Je lis ceci:
"Reprends la bonne vieille méthode du Talmud : tout discuter, ne rien accepter, même si c’est un grand maître qui l’a dit."
Il me semble qu'à ce niveau les juifs ont eu raison de penser qu'il fallait discuter chaque mot, chaque pensée et recommencer sans cesse à interroger.
Dieu est le le lieu de nos questionnements. Quelle merveilleuse idée. Je préfère cette façon d'agir que de s'entendre répondre sans cesse: taisez-vous, c'est un mystère !
le Talmud
Re: le Talmud
"Taisez-vous, c'est un mystère" n'est pas une réponse chrétienne: deux mille ans de réflexions théologiques le prouvent !
Le mystère n'est pas irrationnel, il est transrationnel. Nous n'épuiserons pas un mystère pas plus que nous le résoudrons comme on résoud un problème de mathématique.
Notre raison ne peut comprendre un mystère mais doit plutôt se laisser prendre en lui, se laisser illuminer par la lumière divine qu'il rayonne.
La définition même de la théologie est "la foi en quête d'intelligence de son objet"; càd une recherche rationnelle sur l'objet de notre foi, à savoir Dieu en tant qu'il se révèle.
Père Joseph-Marie Verlinde
Le mystère n'est pas irrationnel, il est transrationnel. Nous n'épuiserons pas un mystère pas plus que nous le résoudrons comme on résoud un problème de mathématique.
Notre raison ne peut comprendre un mystère mais doit plutôt se laisser prendre en lui, se laisser illuminer par la lumière divine qu'il rayonne.
La définition même de la théologie est "la foi en quête d'intelligence de son objet"; càd une recherche rationnelle sur l'objet de notre foi, à savoir Dieu en tant qu'il se révèle.

Re: le Talmud
il ne faut pas diviniser l'intelligence froide et rationnelle, elle nous aide énormément, mais ne suffit pas à elle seule pour comprendre l'essentiel.
et parfois même ce peut être un frein à d'autres formes de compréhension telles que par exemple l'intelligence du coeur, et telle que la perception.
autre point qui nous échappe et qu'il faut avoir l'humilité de reconnaître même sur un plan purement humain : le mystère de la grâce, du don.
un seul exemple, le don d'amour, celui d'aimer profondément l'autre (votre frère, votre épouse,...) , qui pourtant, n'a rien de commun avec vous, qui est aux antipodes de votre personne, cet autre que vous détestiez hier, vous vous mettez à l'aimer soudain, avec ce qu'il est et avec ses fardeaux.
la grâce, le don, l'intelligence du coeur, permettent d'aller plus loin que celui qui s'assoit sur son point d'interrogation.
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et parfois même ce peut être un frein à d'autres formes de compréhension telles que par exemple l'intelligence du coeur, et telle que la perception.
autre point qui nous échappe et qu'il faut avoir l'humilité de reconnaître même sur un plan purement humain : le mystère de la grâce, du don.
un seul exemple, le don d'amour, celui d'aimer profondément l'autre (votre frère, votre épouse,...) , qui pourtant, n'a rien de commun avec vous, qui est aux antipodes de votre personne, cet autre que vous détestiez hier, vous vous mettez à l'aimer soudain, avec ce qu'il est et avec ses fardeaux.
la grâce, le don, l'intelligence du coeur, permettent d'aller plus loin que celui qui s'assoit sur son point d'interrogation.
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Re: le Talmud
a SGENSE
"J'aime" (l'amour toujours l'amour) ton indignation par rapport à des prises de position bien arrêtées qui seront toujours une fermeture à l'altérité.
Qui peut dire : je détiens la Vérité ? sans crainte du ridicule. Il me semble que nous en détenons tous une part très minime et que nous devons être attentifs à celle des autres pour espérer faire grandir un peu la nôtre. Car qu'est-ce qui est important? Ma vérité ou celle de l'autre ? Celle de l'autre pourra m'aider à découvrir la mienne, mais elle ne pourra jamais prendre la place de la mienne.
"J'aime" (l'amour toujours l'amour) ton indignation par rapport à des prises de position bien arrêtées qui seront toujours une fermeture à l'altérité.
Qui peut dire : je détiens la Vérité ? sans crainte du ridicule. Il me semble que nous en détenons tous une part très minime et que nous devons être attentifs à celle des autres pour espérer faire grandir un peu la nôtre. Car qu'est-ce qui est important? Ma vérité ou celle de l'autre ? Celle de l'autre pourra m'aider à découvrir la mienne, mais elle ne pourra jamais prendre la place de la mienne.
Re: le Talmud
Je crois - j'espère - que vous ne trouverez pas beaucoup de chrétiens qui prétendent "détenir" la vérité. Mais j'espère que vous en trouverez beaucoup qui vous diront qu'elle est en Jésus-Christ, et qu'ils tendent de toutes leurs forces à laisser le Christ faire la vérité dans nos vies par l'action de sa Parole et de l'Esprit Saint.
Père Joseph-Marie Verlinde
