energies

P. Joseph-Marie

Re: energies

Message par P. Joseph-Marie »

Vous faites le lien entre l'Orient et l'Occident - courants Hartmann - sur ces questions qui touchent les ondes dites telluriques, qui à mon avis ne sont pas occultes, puisqu'il existe des appareils pour les mesurer objectivement.
Faut-il en tenir compte? Je répondrai : comme il faut tenir compte de la qualilté de notre nourriture ou de notre sommier, en sachant que cela ne change pas grand chose en ce qui concerne la vie dans l'Esprit Saint. Mais il est vrai que nous avons la responsabilité de notre corps. La difficulté est de ne pas se laisser fasciner par ces observations à la frontière du visible, et surtout: de ne pas se laisser entraîner à franchir le seuil de l'occulte, qui n'est pas loin. C'est tellement plus "rapide" d'utiliser un pendule pour savoir comment circulent ces courants et même des courants plus subtils - càd franchement occultes.

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P. Joseph-Marie

Re: energies

Message par P. Joseph-Marie »

Le gourou que je suivais nous invitait à éviter les lieux où résident des personnes à "basse énergie" : hôpitaux, lieux de souffrance, et bien sûr tavernes, etc.
Il est clair que Jésus ne s'est pas privé de fréquenter ces lieux, lui qui est venu non pour les justes mais pour les pécheurs.
Nous touchons à nouveau la différence fondamentale entre un mysticisme naturaliste et une mystique surnaturelle. Pour le naturalisme, le divin est une énergie qui se manifeste en tout, mais selon des fréquences plus ou moins élevée. Il faut donc rechercher les lieux de fréquences élevées et fuir les endroits où dominent des fréquences plus basses, afin d'éviter d'être retardé dans sa propre évolution. Comme tout le monde est seul devant la loi du karma, il n'y a pas de scrupule à laisser les malheureux se débrouiller: ils préparent une existence meilleure dans une prochain incarnation...
Pour nous chrétiens, les vibrations de la nature sont ce qu'elles sont, mais nous avons à accueillir et transmettre la grâce divine, qui est d'un tout autre ordre, sans commune mesure avec toutes ces énergies naturelles. La grâce n'est rien d'autre que la présence de l'Esprit Saint lui-meme en nous. C'est lui que nous devons rayonner par notre présence attentive, bienveillante et charitable. Pensons à la véritable révolution provoquée par Mère Thérésa de Calcutta par son comportement en plein milieu hindou. Elle a témoigné par toute sa vie que le vrait Dieu, qui se révèle en Jésus-Christ, est au-dessus de toutes ses énergies comme le Créateur est au-dessus de la créature. Et il nous transmet sa mission de libérer les hommes de la dépendance de ce qui passe avec ce monde, pour entrer dans la liberté et la définitivité du Royaume.
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Sylviane

Re: energies

Message par Sylviane »

Bonjour mon père,

Je suis d'accord avec votre beau descriptif. Cependant, pensez-vous que la religion catholique soit la seule à penser que le Divin est "au delà de tout conditionnemment (génétique, psychologique, énergitique, évènmementiel etc...)" ? Il me semble que les boudhistes pensent ainsi également ?

Sylviane

Kumar

Re: energies

Message par Kumar »

vous évoquez le boudhisme, dont une différence fondamentale est dans le fait que pour atteindre le divin je dois me séparer du monde et de son lot de souffrances.
et d'autre part cette notion implacable de karma qui vous terrasse au sol.
et enfin cette idée que je peux me purifier par mes propres efforts !

ces 3 principes sont opposés au message de Jésus Christ qui ne me cloue pas sur une "destinée" (celle par exemple de ne pas être encore parfait dans ce monde...), qui porte mon fardeau et qui me libère, à condition de lui donner la clé pour ouvrir mes portes.
ce que je vous dis là n'est pas de la prose, mais le fruit d'une expérience renouvellée chaque jour, qui n'est pas toujours facile, mais ça vaut la peine.

P. Joseph-Marie

Re: energies

Message par P. Joseph-Marie »

N'oublions pas que la science est réductrice par choix épistémologique - d'ailleurs tout à fait légitime. Je veux dire qu'elle n'envisage d'expliquer les effets qu'à partir de cause antérieures de même nature. C'est dire qu'elle ne risque pas d'invoquer Dieu dans ses chaînes causales.
Bien sûr un scientifique demeure un homme, en recherche de Dieu. Mais il ne peut parler de celui-ci à partir de sa discipline sans transgresser les limites qu'il a lui-même établies.
certes la physique entrevoit qu'au fondement de notre monde il y aurait une énergie unique. Mais énoncer que celle-ci pourrait bien être Dieu, sort totalement du champ de la physique. Il s'agit d'une option personnelle à laquelle je peux tout aussi bien oposer qu'il s'agit de la créature primordiale à partir de laquelle Dieu développe les univers. Ce serait tout aussi logique et tout aussi compatible avec les théories physiques.
On ne peut tirer aucun argument en faveur d'une conviction religieuse à partir des donnés de la science.

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P. Joseph-Marie

Re: energies

Message par P. Joseph-Marie »

Les chrétiens ne parlent pas du "divin" mais du Dieu personnel, créateur, qui en tant que tel est infiniment "différent" de sa créature; nous disons d'une autre nature. C'est en ce sens qu'il est au-delà de tout conditionnement.

Pour le bouddhisme, le "divin" - cette fois le terme est exact - est en amont de tout conditionnement, puisque le multiple est illusoire. Mais le divin est de meme nature que le multiple qui en est une émanation.

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Sylviane

Re: energies

Message par Sylviane »

Je comprends "différent de sa nature" mais je suis très intriguée par "Dieu personnel" : qu'entendez-vous par là ? Voulez-vous dire "théiste" ? C'est à dire "Dieu là bas, au loin - ou même tout très ici" d'une manière dualiste, impliquant une séparation entre la création et la divinité ?

J'ai lu récemment une définition du terme "panenthéiste", terme que je ne connaissais pas : "Pour les panenthéiste, Dieu est davantage que la somme des choses qu'il contient, de même que l'homme ne se réduit pas à l'ensemble des éléments physiologiques qui le composent. Dieu et la nature ne sont pas identiques, contraierment aux théories panthéistes. La perfection divine implique non seulement l'immuabilité et l'indépendance, mais aussi une mutabilité, une relationnalité et une réactivité parfaite. Dieu est donc affecté par ce qui se passe dans le monde, tout en restant paradoxalement absolu, éternel et immuable".

Sylviane

Verrouillé