour Père Joseph-Marie,
Pourquoi je ressens, d'une manière particulière, la Sainte Présence dans une église abbatiale? Pourquoi des grâces peu communes me sont accordées en cet endroit?
Comment se fait-il que c'est le contact avec le vide quand je fréquente une église paroissiale? Il m'arrive de ressentir un malaise intérieur. Parfois, je suis poussée à me rendre devant l'icône de Jésus Miséricordieux pour y réciter le chapelet de la Miséricorde Divine de Sainte Faustine.
Merci.
Pourquoi je ressens, d'une manière particulière, la Sainte Présence dans une église abbatiale? Pourquoi des grâces peu communes me sont accordées en cet endroit?
Comment se fait-il que c'est le contact avec le vide quand je fréquente une église paroissiale? Il m'arrive de ressentir un malaise intérieur. Parfois, je suis poussée à me rendre devant l'icône de Jésus Miséricordieux pour y réciter le chapelet de la Miséricorde Divine de Sainte Faustine.
Merci.
-
P.Joseph-Marie
Re: présence de Jésus
L’onction particulière que vous pouvez ressentir dans une abbatiale vient probablement de la continuité de la prière qui y est offerte à Dieu jour et nuit, et souvent depuis très longtemps. Un moine « habite » son Eglise, et il est dès lors normal que vous ressentiez la présence priante de ces hommes ou de ces femmes qui ne quittent pas (intentionnellement) la Chapelle même lorsqu’ils sont au travail.
Ceci dit, la présence de Notre-Seigneur est tout aussi réelle dans une Eglise paroissiale ; et vous avez tout à fait raison de dire un chapelet de la miséricorde pour y honorer l’Hôte divin, qui reçoit forcément moins d’adoration et de louange de la part des paroissiens que des moines et moniales dans leur Monastère.
Ceci dit, la présence de Notre-Seigneur est tout aussi réelle dans une Eglise paroissiale ; et vous avez tout à fait raison de dire un chapelet de la miséricorde pour y honorer l’Hôte divin, qui reçoit forcément moins d’adoration et de louange de la part des paroissiens que des moines et moniales dans leur Monastère.
