Le XXIème siècle et le catholicisme ?
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Nelly
Re: l'âme pure et le corps impur
Hélas, trois fois hélas : vous racontez à peu près n'importe quoi...
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Régis
Re: Le XXIème siècle et le catholicisme ?
La psychologie des profondeurs est un éclairage de notre attitude devant les religions, elle nous fournit des matériaux pour comprendre ce qui se passe en nous… Bien sûr, je ne dis pas que ce soit nécessaire à la foi ; c’est une ‘voie’ ( la voie de la connaissance ) ; bien d’autres sont possibles ( telle la voie ). ‘Comprendre’ ; m’aide et fortifie ma foi. Ces matériaux sont les symboles, ils structurent notre inconscient ( à la façon d’un langage..), ‘ se connaître ‘ passe par cette recherche… De plus, celle-ci nous confronte à répondre à certaines questions : telles celles-ci par exemple :
‘Dans une large mesure, le sens symbolique a été perdu, pour une lecture au premier degré des textes. Dieu a été personnifié, sous forme d'un pur esprit omnipotent, auquel il faudrait obéir par contrainte.
A la recherche stimulante de la Joie-de-vivre, qui est l'éthique, s'est ainsi substituée la moralisation, coercitive et donc incomprise. L'enseignement par amour de l'autre et relation maître - disciple a laissé la place au prosélytisme et à l'incantation.
L'introspection à la recherche du sens de la vie en soi a laissé la place à la superstition : à la méditation s'est substituée la prière destinée à modifier favorablement le cours des événements extérieurs. A l'atteinte du sens éternel de la vie en soi, et de la libération conjointe de l'angoisse du temps qui passe, s'est substituée la perspective de survivre indéfiniment à la mort en tant qu'individu, etc...’
Quelle est la question la plus importante : ‘ Que dois-je faire ?’ ou ‘ Qui suis-je ?’ La religion nous apporte une réponse apaisante, pleine de confiance. Son message me semble, thérapeutique et spirituel. La religion n’est pas une idéologie qui défend des normes ( réformables..) et occasionne des névroses… Elle nous libère et le message de Jésus ( thérapeute divin ) déculpabilise et nous incite à la conversion ( la guérison ) tel St Paul ( à la morale pharisienne fougueuse…) Le christianisme peut retrouver ses vertus thérapeutiques, s’il ne refoule pas tout le domaine de l’inconscient et l’héritage symbolique des diverses religions…
Le publicain ( St Luc 18..) est divisé intérieurement, l’autre homme a une conduite moralement parfaite. Pourtant, le premier rentre justifié dans sa conduite, car il cherche à se connaître et se connaît dans ses faiblesses…
‘Dans une large mesure, le sens symbolique a été perdu, pour une lecture au premier degré des textes. Dieu a été personnifié, sous forme d'un pur esprit omnipotent, auquel il faudrait obéir par contrainte.
A la recherche stimulante de la Joie-de-vivre, qui est l'éthique, s'est ainsi substituée la moralisation, coercitive et donc incomprise. L'enseignement par amour de l'autre et relation maître - disciple a laissé la place au prosélytisme et à l'incantation.
L'introspection à la recherche du sens de la vie en soi a laissé la place à la superstition : à la méditation s'est substituée la prière destinée à modifier favorablement le cours des événements extérieurs. A l'atteinte du sens éternel de la vie en soi, et de la libération conjointe de l'angoisse du temps qui passe, s'est substituée la perspective de survivre indéfiniment à la mort en tant qu'individu, etc...’
