Le Seigneur des anneaux
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Pierre-Olivier
Le Seigneur des anneaux
Bonjour, je m'intéresse depuis longtemps à l'oeuvre de J.R.R. Tolkien. J'aimerais savoir si vous connaissez ses grandes croyances catholiques et même sa visée d'évangélisation en entreprenant son oeuvre de fiction. Son fils aîné est prêtre catholique. Bien que le 'Seigneur des anneaux' soit souvent repris à bien des sauces (nouvel-âge), reconnaissez vous ses visée ou craignez-vous au contraire des emploie trop obscur de la 'magie', des monstres, etc. ? Pour ma part, je fais une nette distinctiion entre cette oeuvre et celle de, par exemple, de Harry Potter.
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P.Joseph-Marie
Re: Le Seigneur des anneaux
Je crois effectivement qu'il faut faire une nette différence entre Le Seigneur des anneaux et Harry Potter.
L'ouvrage de Tolkien met en scène la complexité du coeur de l'homme, aspiré vers le bien, mais sans cesse tenté par le mal, en particulier par la volonté de puissance. Il me semble que cet auteur - explicitement chrétien - a bien su exprimer que le pouvoir est toujours redoutable, même (surtout ?) lorsqu'il prétend être mis au service du bien. Ce qui est incontestablement un message évangélique: Jésus n'a triomphé ni par puissance ni par force, mais par en se faisant serviteur, et en donnant sa vie pour ses amis dans la plus grande dérilection. L'amour ne saurait s'imposer: il ne peut que se proposer. Le risque de l'amour ne réside-t-il pas dans sa vulnérabilité?
La magie et autres effets fantastiques me semblent être seconds par rapport à ce message et subordonnés à lui, ce qui n'est pas le cas dans Harry Potter.
L'ouvrage de Tolkien met en scène la complexité du coeur de l'homme, aspiré vers le bien, mais sans cesse tenté par le mal, en particulier par la volonté de puissance. Il me semble que cet auteur - explicitement chrétien - a bien su exprimer que le pouvoir est toujours redoutable, même (surtout ?) lorsqu'il prétend être mis au service du bien. Ce qui est incontestablement un message évangélique: Jésus n'a triomphé ni par puissance ni par force, mais par en se faisant serviteur, et en donnant sa vie pour ses amis dans la plus grande dérilection. L'amour ne saurait s'imposer: il ne peut que se proposer. Le risque de l'amour ne réside-t-il pas dans sa vulnérabilité?
La magie et autres effets fantastiques me semblent être seconds par rapport à ce message et subordonnés à lui, ce qui n'est pas le cas dans Harry Potter.
