A la page 7 du bulletin n°103 de la Famille de saint Joseph, il est dit, à propos de Gn 3, 4-5 ("vous serez comme des dieux") : "l'illusion de la divinité naturelle de l'homme, qui serait appelé à prendre progressivement conscience de sa véritable identité tout au long d'un parcours initiatique supposé le conduire à l'éveil".
Il me semble qu'il s'agit d'un contresens sur l'idée d'ésotérisme, contresens qui permet de la blâmer à peu de frais mais non de l'expliciter. En suivant en effet cette définition, il est impossible d'expliquer l'existence d'un ésotérisme juif (cabale) ou musulman (soufisme) alors que ces deux religions refusent tout autant que le christianisme une quelconque divinité naturelle de l'homme.
Pourtant, le christianisme me semble avoir connu une réflexion du même type lorsque saint Athanase d'Alexandrie a expliqué l'incarnation ainsi : "Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu".
A noter enfin que le judaïsme ne considère pas que le serpent est le diable car il ne ment pas : il dit à Adam et Eve que leurs yeux s'ouvriront et cela se passe ainsi.
Mensonge originel
Re: Mensonge originel
1-Désolé : les Soufis comme la Kabbale ont une conception naturaliste de Dieu, de l’homme et du cosmos ! Les Soufis sont considérés comme hétérodoxe par les musulmans (plusieurs mystiques soufis ont même été martyrisé) ; et de même pour les Kabbalistes qui constituent la branche ésotérique de la tradition juive.
2-La citation de Saint Athanase - à laquelle vous pourriez ajouter un bon nombre de citations d’autres Pères de l’Eglise (le premier en date étant Saint Irénée) - perd toute ambiguïté lorsqu’elle est resituée dans son contexte : le Verbe s’est fait chair afin de nous rendre participant de la vie divine, selon l’expression de Saint Pierre (2P1,4). C’est le mystère de l’union hypostatique qui est exalté par les Pères de l’Eglise, pas une soi-disant divinité naturelle de l’homme : le Fils de Dieu s’est bien réellement uni à la nature humaine afin de l’unir à sa nature divine, sans séparation et sans confusion, l’unité étant réalisée dans sa Personne. Ainsi nous tous nous serons transformé par l’Esprit Saint au point de devenir participant de la nature divine sans pour autant perdre notre nature humaine. La distinction des natures et des personnes sera toujours maintenue.
3- Votre interprétation soi-disant juive est celle de la kabbale, pas de l’orthodoxie juive, qui considère au contraire le Serpent comme le père du mensonge, car il fait miroiter devant l’homme une illusoire égalité avec Dieu qui le fera sombrer dans l’orgueil.
2-La citation de Saint Athanase - à laquelle vous pourriez ajouter un bon nombre de citations d’autres Pères de l’Eglise (le premier en date étant Saint Irénée) - perd toute ambiguïté lorsqu’elle est resituée dans son contexte : le Verbe s’est fait chair afin de nous rendre participant de la vie divine, selon l’expression de Saint Pierre (2P1,4). C’est le mystère de l’union hypostatique qui est exalté par les Pères de l’Eglise, pas une soi-disant divinité naturelle de l’homme : le Fils de Dieu s’est bien réellement uni à la nature humaine afin de l’unir à sa nature divine, sans séparation et sans confusion, l’unité étant réalisée dans sa Personne. Ainsi nous tous nous serons transformé par l’Esprit Saint au point de devenir participant de la nature divine sans pour autant perdre notre nature humaine. La distinction des natures et des personnes sera toujours maintenue.
3- Votre interprétation soi-disant juive est celle de la kabbale, pas de l’orthodoxie juive, qui considère au contraire le Serpent comme le père du mensonge, car il fait miroiter devant l’homme une illusoire égalité avec Dieu qui le fera sombrer dans l’orgueil.
Re: Mensonge originel
R.P. Joseph-Marie, je me permettrais de reprendre votre classification pour faciliter ma réponse :
1- Au risque de me répéter, ni la cabale ni le soufisme n'accordent une quelconque divinité naturelle à l'homme, s'appuyant respectivement sur le judaïsme et l'islam, ils seraient bien en peine de le faire. Vous ne semblez d'ailleurs pas le contredire dans votre réponse, ce qui justifierait la remarque que j'émettais.
3- C'est pourtant la conception de nombreux rabbins dits "orthodoxes", comme par exemple Josy Eisenberg qui représente suffisamment la diversité des communautés juives pour être leur "porte-parole" télévisuel le dimanche, mais tel n'était pas la "substantifique moelle" de mon propos.