Quelle est la question la plus importante : ‘ Que dois-je faire ?’ ou ‘ Qui suis-je ?’ La religion nous apporte une réponse apaisante, pleine de confiance. Son message me semble, thérapeutique et spirituel. La religion n’est pas une idéologie qui défend des normes ( réformables..) et occasionne des névroses… Elle nous libère et le message de Jésus ( thérapeute divin ) déculpabilise et nous incite à la conversion ( la guérison ) tel St Paul ( à la morale pharisienne fougueuse…) Le christianisme peut retrouver ses vertus thérapeutiques, s’il ne refoule pas tout le domaine de l’inconscient et l’héritage symbolique des diverses religions…
Le publicain ( St Luc 18..) est divisé intérieurement, l’autre homme a une conduite moralement parfaite. Pourtant, le premier rentre justifié dans sa conduite, car il cherche à se connaître et se connaît dans ses faiblesses…
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Régis
Re: Le XXIème siècle et le catholicisme ?
Merci France. C'est vrai que nous vivons dans un autre contexte, que les chrétiens sont plutôt dispersés ( nous avons le temps, les loisirs de l'être..!). Nous avons du mal à nous retrouver sur l'essentiel ( à moins que l'essentiel soit différent pour chacun..?) Ainsi, cette histoire d'âme pure et de corps impur... me renvoient à un siècle en arrière ( au moins..!)... je peux difficilement m'associer à ce genre de spiritualité... Pourtant, tous, nous pourrions, dans le silence, chacun prier côte à côte, non?...
Que tout cela est étrange!!
L'intérêt de ce forum, c'est de se rendre compte à quel point nous pouvons être différents!
Que tout cela est étrange!!
L'intérêt de ce forum, c'est de se rendre compte à quel point nous pouvons être différents!
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Hélène
Re: Le XXIème siècle et le catholicisme ?
Être chrétien ne signifie-t-il pas suivre le Christ ? N'est-ce pas là l'essentiel de notre foi, là où tout converge ? Le message d'espérance de la Mort-Résurrection de Jésus-Christ, un seul baptême, un seul Esprit, une seule foi ? Je veux bien prier côte à côte avec vous...mais qui prions-nous ? Soyons cohérents avec notre foi...Oui, nous sommes tous différent et unique mais appelés à une communion d'amour sous le regard d'un même Père. Pour ça, ils faut être en mesure de se reconnaître, dans l'élan de l'Esprit-Saint, fils et filles dans le Fils.
Fraternellement
Fraternellement
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Hélène
Se connaître par la sortie de soi
Régis dit: "‘ se connaître ‘ passe par cette recherche".
La connaissance de soi, me semble, passe par la confrontation à l'autre dans sa différence, qu'on appelle l'altérité. N'est-ce pas dans un cri d'émerveilement que Adam, devant Ève qu'il nomme Ischah, peut prendre conscience de lui-même ultérieurement et se reconnaître comme Isch (merci père Verlinde !) ? La connaissance de soi se trouve dans la sortie de soi vers l'autre et non dans un replie narcissique "me, myself and I, je médite sur mon Moi" ! Il y a un chant qui dit" quelqu'un m'a dit que tout autour de mon nombril se trouve la vie"...Qui perd sa vie la gagne, qui veut sauver sa vie la perd nous dit Jésus (qui est plus qu'un simple thérapeute divin...please !). C'est en sortant de nous-même dans l'élan vers l'Autre (et les autres) que nous trouvons notre raison d'être, qui nous comble au-delà de nos espérances et qui nous fait découvrir QUI nous sommes en toute Vérité: "homo capax Dei". L'exemple parfait de sortie de soi: Jésus qui donne TOUT, Éternel Eucharistie, Louange Éternelle, Celui qui fait la Vérité et nous remet debout dans notre identité véritable, celle de fils et filles de Dieu, libres, cohéritiers du Christ.
Et enfin, la prière, n'est pas destinée avant tout à changer les éléments extérieurs (quoique, n'est-Il pas le Tout-Puissant ?) mais elle nous purifie (ô le méchant mot !) de l'intérieur et nous transforme si vraiment elle est une prière dans l'Esprit-Saint (ce qui peut faire de grandes différences à l'extérieur). On reconnait l'arbre à ses fruits et ce que produit l'Esprit, c'est charité, joie, paix, longanimité, mansuétude, bonté, fidélité, douceur, tempérance, etc. Si notre prière ne nous transforme pas de l'intérieur, reste stérile, nous replie sur nous-même, ne déracine pas notre égoïsme, ne nous incite que mépris pour autrui, il faudrait peut-être se poser les questions : qui prions-nous ? Qui accueillons-nous dans le temple de notre coeur dans ces temps de méditations ? Suis-je seul avec moi-même dans ce moment "d'intériorisation" ? "Je tends les mains vers toi, me voici devant toi comme une terre assoiffée" (Psaume 142, 6).
