Bonjour a tous,
question sur le livre de Dante la divine comédie:
certain disent que c'est le premier a avoir parlé de pugatoire, d'autre disent que c'est un texte codé et initiatique.
On y voit en effet une forêt de symboles et un mélange curieux de l'époque antique et de christianisme.
Qu'en pensez vous?
La divine comédie ?!
Re: La divine comédie ?!
Il est incontestable que certaines écoles ésotériques ont interprété cette oeuvre comme un parcours initiatique; mais les spécialistes ne confirment pas cette lecture.
Je n'ai pas pu trouver confirmation dans mes rapides recherches, que Dante aurait été le premier à utiliser le terme Purgatoire. Certes cette notion (préexistente) a été approfondie au XIIIe s., mais je doute que le terme soit "inventé" par Dante.
Je n'ai pas pu trouver confirmation dans mes rapides recherches, que Dante aurait été le premier à utiliser le terme Purgatoire. Certes cette notion (préexistente) a été approfondie au XIIIe s., mais je doute que le terme soit "inventé" par Dante.
Re: La divine comédie ?!
Dans la divine comédie Dante parle d'ange neutres, situé avant l'enfer, qui ne servent pas Dieu, mais qui ne lui font pas guerre non plus...
Jésus dit "qui ne rassemble pas avec moi divise", mais aussi "qui n'est pas contre moi est avec moi".
Des anges peuvent ils être ni au pour ni contre Dieu, un peu méprisants quoi?
Dante dis aussi que ceux qui sont avec eux, ne sont pas dannés, puisqu'ils le font pas la guerre a Dieu, mais ils ne vont pas n'ont plus au ciel...
Veut il simplement symboliser quelque idée complexe, ou es ce une éventualité plausible?
Peut être, comme le sexe des anges est ce une question sans fin...
Si vous avez quelques lumières...
Florian
Jésus dit "qui ne rassemble pas avec moi divise", mais aussi "qui n'est pas contre moi est avec moi".
Des anges peuvent ils être ni au pour ni contre Dieu, un peu méprisants quoi?
Dante dis aussi que ceux qui sont avec eux, ne sont pas dannés, puisqu'ils le font pas la guerre a Dieu, mais ils ne vont pas n'ont plus au ciel...
Veut il simplement symboliser quelque idée complexe, ou es ce une éventualité plausible?
Peut être, comme le sexe des anges est ce une question sans fin...
Si vous avez quelques lumières...
Florian
Re: La divine comédie ?!
Dante jusqu'à nouvel ordre n'est pas un auteur inspiré ! Je préfère m'en tenir à la Révélation: cela me suffit largement ! 
P. Joseph-Marie +

P. Joseph-Marie +
Re: La divine comédie ?!
La foi de l'Eglise en matière de purgatoire est affirmée au dix-septième concile œcuménique (Florence, 1439-1445) et au dix-neuvième concile œcuménique (Trente, 1545-1563).
A l'époque médiévale, le purgatoire est rejeté par les Cathares, les Vaudois et les Hussites alors que Thomas d'Aquin établit son existence dans son écrit "Contre les erreurs des Grecs".
Le purgatoire n'est donc pas cité pour la première fois par Dante, dont l'appartenance à la fraternité des Fidèles d'Amour est difficile à établir.
A l'époque médiévale, le purgatoire est rejeté par les Cathares, les Vaudois et les Hussites alors que Thomas d'Aquin établit son existence dans son écrit "Contre les erreurs des Grecs".
Le purgatoire n'est donc pas cité pour la première fois par Dante, dont l'appartenance à la fraternité des Fidèles d'Amour est difficile à établir.
Re: La divine comédie ?!
Est-ce à dire que la notion de purgatoire n'existait pas avant ces dates, que cela est une "création" de l'Eglise à une époque donnée, dans des buts donnés ?
Re: La divine comédie ?!
Dans la Lettre d’Innocent IV à l’évêque de Tusculum, datant du 6 mars 1254, le Saint Père constate que les Grecs « croient et affirment en toute vérité et certitude que les âmes de ceux qui meurent après avoir reçu la pénitence, mais sans l’avoir accomplie, ou qui meurent exempts de péchés mortels, mais avec des péchés véniels et minimes, sont purifiés après la mort et peuvent être aidés par les prières de l’Eglise ». Mais le Pape constate que les Grecs n’ont pas donné de nom pour ce lieu de purification. C’est pourquoi il conclut : « Nous, qui d’après la tradition et l’autorité des saints Pères l’appelons purgatoire, nous voulons qu’à l’avenir ils l’appellent de ce nom ».
Nous voyons donc que c’est effectivement au XIIIe s. que le terme de « purgatoire » a été mis en vigueur, pour désigner une réalité à laquelle l’Eglise croyait depuis toujours, puisqu’elle s’enracine dans les Ecritures. Je citerai en illustration 2 Mac 12, 42-45, où Judas Maccabé ordonne d’offrir un sacrifice pour expier le péché des soldats morts au combat et portant des idoles sous leurs vêtements :
« Tous donc, ayant béni la conduite du Seigneur, juge équitable qui rend manifestes les choses cachées, se mirent en prière pour demander que le péché commis fût entièrement pardonné, puis le valeureux Judas exhorta la troupe à se garder pure de tout péché, ayant sous les yeux ce qui était arrivé à cause de la faute de ceux qui étaient tombés. Puis, ayant fait une collecte d'environ 2.000 drachmes, il l'envoya à Jérusalem afin qu'on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement d'après le concept de la résurrection. Car, s'il n'avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts, et s'il envisageait qu'une très belle récompense est réservée à ceux qui s'endorment dans la piété, c'était là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché. »
Nous voyons donc que c’est effectivement au XIIIe s. que le terme de « purgatoire » a été mis en vigueur, pour désigner une réalité à laquelle l’Eglise croyait depuis toujours, puisqu’elle s’enracine dans les Ecritures. Je citerai en illustration 2 Mac 12, 42-45, où Judas Maccabé ordonne d’offrir un sacrifice pour expier le péché des soldats morts au combat et portant des idoles sous leurs vêtements :
« Tous donc, ayant béni la conduite du Seigneur, juge équitable qui rend manifestes les choses cachées, se mirent en prière pour demander que le péché commis fût entièrement pardonné, puis le valeureux Judas exhorta la troupe à se garder pure de tout péché, ayant sous les yeux ce qui était arrivé à cause de la faute de ceux qui étaient tombés. Puis, ayant fait une collecte d'environ 2.000 drachmes, il l'envoya à Jérusalem afin qu'on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement d'après le concept de la résurrection. Car, s'il n'avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts, et s'il envisageait qu'une très belle récompense est réservée à ceux qui s'endorment dans la piété, c'était là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché. »