Homéopathie

edwige

homéopathie (suite)

Message par edwige »

Ds son livre "Bien se soigner par l'homéopathie" ,le Dr J.Claude HOUDRET (Ed. France Loisirs) ns explique les 3 grandes écoles de prescription. C'est intérressant. Il y a les homéopathes unicistes, les pluralistes, les complexistes et les kentistes. Il attire l'attention sur ces derniers. Ceux-ci sont disciples de KENT (homéopathe anglo-saxon). L'auteur souligne le lien étroit entre les pratiques kentistes et l'ésoterisme. C'est d'ailleurs, dit-il, "une des raisons de la quasi disparition de la médecine homéopathique aux USA."
Cela me fait dire qu'il doit être important de connaître dans quel mode de prescription agit le médecin que l'on consulte.
Apparemment selon l'auteur, la + répandue en France est la "méthode pluraliste", mais il peut y avoir des "kentistes" :!:

Invité

Message par Invité »

Cher Père,
Afin de ne pas vous dérenger inutilement, j'ai bien pris le temps de lire tous les articles sur l'homéopathie. Je n'ai cependant pas trouvé de réponse à ma recherche et je me permets donc de vous écrire.
J'ai appris que le "père" de l'homéopathie était Hanneman, mais je ne touve rien concernant la médecine de Sainte Hildegarde, que beaucoup d'amis médecins catholiques connaissent et essaient de pratiquer, ainsi que sur les formules de l'abbé Chaupitre, que j'utilise moi-même actuellement, afin de remédier à un dérèglement hormonal très contraignant, puisque depuis 4 ans de mariage, mon mari et moi n'avons toujours pas d'enfant, et que la médecine traditionnelle et éthique n'a pas pu y remédier (nous nous sommes arrêtés aux stimulations, refusant les Fiv et l'insémination artificielle).
D'autre part, une amie très chère, pratiquante, consulte régulièrement un homéopathe et elle commence à avoir des doutes sur la moralité de ses traitements. Par exemple, il lui a fait une prescription en vue de prévenir l'arthrose (elle n'a que 30 ans), pour plus tard. Son père, médecin anti-homéopathie, lui a signalé que ce genre de pratiques pouvaient aller à l'encontre du plan de Dieu sur chacun. Il distingue le traitement qu'il faut utiliser pour guérir, du traitement pour prévenir.
Je vous remercie par avance de votre réponses et nous confie à votre prière,
Clotilde (26 ans - Loire-Atlantique)

olivier

homéopathie

Message par olivier »

Bonjour Père et à tous ceux du forum,
Je souhaite donner mon avis dans ce débat très fructeux.
En effet, travaillant au sein de l'agriculture biologique, l'homéopathie est très développée. Beaucoup on des résultats positifs dans ce domaine.
Je vais dans les prochains jours, pour la 1ère fois, animé une formation d'agriculteurs avec un homéopathe depuis plus de 20 ans en médecine humaine et animale.
Déjà, par téléphone, il m'a signalé que l'homéopathie n'est un médiacament "miracle". En effet, il m'a viviement mis en garde (au moins en agriculture!) contre les marchands d'homépopathie car cela demande de l'observation et de la rigueur. J'en serai plus après la rencontre...
Egalement, j'ai un agriculteur qui pratique cette médecine depuis 2-3 ans de façon pragmatique (rigueur, observation, notes sur cahier...). Et le résultat est là. Il dit lui aussi que selon les animaux d'une même espèce (bovin), tel ou tel médicament homéopathique n'aura pas les mêmes répercussions. Il l'a constaté sur ces animaux! Donc, on commence à sortir d'un domaine "tout noir et flou". Des expérimentations scientifiques sont en cours et il en faudra encore beaucoup d'autres, mais le temps nous le dira...
J'aurai une petite suggestion que m'a posé un agriculteur cette semaine qui est très juste: "pourquoi nous n'aurions pas des incidences positives sur la santé (humaine, animal, plante, sol) avec des doses homéopathiques (par exemple, 10 à 100 grammes de produits homéopathiques sur 1 ha) alors qu'aujourd'hui, les firmes phytosanitaires et pharmaceutiques utilisent 2g de matières actives sur 1 ha pour détruire les mauvaises herbes?
Pourquoi cette "culture de mort" donnerai des résultats prouvés chez tous les particuliers qui désherbent leurs terrasses et, que la "culture de vie" ne ferai pas de même?
Si les termes utilisés "culture de mort ou de vie" ne sont pas approprié, merci de me le dire.
Union de prière
Olivier

P. Joseph-Marie
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Message par P. Joseph-Marie »

Anonymous a écrit :Je ne touve rien concernant la médecine de Sainte Hildegarde, ainsi que sur les formules de l'abbé Chaupitre.
Un homéopathe fait une prescription en vue de prévenir l'arthrose (elle n'a que 30 ans), pour plus tard. Il distingue le traitement qu'il faut utiliser pour guérir, du traitement pour prévenir.

