Pere Verlinde
J'ai adore vos conferences. Il m'en reste encore qqunes a visioner sur kto et je me rejouis d'avance. Encore merci d'oser aborder ts ces sujets fondamentaux.
Dans votre Conférences de Carême 2002 - L'Eglise de demain : une confrérie de magiciens ou un peuple de Prêtres - , vous dites que derriere la magie blanche se cache le Mal. Comment pouvez vous alors expliquer la parole de Jesus Mt. 12 : 26 "Un royaume ne peut etre divise contre lui-meme" ou qq chose comme ca. Ou alors ca marche que dans un sens ?
Je ne suis pas theologien, ni adpete de magie blanche ou noir, mais je ne peux consilier vos propos avec l'action de Jesus.
Olivier / Suisse
Un royaume ne peut etre divise contre lui-meme
Re: Un royaume ne peut etre divise contre lui-meme
Le Royaume des ténèbres n'est (hélas) pas divisé contre lui-même ! En clair: la magie dite "blanche" ne différe pas essentiellement de la magie "noire". Apparemment la magie blanche "fait du bien" alors que la noire "vise à détruire"; mais en réalité les deux formes de magie sont toutes les deux dommageables pour ceux qui y recourent. Le "bien" que procure la magie blanche n'est qu'un trompe-l'oeil qui essaye de cacher les conséquences négatives, celles-ci finissant toujours par apparaître à moyen ou long terme.
Prenons le cas le plus classique: les soi-disant "guérisons" occultes; il apparaît de différentes études qu'il ne s'agit en fait que de déplacements des symptômes et non d'authentiques guérisons. Mais le subterfuge suffit pour capter l'attention de la victime et lui enlever toute appréhension. Aussi continue-t-elle sans se méfier; lorsque les conséquences négatives apparaissent, elle ne met pas en cause la magie blanche puisque celle-ci semblait procurer du bénéfice. Et il faut parfois beaucoup de temps et de souffrance avant que la personne n'ouvre les yeux sur la supercherie dont elle a été victime.
C'est bien pourquoi l'Eglise condamne indistinctement la magie noire et la magie blanche. La première certes est plus répréhensible car son intention est explicitement mauvaise; mais la seconde ne se justifie pas, car les moyens employés pour obtenir une fin bonne en soi (la santé) ne sont pas légitimes.
Prenons le cas le plus classique: les soi-disant "guérisons" occultes; il apparaît de différentes études qu'il ne s'agit en fait que de déplacements des symptômes et non d'authentiques guérisons. Mais le subterfuge suffit pour capter l'attention de la victime et lui enlever toute appréhension. Aussi continue-t-elle sans se méfier; lorsque les conséquences négatives apparaissent, elle ne met pas en cause la magie blanche puisque celle-ci semblait procurer du bénéfice. Et il faut parfois beaucoup de temps et de souffrance avant que la personne n'ouvre les yeux sur la supercherie dont elle a été victime.
C'est bien pourquoi l'Eglise condamne indistinctement la magie noire et la magie blanche. La première certes est plus répréhensible car son intention est explicitement mauvaise; mais la seconde ne se justifie pas, car les moyens employés pour obtenir une fin bonne en soi (la santé) ne sont pas légitimes.