merci pour ce nouveau forum.
en visitant un site sur les anges, il était question de kabbale. Pouvez-vous en dire plus ? en montrant le danger tapi !... Merci. monique.m
kabbale
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PJM
Re: kabbale
Vaste sujet, que j'aborde dans l'ouvrage: "La déité sans nom et sans visage".
Je ferai probablement un article sur le sujet sur ce site, à partir d'un passage d'un auteur représentatif de ce courant de pensée (ésotérique).
Disons simplement en quelques mots que le terme (qui signifie "tradition") désigne une interprétation particulière des Ecritures, héritière des courants mystiques juifs apparus dans les premiers siècles de notre ère. Il s'agit en fait d'une résurgence de la gnose, qui réinterprète les Ecritures à partir de clés ésotériques.
La kabbale récuse l'interprétation créationniste - considérée comme exotérique - et veut penser la genèse de l'univers par mode d'émanation au sein de l'Absolu. Le passage de l'Absolu au relatif, c'est-à-dire au monde, se fait par les dix Séphiroth. Intermédiaires entre Dieu et la créature, elles président aux étapes de la procession du monde à partir de la Déité. Ces Séphiroth constituent également une échelle mystique par laquelle l'initié est invité à remonter vers l'Unité divine.
Nous retrouvons le schéma classique de la pensée gnostique: l'homme, divin par nature, doit retourner à sa Source en remontant le chemin par lequel il est descendu en ce bas monde.
Cette conception qui propose une divinisation sans la grâce et donc sans le Christ, est irrecevable pour un chrétien. En effet, nous ne sommes pas divins par nature, mais nous pouvons le devenir par la grâce du Christ Jésus, le Verbe de Dieu qui a pris chair de notre chair, afin de nous donner part à sa divinité, qu'il possède en plénitude en tant que Fils unique. Le salut consiste précisément dans l'accueil de ce don gratuit de la vie divine, fruit de l'Arbre de la Croix.
Je ferai probablement un article sur le sujet sur ce site, à partir d'un passage d'un auteur représentatif de ce courant de pensée (ésotérique).
Disons simplement en quelques mots que le terme (qui signifie "tradition") désigne une interprétation particulière des Ecritures, héritière des courants mystiques juifs apparus dans les premiers siècles de notre ère. Il s'agit en fait d'une résurgence de la gnose, qui réinterprète les Ecritures à partir de clés ésotériques.
La kabbale récuse l'interprétation créationniste - considérée comme exotérique - et veut penser la genèse de l'univers par mode d'émanation au sein de l'Absolu. Le passage de l'Absolu au relatif, c'est-à-dire au monde, se fait par les dix Séphiroth. Intermédiaires entre Dieu et la créature, elles président aux étapes de la procession du monde à partir de la Déité. Ces Séphiroth constituent également une échelle mystique par laquelle l'initié est invité à remonter vers l'Unité divine.
Nous retrouvons le schéma classique de la pensée gnostique: l'homme, divin par nature, doit retourner à sa Source en remontant le chemin par lequel il est descendu en ce bas monde.
Cette conception qui propose une divinisation sans la grâce et donc sans le Christ, est irrecevable pour un chrétien. En effet, nous ne sommes pas divins par nature, mais nous pouvons le devenir par la grâce du Christ Jésus, le Verbe de Dieu qui a pris chair de notre chair, afin de nous donner part à sa divinité, qu'il possède en plénitude en tant que Fils unique. Le salut consiste précisément dans l'accueil de ce don gratuit de la vie divine, fruit de l'Arbre de la Croix.