Je ne connais pas la méthode de l’abbé Chaupitre ; quand à Sainte Hildegarde, je n’ai pas eu le temps de m’y plonger suffisamment. J’avoue avoir une certaine réticence en raison de la « récupération » des écrits de cette Sainte par le Nouvel Age.
Il y a de fait une homéopathie préventive, ce qui ne devrait pas étonner s’il s’agit, comme le prétend R. Steiner, d’une médecine astrale, c'est-à-dire agissant sur les énergies occultes astrales. Les médecines de ce genre sont en général en premier lieu préventives, et ne sont curatives qu’en cas de besoin.
Mais ce que je viens de dire ne répond en rien à la question de la légitimité d’utiliser ces thérapies ! Le mystère demeure en effet total quant au fonctionnement de l’homéopathie.

P. Joseph-Marie
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Message par P. Joseph-Marie »

La réponse à votre homéopathe est facile : les produits disons « allopathiques » utilisés en petites doses en agriculture, demeurent chimiquement actifs, comme on peut le prouver sans difficulté. Alors que les produits homéopathiques ne sont précisément plus actifs au niveau des molécules chimiques, puisque celles-ci ont tout simplement disparues de la dilution. La comparaison n’est donc absolument pas pertinente.

olivier

homéopathie

Message par olivier »

Bonjour Père,

merci pour vos réponses (homéopathie et biodynamie) mais je me suis mal exprimé vis à vis des matières actives du désherbage.

Vous dites que ces molécules sont actives. Ce qui est très juste. Mais ce que j'ai dis sur les 10 - 100 g de matières dilués dans l'eau également sert à la biodynamie (même approche que l'homéopathie).

Les agriculteurs utilisent de la bouse, de la silice, des plantes... et lorque l'on analyse ces produits au niveau microbiologique, la quantité de microbes est énorme. ces microbes sont endogènes (le contraire de pathogènes) et donc pour les utiliser sur une surface d'un hectare (10 000 m²), on met ces produits "actifs" dans de l'eau puis on dynamise pendant 20 minutes au moins.

Est-ce que cela laisse le temps au microbes de se développer (il faut 20 secondes pour un microbe! = donc sur 20 mn on a une puissance de 60)? Ainsi d'une base de départ de quelques milliards de microbes, on passe à 10 puissance 60 au bout!!! Je rappelle aussi que le milieu microbien agit d'une façon pragmatique. C'est celui qui est le plus important en quantité qui dominent les autres si les conditions de milieu le permettent.

Est-ce que c'est la résultante de cette "dynamisation" qui donne de meilleurs résultats?

donc, on voit que biodynamie et homéopathie sont sur des bases de départ identiques mais qu'en approfondissant, il y a des différences. Ce que vous dites sur l'homéopathie est vrai. On est dans ce domaine dans "l'information" qu'on ne peut pas encore mesurer avec des machines. Mais faut-il attendre les "appareils de mesures" lorsque l'on voit les résultats? Je ne pense pas mais j'attends avec impatience que des chercheurs créent ces machines car à ce moment là, le côté ésotérique perdra de sa valeur et de sa puissance (réalisée sur une sous - connaissance du monde sctientifique)

Beaucoup de questions en perspective qui demandent des réponses.

En union de prière avec vous,

Olivier

P. Joseph-Marie
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Message par P. Joseph-Marie »

J’espère que j’ai compris votre explication, qui me semble confirmer la différence essentielle entre la méthode que vous décrivez et l’homéopathie. Les microbes contenus dans l’eau dynamisée se multiplient effectivement et sont donc infiniment plus nombreux après la dynamisation qu’avant. L’efficacité de la méthode reposerait donc sur le plus grand nombre de « molécules » (ici microbes) actives, alors qu’en homéopathie ce n’est pas le cas, puisque la dilution est telle que la molécule active n’est plus présente dans la solution.

Verrouillé