Je suis beaucoup plus surpris que vous sembliez opposer judaïsme et cabale car je ne doute pas que vous sachiez qu'il s'agit d'un exercice périlleux, si ce n'est impossible. Ainsi, au moins deux anciens grands rabbins séfarades d'Israël (qui sont élus) sont des cabalistes renommés (Ovadia Yossef et Mordekhaï Eliahou). Il en est de même du rav Eliachiv, qui est le grand décisionnaire de la génération dans le monde ashkénaze. Enfin, en Europe, le grand rabbin Alexandre Safran en est un autre exemple.
Combattre l'ésotérisme est un choix. Je voulais simplement indiquer qu'il ne faut pas le faire sur des arguments inexacts.
1- Au risque de me répéter, ni la cabale ni le soufisme n'accordent une quelconque divinité naturelle à l'homme, s'appuyant respectivement sur le judaïsme et l'islam, ils seraient bien en peine de le faire. Vous ne semblez d'ailleurs pas le contredire dans votre réponse, ce qui justifierait la remarque que j'émettais.
3- C'est pourtant la conception de nombreux rabbins dits "orthodoxes", comme par exemple Josy Eisenberg qui représente suffisamment la diversité des communautés juives pour être leur "porte-parole" télévisuel le dimanche, mais tel n'était pas la "substantifique moelle" de mon propos.
Je suis beaucoup plus surpris que vous sembliez opposer judaïsme et cabale car je ne doute pas que vous sachiez qu'il s'agit d'un exercice périlleux, si ce n'est impossible. Ainsi, au moins deux anciens grands rabbins séfarades d'Israël (qui sont élus) sont des cabalistes renommés (Ovadia Yossef et Mordekhaï Eliahou). Il en est de même du rav Eliachiv, qui est le grand décisionnaire de la génération dans le monde ashkénaze. Enfin, en Europe, le grand rabbin Alexandre Safran en est un autre exemple.
Combattre l'ésotérisme est un choix. Je voulais simplement indiquer qu'il ne faut pas le faire sur des arguments inexacts.
Re: Mensonge originel
Désolé mais je réaffirme que la cabale et le soufisme accordent une divinité naturelle à l’homme ; c’est bien la raison pour laquelle ils sont considérés comme hétérodoxes par leur tradition respective de référence : le judaïsme et l’islam.
Par contre je m’attendais à votre réaction – un peu facile - sur la kabbale. Nous convenons tout à fait qu’il y a effectivement un courant dit kabbalistique, qui est « intégré » au judaïsme orthodoxe. Mais vous savez fort bien que ce n’est pas de cela dont il est question lorsqu’on traite d’ésotérisme ! Ne profitons pas de la pluralité des sens donnés malencontreusement à un même terme pour entretenir la confusion et accuser d'inexactitudes !
Par contre je m’attendais à votre réaction – un peu facile - sur la kabbale. Nous convenons tout à fait qu’il y a effectivement un courant dit kabbalistique, qui est « intégré » au judaïsme orthodoxe. Mais vous savez fort bien que ce n’est pas de cela dont il est question lorsqu’on traite d’ésotérisme ! Ne profitons pas de la pluralité des sens donnés malencontreusement à un même terme pour entretenir la confusion et accuser d'inexactitudes !
Re: Mensonge originel
La lecture kabbalistique de la Bible s'enracine dans une approche de la vision d'Ezéchiel. On peut dire qu'il existe une lecture "orthodoxe" qui tente de saisir le sens de la parole divine qui s'exprime ainsi, et une seconde qui s'oriente vers l'idée qu'il existe entre Dieu et la création, une sorte de lieu "intermédiaire", d'univers spécifique, dont il faut alors percer les mystères. Ces lieux intermédiaires deviennent peu à peu hiérarchisés, et s'instaure l'idée qu'il suffit de les connaître, qu'en les percevant, on peut, comme Ezéchiel, parvenir à une vision de la gloire de Dieu. Cette "naissance" de la Kabbale se situe à peu près à l'époque du Second Temple. Une tradition se crée ainsi qui poursuit son chemin en fournissant un grand nombre de textes et surgit en France, en Provence pour être plus précise, au XIIème siècle. C'est d'ailleurs à cette époque qu'un juif, Isaac l'
aveugle emploie le mot "Kabbale" pour désigner une une tradition ésotérique, et le terme EN Sof servant à désigner ce qui en Dieu est au-delà de toute contemplation et à jamais inaccessible.... Au XVIème, siècle, d'autres Kabbalistes, "chrétiens" se servent d'elles pour "convertir" les juifs.. etc... etc... (et à partir du XIXème siècle, dans le climat de l'occultisme, on fait de la kabbale une science de la magie -ce qu'on avait fait bien avant également). La Kabbale s'inscrit dans le grand champ de l'ésotérisme, en ce qu'elle soutient une sorte de "continuité" naturelle entre Dieu, l'univers, l'homme, remet au goût du jour une interprétation de la création conçue comme une émanation, nous dépeint un Adam androgyne etc... Bref, aucun spécialiste n'a manqué de remarquer que tout cela relevait du gnosticisme..
