Corps Astral, corps subtils

Verrouillé
Arnaud

Corps Astral, corps subtils

Message par Arnaud »

Dans certaines réponses vous parlez de corps astral et de corps subtils. :?: Je ne suis pas sur de comprendre, voulez vous parler d'"entitées", ou de dimensions de l'homme que n'intégre pas l'anthropologie "commune" (ni non plus biblique)?

P. Joseph-Marie
Messages : 1010
Enregistré le : lun. 29 sept. 2003 13:16

Message par P. Joseph-Marie »

La théorie des corps subtils n’appartient effectivement pas à l’anthropologie biblique. Il s’agit d’une doctrine que l’on retrouve dans bon nombre de cultures, et selon laquelle notre corps physique serait l’ultime cristallisation d’une série de sept corps énergétiques, constitués d’énergies occultes de différentes fréquences. Les trois derniers de la série seraient le corps astral, éthérique, et enfin physique.
Je cherche actuellement à comprendre pourquoi la Bible ignore cette doctrine, alors que les hagiographes côtoyaient des cultures qui l’enseignaient. Je cherche aussi à approfondir certaines allusions que l’on trouve chez les Pères de l’Eglise à ce sujet.

Phil

Pourquoi ? L'abandon ...

Message par Phil »

Je pense que la "manipulation" de ces choses occultes est dangereuse, c'est un peu comme si dans son ordinateur on voulait "tripoter" des détails techniques (code machine, programmes systèmes etc.) de construction cachée, et que l'on se retrouve avec "tout cassé" sans pouvoir reprendre ce pour quoi nous sommes vraiment faits (par analogie "humaine ou informatique") : voir de belles images, échanger, dialoguer, produire de belles choses, de beaux documents, écouter ou produire de la musique ...

Il y a donc dans la Bible "un abandon volontaire" de toutes ces choses, abandon à ce que nous sommes, nous ne sommes pas la somme des différentes "mécaniques occultes" qui nous soutiennent et nous font exister, l'homme est une unité mystérieuse et insaisissable, dont les anges eux mêmes sont parfois jaloux et ont suivis l'ange rebelle...

La Bible interdit explicitement le dialogue avec les morts, la divination, la magie, toutes ces techniques qui s'appuient sur des connaissances et manipulations des choses occultes ... De plus si cela est interdit, c'est que quelque part ça existe et ça marche ?

Cet "abandon volontaire" est une discipline de sacrifice de la puissance et de la connaissance, pour retrouver le plan de Dieu après la chute ?

Cet abandon volontaire est aussi pour moi joyeux, car toutes ces considérations ésotériques et occultes n'apportent pas le vrai bonheur, mais que des plaisirs et illusions de puissance passagères ... La vraie joie de cet "abandon" c'est aussi de savoir que Dieu rend rend cet abandon au centuple ! Cet abandon, c'est aussi un abandon d'amour, d'accepter et d'aimer ce que nous sommes, aimer la Création, sans chercher à tout savoir , tout voir, tout manipuler ... L'abandon dans et pour l'Amour, voila le message de l'homme le plus célèbre dans l'Histoire de la Terre !

P. Joseph-Marie
Messages : 1010
Enregistré le : lun. 29 sept. 2003 13:16

Message par P. Joseph-Marie »

Je crois comme vous que si la Bible prend la peine de nous mettre plus que sérieusement en garde contre certaines pratiques, il serait présomptueux de les banaliser.
De même je consonne avec ce que vous dites au sujet de l’abandon : il y a des renoncements salutaires qui permettent de demeurer dans le plan de Dieu, et il y a des curiosités dangereuses qui risquent de nous égarer loin du chemin de la vie…

Arnaud

Message par Arnaud »

Je voudrais réagir à la remarque de Phil
Je suis d'accord sur le fond, à savoir que la vie est à recevoir comme un don et que la recherche pour le pouvoir ou pour elle même est une fin qui détourne l'homme de sa vocation.
Il me semable pourtant que toute recherche sur ce sujet n'est pas mauvaise, et parfois nécessaire.
1 Ne peut on pas dire, comme Vatican II (DV) le dit pour le peuple Juif, que l'Eglise recevant la révélation "acquiert de jour en jour une intelligence plus profonde et plus claire" du salut, de l'homme... Dans ce sens il me semble légitime de chercher à comprendre ce qu'est tout l'homme.
2 Puisque ce sont les hommes de ce temps qui ce posent la(s) question(s) de ce que sont des domaines jusque là peu, pas évalués. N'est ce pas, alors, un devoir de les accompagner dans cette recherche.
3 Ne faite vous pas une identification indue ou du moins trop rapide entre occulte et maléfique?
a Il me semble que les interdits Bibliques concernent des pratiques maléfiques qu'il faut (peut-être?) savoir ditinguer de donnés naturels. Je suis prêt à entendre que la frontière est trop mince pour que l'on s'y risque. Mais j'avoue que ça me laisserai sur ma faim... L'histoire nous enseigne que l'on peut affiner les problémes (j'éspére ne pas tomber dans une conception progressiste, je penses que le sens de l'histoire est autre part!)
b Je comprenais jusqu'ici occulte comme mauvais, je le comprend maintenent au sens propre du terme "ce que l'on ne peut voir" (dans l'état de notre compréhension, compétance actuelle). Tout ce qui est occulte n'est donc pas forcement mauvais. Evidemment quand on avance dans le noir il faut être prudent, s'équiper, demander à ceux qui ont déjà explorer, ne pas partir seul ou sans prévenir...

Bref, en reprenant l'analogie de l'ordinateur, je dirais fait en effet, qu'il ne faut pas tout tripoter au risque de casser la machine. Pourtant, les connaissances que nous avons sur "les détails téchniques" permettent, quand elles sont bien utilisées et dans la limite de ce qui est accessible, de mieux encore faire répondre l'ordinateur à sa vocation: "échanger, produire de belles choses..." Ca peut permettre des connexions plus rapides... et aussi de réparer les ordinateurs abimés.

N'y a-t-il pas un chemin autre que la volonté de toute puissance. Ma crainte est que nous soyons tellement habités par ce schéme que nous lisions tout comme ça. N'est ce pas accomplir la vocation de l'homme que d'accueillir jusqu'au bout ce qui est remis entre nos mains. Je reviens à cet argument que je trouves décisif: là ou est l'homme il faut l'accompagner. Je crois à l'abandon, il porte lui aussi son risque, celui du renoncement. Si la recherche (prudente!) est comprise comme responsabilité(répondre) et pas comme fin, n'est elle pas porteuse d'une chance, d'un bien?

Ca devient long désolé...

Verrouillé