"Je suis le Seigneur: il n'en est pas d'autre !
Quand j'ai parlé, je ne me cachais pas quelque part dans l'obscurité de la terre ; je n'ai pas dit au descendants de Jacob :Cherchez-moi dans le vide !..."(Isaïe 45, 18-19)
"Ils sont dans l'ignorance, ceux qui portent leurs idoles de bois, et qui adressent des prières à leur dieu qui ne sauve pas.
Déclarez-vous, présentez vos preuves, tenez conseil entre vous: qui donc l'a d'avance révélé et jadis annoncé ?" (Isaïe 45 20-22)
La connaissance de soi, me semble, passe par la confrontation à l'autre dans sa différence, qu'on appelle l'altérité. N'est-ce pas dans un cri d'émerveilement que Adam, devant Ève qu'il nomme Ischah, peut prendre conscience de lui-même ultérieurement et se reconnaître comme Isch (merci père Verlinde !) ? La connaissance de soi se trouve dans la sortie de soi vers l'autre et non dans un replie narcissique "me, myself and I, je médite sur mon Moi" ! Il y a un chant qui dit" quelqu'un m'a dit que tout autour de mon nombril se trouve la vie"...Qui perd sa vie la gagne, qui veut sauver sa vie la perd nous dit Jésus (qui est plus qu'un simple thérapeute divin...please !). C'est en sortant de nous-même dans l'élan vers l'Autre (et les autres) que nous trouvons notre raison d'être, qui nous comble au-delà de nos espérances et qui nous fait découvrir QUI nous sommes en toute Vérité: "homo capax Dei". L'exemple parfait de sortie de soi: Jésus qui donne TOUT, Éternel Eucharistie, Louange Éternelle, Celui qui fait la Vérité et nous remet debout dans notre identité véritable, celle de fils et filles de Dieu, libres, cohéritiers du Christ.
Et enfin, la prière, n'est pas destinée avant tout à changer les éléments extérieurs (quoique, n'est-Il pas le Tout-Puissant ?) mais elle nous purifie (ô le méchant mot !) de l'intérieur et nous transforme si vraiment elle est une prière dans l'Esprit-Saint (ce qui peut faire de grandes différences à l'extérieur). On reconnait l'arbre à ses fruits et ce que produit l'Esprit, c'est charité, joie, paix, longanimité, mansuétude, bonté, fidélité, douceur, tempérance, etc. Si notre prière ne nous transforme pas de l'intérieur, reste stérile, nous replie sur nous-même, ne déracine pas notre égoïsme, ne nous incite que mépris pour autrui, il faudrait peut-être se poser les questions : qui prions-nous ? Qui accueillons-nous dans le temple de notre coeur dans ces temps de méditations ? Suis-je seul avec moi-même dans ce moment "d'intériorisation" ? "Je tends les mains vers toi, me voici devant toi comme une terre assoiffée" (Psaume 142, 6).
"Je suis le Seigneur: il n'en est pas d'autre !
Quand j'ai parlé, je ne me cachais pas quelque part dans l'obscurité de la terre ; je n'ai pas dit au descendants de Jacob :Cherchez-moi dans le vide !..."(Isaïe 45, 18-19)
"Ils sont dans l'ignorance, ceux qui portent leurs idoles de bois, et qui adressent des prières à leur dieu qui ne sauve pas.
Déclarez-vous, présentez vos preuves, tenez conseil entre vous: qui donc l'a d'avance révélé et jadis annoncé ?" (Isaïe 45 20-22)