aveugle emploie le mot "Kabbale" pour désigner une une tradition ésotérique, et le terme EN Sof servant à désigner ce qui en Dieu est au-delà de toute contemplation et à jamais inaccessible.... Au XVIème, siècle, d'autres Kabbalistes, "chrétiens" se servent d'elles pour "convertir" les juifs.. etc... etc... (et à partir du XIXème siècle, dans le climat de l'occultisme, on fait de la kabbale une science de la magie -ce qu'on avait fait bien avant également). La Kabbale s'inscrit dans le grand champ de l'ésotérisme, en ce qu'elle soutient une sorte de "continuité" naturelle entre Dieu, l'univers, l'homme, remet au goût du jour une interprétation de la création conçue comme une émanation, nous dépeint un Adam androgyne etc... Bref, aucun spécialiste n'a manqué de remarquer que tout cela relevait du gnosticisme..
Re: Mensonge originel
Leurs yeux s'ouvrent effectivement, mais sur eux mêmes ,tout en se fermant dans le même mouvement à la vision béatifique. On peut donc plutôt parler d'aveuglement spirituel. Il y a bien une Chute dont les conséquences vont défigurer la Création toute entière.
Le judaïsme n'a jamais prétendu que le Serpent n'était pas le père du mensonge , et donc l'Adversaire de l'Homme.
L'interprétation que vous faîtes de ce passage de la Genèse est d'inspiration Kabbalistique, et ésotérique. Il ne s'agit ni plus ni moins que de cautionner la Gnose, qui identifie le salut à la Connaissance (et à la transgression de l'interdit divin...)
L'antique serpent est bien le diable dans toutes les traditions judaïques.
Le Zohar de Moise de Leon, livre maître de la Kabbale, ne date que du XIIIe siècle, et l'imprégnation de la Kabbale dans le judaïsme traditionnel reste marginale malgré ce que certains essayent de nous faire croire.
Bien cordialement.
Le judaïsme n'a jamais prétendu que le Serpent n'était pas le père du mensonge , et donc l'Adversaire de l'Homme.
L'interprétation que vous faîtes de ce passage de la Genèse est d'inspiration Kabbalistique, et ésotérique. Il ne s'agit ni plus ni moins que de cautionner la Gnose, qui identifie le salut à la Connaissance (et à la transgression de l'interdit divin...)
L'antique serpent est bien le diable dans toutes les traditions judaïques.
Le Zohar de Moise de Leon, livre maître de la Kabbale, ne date que du XIIIe siècle, et l'imprégnation de la Kabbale dans le judaïsme traditionnel reste marginale malgré ce que certains essayent de nous faire croire.
Bien cordialement.
Re: Mensonge originel
Cher père Verlinde,
Permettez-moi cet encart : malgré un petit désaccord dans l'approche de la théologie mystique contemporaine, en particulier à propos de Dozulé, je n'en reste pas moins reconnaissante pour la fidélité et le dévouement à cette mission importante qui est la vôtre et l'ai mentionnée sur plusieurs forums sachant que des gens seraient aidés.
......
Et un préambule en ce qui concerne le présent sujet : je suis venue en contact avec les livres de Jean-Gaston Bardet il y a environ 2 ans. Mais corrigez-moi à ce propos : quoiqu'il ait utilisé le pendule pour déterminer les influences bonnes ou mauvaises, je ne pense pas qu'il ait pratiqué la voyance avec cet objet, sinon, le simple fait d'avoir pris ce moyen, si ça a été une erreur, elle ne couvrirait qu'une parcelle dans l'immense champ de recherche qu'était le sien..
Bardet donc a écrit un livre qui s'intitule :
QaBaLaH de Joie, Kabbale de Mort, chez S.A. Maloine, Paris, 1979
Je ne suis pas une spécialiste mais j'ai quelque peu étudié la linguistique, et ce que je rapporte du discernement de Bardet me semble bien se tenir : Kabbale vient du grec et indiquerait " la doctrine mystérique des illuminés " : francisé, Cabale " ...s'applique à tous complots ". Bardet cite ensuite ce qu'il a dit dans un autre de ses livres 'Le Trésor secret d'Ishrael' (Maloine, 1978) : " La Kabbale n'est pas la Tradition, elle est née de la perte de la Tradition; ... ".
Quant à QaBaLaH, le mot utilise l'alphabet esdraïque et désignerait " ...l'exacte tradition des Hébreux (...) la QBLH authentique, celle qui est la Tradition même, n'est autre que la véritable connaissance de la grammaire hébraïque, laquelle est une grammaire sacrée."
