Ne confondez pas langage et réalité ! Les pires singeries du démon se présentent dans le langage le plus évangélique, sinon il n’aurait aucun succès. N’oubliez pas qu’il se nomme à juste titre le « Malin ».
On est proche du jour où le Nouvel Age, ayant récupéré tout le langage chrétien, il sera quasi impossible de parler de notre propre tradition sans être ambiguë ou récupéré ! Mais l’Esprit Saint inventera d’autres chemins pour annoncer la Bonne Nouvelle.
la maitrise du souffle
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- Messages : 1010
- Enregistré le : lun. 29 sept. 2003 13:16
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Saint Jean dans l’Apocalypse nous fait une belle synthèse des « appellations contrôlées » du démon : « On le jeta donc, l'énorme Dragon, l'antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l'appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés avec lui » (ap 12, 9). Je peux encore ajouter la terminologie utilisée par le Seigneur Jésus lui-même : « Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n'était pas établi dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui : quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu'il est menteur et père du mensonge » (Jn 8, 44).
tension entre les sourcils ?
P. Joseph-Marie a écrit :La prière dite « de Jésus » remonte à une très antique tradition, mais doit être pratiquée dans l’esprit où les Pères l’ont enseignée. Je participais il y a quelques années à un colloque œcuménique sur la prière au cours duquel un prêtre orthodoxe s’en est violemment pris à la manière dont certains livres enseignaient la « prière de Jésus », la réduisant à une forme occidentalisée de répétition de mantra’s. La prière n’est chrétienne que si elle nous aide à garder notre vigilance sur la présence du Christ dans le Temple de notre cœur. Il ne s’agit donc pas d’une répétition mécanique, combinée avec une maîtrise du souffle, mais d’une « attention sans tension » sur la personne de Jésus, invoqué par la répétition de son Nom. Dès qu’une tension s’instaure – en particulier entre les sourcils – ce prêtre conseillait d’immédiatement abandonner la prière, qui est avant tout accueil d’une présence, ouverture à la visitation du Très-Haut au plus intime de nous-même, en vue d’une communion d’amour interpersonnelle.
Mon père,
Je vous écris pour vous faire part de mon étonnement. Parce que cette tension entre les sourcils que vous décrivez j'ai l'impression que je l'ai très souvent et surtout quand je prie. Je ne la cherche pas mais dans le recueillement il m'arrive très souvent de sentir comme une boule sur mon front, comme si on m'appuyais sur le front et parfois même sans avoir aucun contrôle dessus comme si on me tirait les cheveux sur le sommet du crâne. C'est comme une sorte de migraine sans douleur. Au début je me suis dit que je devait être trop souvent devant mon écran d'ordinateur ou que mes lunettes devaient en être la cause. Je ne suis pas inquiet et je n'ai foi que dans le Christ. Cependant, vu que j'ai vécu une sorte d'illumination il y a quelques années, que j'ai attribuée à une consolation du Saint Esprit ou à la visite du Seigneur comme St Paul à Damas ; ces deux faits me font étrangement penser à l'ésotérisme et au bouddhisme. Je fréquente souvent le sacrement de réconciliation et l'eucharistie. Je me suis dis que ce devait être des charismes dont le sens ne m'avaient pas encore été révelés.
Qu'en pensez vous ?