voyance et médecine

[P. Joseph-Marie]

Je crois que l'audace ne peut pas devenir présomption. Lorsque je m'aventure sur des terrains dont la Parole de Dieu m'avertit qu'ils sont dangereux, je ne fais pas preuve d'audace, je n'applique pas l'invitation à ne pas avoir peur, mais je suis présomptueux, puisque je prétends pouvoir me passer des avertissements que la Parole me prodigue pour mon bien.
Il est effectivement probable que durant ce temps de pratiques occultes - et malgré ma bonne foi - je n'ai effectivement pas fait que du bien aux personnes. Je le regrette amèrement; mais si le Seigneur à retiré le coupable de l'ornière où il s'enlisait, ne sauvera-t-il pas à forciori la victime ? De même que je mets ma confiance dans la miséricorde de Dieu à mon égard, j'ai plongé dans cette même miséricorde toutes les personnes que j'ai pu "traiter" à cette époque.
Je plaide coupable au sens où j'ignorais à l'époque que les Ecritures condamnaient sévèrement toutes formes d'occultisme.

Père Joseph-Marie Verlinde

[Corinne]

Cher Père VERLINDE,

Vous dites avoir fait du bien et n'êtes pas sûr, au fond, d'avoir fait du mal : c'est une simple probabilité...
Je ne cherchais pas à entrer dans le cadre d'une confession, qui serait déplacée ici, bien que vos dernières paroles soient fortes car elles nous permettent de réfléchir sur la portée de nos actes et l'étendue de la prière.
Merci.

[P. Joseph-Marie]

Pardonl: j'ai dit que je n'avais pas fait que du bien; voulant dire par là que malgré ma bonne volonté, j'avais objectivement fait du mal, et hélas probablement plus de mal que de bien. En particulier tout ce que j'ai fait au moyen des techniques occultes relève précisément de ce mal.

Père Joseph-Marie Verlinde