Bonsoir mon père,
un oncle m'a parlé de la citation de St Paul dans laquelle il est question de la soumission de la femme à l'homme et de celle de l'homme à Dieu. Si, aujourd'hui beaucoup rejettent la seconde partie (ce que vous dénoncez aussi dans la transformation divine de transcendante à immanente), ils ne font pas bien. En revanche, concernant la soumission de la femme à l'homme, St Paul se trompe, nous trompe donc, car l'homme et la femme sont égaux devant Dieu. Ceci est la position de mon oncle qui m'a aussi parlé d'un texte de Sa Sainteté le Pape.
Je suis d'accord pour admettre que les écrits de St Paul soient liés à un contexte historique. Seulement l'Eglise m'a toujours enseigné que l'Ecriture Sainte a été révélée par Dieu. Et Dieu ne peut pas nous tromper. Le magistère a sans doute affiné l'interprétation que nous devons avoir de ce texte, et j'aimerais beaucoup que vous me l'expliquiez. Merci.
Bien sûr, je suis mal placé, n'étant pas une femme, pour rejeter cette nouvelle interprétation sans passer pour un machiste rétrograde. Simplement, beaucoup de mes amies étudiantes ont le même point de vue que moi et sont catholiques. Mon oncle me dit que cette position arriérée repousse de nombreuses femmes de l'Eglise. Pourtant, si comme il le dit le Pape a réformé St Paul, ses filles devraient être contentes; ce n'est pas pour cela qu'elles se décident à venir à la messe. Je ne souhaite ouvrir une polémique entre féministes et machistes, simplement j'aimerais mieux comprendre ce que dit l'Eglise sur ce passage de St Paul. Merci à vous.
St Paul et la condition féminine
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P. Joseph-Marie
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Je crois qu’il vous faudrait lire le livret qui s’intitule je crois « La femme dans l’Eglise » (voir Boutique) ; peut-être même faudrait-il le communiquer à votre oncle : je crois qu’il aura des surprises, car il y a beaucoup d’affirmations non fondées autour de ce soi-disant anti-féminisme de l’Eglise (le fameux Code da vinci ne va pas arranger les choses !).
Pour en revenir à votre question. Les Ecritures sont inspirées et véridiques dans les domaines qui concernent la foi et les mœurs. La question de la relation entre l’homme et la femme fait-elle partie des « mœurs » ? Oui quant au fond, non quant à certains détails culturellement liés (par exemple : les cheveux longs pour la femme).
Le passage auquel vous faites allusion est le chapitre 5 de la lettre aux Ephésiens. J’ai toujours été frappé de la lecture très partielle qu’on en fait ; en particulier je n’ai jamais bien compris pourquoi on saute allègrement le premier verset qui dit : « Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ » (Ep 5, 21). Ce n’est qu’ensuite que Saint Paul différencie la place de la femme et celle de l’homme. Evidement si vous sautez tout de suite au verset suivant : « Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur », toutes les féministes de la terre vont forcément réagir ! Mais je ne peux m’empêcher de trouver qu’il y a un peu de mauvaise foi à sélectionner ainsi les versets de manière à ce qu’ils alimentent une polémique stérile.
Pour Paul les choses sont claires : chacun d’entre nous doit considérer l’autre comme plus méritant que lui (Rm 12, 10) : voilà une règle générale qui transcende la différence sexuelle. Au sein du couple : que les époux soient soumis l’un à l’autre dans une Sainte émulation de charité. Le reste n’est qu’explicitation de cette attitude. Où est le problème ?
Pour en revenir à votre question. Les Ecritures sont inspirées et véridiques dans les domaines qui concernent la foi et les mœurs. La question de la relation entre l’homme et la femme fait-elle partie des « mœurs » ? Oui quant au fond, non quant à certains détails culturellement liés (par exemple : les cheveux longs pour la femme).
Le passage auquel vous faites allusion est le chapitre 5 de la lettre aux Ephésiens. J’ai toujours été frappé de la lecture très partielle qu’on en fait ; en particulier je n’ai jamais bien compris pourquoi on saute allègrement le premier verset qui dit : « Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ » (Ep 5, 21). Ce n’est qu’ensuite que Saint Paul différencie la place de la femme et celle de l’homme. Evidement si vous sautez tout de suite au verset suivant : « Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur », toutes les féministes de la terre vont forcément réagir ! Mais je ne peux m’empêcher de trouver qu’il y a un peu de mauvaise foi à sélectionner ainsi les versets de manière à ce qu’ils alimentent une polémique stérile.
Pour Paul les choses sont claires : chacun d’entre nous doit considérer l’autre comme plus méritant que lui (Rm 12, 10) : voilà une règle générale qui transcende la différence sexuelle. Au sein du couple : que les époux soient soumis l’un à l’autre dans une Sainte émulation de charité. Le reste n’est qu’explicitation de cette attitude. Où est le problème ?
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Michèle
St Paul et la condition féminine
Je n'arrive pas à comprendre ce débat éculé sur la condition féminine 
Que les féministes réfléchissent deux secondes ... dans bien des secteurs les femmes sont supérieures aux hommes
Par contre, dans d'autres secteurs, les hommes sont bien plus forts que les femmes
Chacun son métier et les vaches sont bien gardées, comme disait ma maman
Que les féministes réfléchissent deux secondes ... dans bien des secteurs les femmes sont supérieures aux hommes
Par contre, dans d'autres secteurs, les hommes sont bien plus forts que les femmes
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Un Canadien errant
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fr. Dominique
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