Pas mentionné comme tel dans la Torah, QBL voudrait dire 'accepter'. 'Accepter ce qui vient de l'Esprit' donc, parce que le H de YHWH est la 3ième Personne, l'Esprit dans Ses 2 spirations, la première, envoi par le Père et la 2ième , en finale, envoi par le Fils - on pense au Filioque! -
Et qu'on pense à Saraï qui devient Sarah, et autres indications de la présence de l'Esprit dans les Saintes Écritures.
D'après le peu que je puisse comprendre des écrits de Bardet, le véritable mysticisme du judaïsme se comprend seulement en reprenant l'alphabet esdraïque, celui de la Thorah d'origine, dont la clef est le Nom révélé de Dieu, YHWH, -français Yahvé, anglais Yahweh- et non Adonaï, le Seigneur, qui est on ne peut plus vague, alors que YHWH désignait déjà la Sainte Trinité.
Par exemple, dans Exode 3,2 on peut voir " L'ange de Yahvé... " de la Bible de Jérusalem traduit par l'anglais " God's angel ", sur le site web dont je donne l'adresse plus bas, mais écrit et chanté Adonay.
http://www.bible.ort.org/books/torahd5. ... portion=13
Il semblerait donc qu'il y a chez les Juifs un mysticisme qui tente de survivre par une QaBaLaH qui serait d'autant plus authentique si elle renoue avec la Tradition. Ne sommes-nous pas en train de faire de même dans le christianisme où se côtoient le Vrai et le simili? Le mensonge originel était une demi-vérité, c'est pour ça que c'est si confondant!
Permettez-moi cet encart : malgré un petit désaccord dans l'approche de la théologie mystique contemporaine, en particulier à propos de Dozulé, je n'en reste pas moins reconnaissante pour la fidélité et le dévouement à cette mission importante qui est la vôtre et l'ai mentionnée sur plusieurs forums sachant que des gens seraient aidés.
......
Et un préambule en ce qui concerne le présent sujet : je suis venue en contact avec les livres de Jean-Gaston Bardet il y a environ 2 ans. Mais corrigez-moi à ce propos : quoiqu'il ait utilisé le pendule pour déterminer les influences bonnes ou mauvaises, je ne pense pas qu'il ait pratiqué la voyance avec cet objet, sinon, le simple fait d'avoir pris ce moyen, si ça a été une erreur, elle ne couvrirait qu'une parcelle dans l'immense champ de recherche qu'était le sien..
Bardet donc a écrit un livre qui s'intitule :
QaBaLaH de Joie, Kabbale de Mort, chez S.A. Maloine, Paris, 1979
Je ne suis pas une spécialiste mais j'ai quelque peu étudié la linguistique, et ce que je rapporte du discernement de Bardet me semble bien se tenir : Kabbale vient du grec et indiquerait " la doctrine mystérique des illuminés " : francisé, Cabale " ...s'applique à tous complots ". Bardet cite ensuite ce qu'il a dit dans un autre de ses livres 'Le Trésor secret d'Ishrael' (Maloine, 1978) : " La Kabbale n'est pas la Tradition, elle est née de la perte de la Tradition; ... ".
Quant à QaBaLaH, le mot utilise l'alphabet esdraïque et désignerait " ...l'exacte tradition des Hébreux (...) la QBLH authentique, celle qui est la Tradition même, n'est autre que la véritable connaissance de la grammaire hébraïque, laquelle est une grammaire sacrée."
Pas mentionné comme tel dans la Torah, QBL voudrait dire 'accepter'. 'Accepter ce qui vient de l'Esprit' donc, parce que le H de YHWH est la 3ième Personne, l'Esprit dans Ses 2 spirations, la première, envoi par le Père et la 2ième , en finale, envoi par le Fils - on pense au Filioque! -
Et qu'on pense à Saraï qui devient Sarah, et autres indications de la présence de l'Esprit dans les Saintes Écritures.
D'après le peu que je puisse comprendre des écrits de Bardet, le véritable mysticisme du judaïsme se comprend seulement en reprenant l'alphabet esdraïque, celui de la Thorah d'origine, dont la clef est le Nom révélé de Dieu, YHWH, -français Yahvé, anglais Yahweh- et non Adonaï, le Seigneur, qui est on ne peut plus vague, alors que YHWH désignait déjà la Sainte Trinité.
Par exemple, dans Exode 3,2 on peut voir " L'ange de Yahvé... " de la Bible de Jérusalem traduit par l'anglais " God's angel ", sur le site web dont je donne l'adresse plus bas, mais écrit et chanté Adonay.
http://www.bible.ort.org/books/torahd5. ... portion=13
Il semblerait donc qu'il y a chez les Juifs un mysticisme qui tente de survivre par une QaBaLaH qui serait d'autant plus authentique si elle renoue avec la Tradition. Ne sommes-nous pas en train de faire de même dans le christianisme où se côtoient le Vrai et le simili? Le mensonge originel était une demi-vérité, c'est pour ça que c'est si confondant!