Film québécois à ne pas aller voir ...

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Verrouillé
chantal

Film québécois à ne pas aller voir ...

Message par chantal »

Puisque le gouvernement français vient de décerner des titres prestigieux aux producteurs du film «Les invasions barbares», que le film attirera l'attention.

Je veux vous dire que j'ai détesté ce film, j'avais presque honte d'être québécoise. Ce film est anti-chrétien : prise de drogue, l'argent achète tout et la finale : une euthanasie ! j'étais scandalisée !

Idem pour le film québécois : La Grande séduction
Du mensonge du début à la fin du film. Des petites annonces bien discrètes qui veulent dire que le bonheur est dans le sexe, mention au début et à la toute fin du film.

Bref ! ne perdez pas votre argent et votre temps au cinéma pour ces 2 films.

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À Ottawa, le mercredi 22 septembre 2004, Presse Canadienne

Producteurs des Invasions barbares :Denise Robert et Daniel Louis honorés

Le gouvernement français décerne le prestigieux titre de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres aux producteurs du film québécois Les invasions barbares, qui a déjà fait l'objet de plusieurs distinctions internationales. .....

Hélène Bourgeois
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Enregistré le : 12 févr. 2004

Message par Hélène Bourgeois »

J'ai vu ces deux films non pas pour le plaisir de les voir mais pour savoir de quoi je parle en les critiquant. Surtout pour ce qu'ils véhiculent comme valeurs sociales. Le deuxième étant plutôt une légère comédie à ne pas prendre trop au sérieux mais, en ce qui concerne les Invasions Barbares, on a de quoi s'inquiéter. Suite du fameux "Déclin de l'empire américain" (absolument non-recommandé), on y exhalte la mort (l'euthanasie, la junkie sympatique), l'infidélité, l'adultère et l'égocentrisme au plus haut point comme si c'était tout à fait normal et évolué.

Le personnage principal étant un gigolo baby-boomer aux prises avec un cancer en phase terminale, le film aboutit à dire qu'il vaut mieux se donner la mort que de souffrir d'être un homme impuissant et incapable de séduire. La relation avec le fils de ce dernier n'est guère reluisante. Le fils étant tout le contraire du père, enfant gâté technocrate, bien casé, ne parvient pas à se réconcilier avec ce père (sauf à la fin, au moment de lui donner la piqûre mortelle pour en finir) qui est tout sauf un père. Surtout parce que celui-ci ne laisse aucune espace à ce fils de devenir lui-même mais le critique sans cesse de ne pas être comme lui, de sa génération, d'être un inculte, de ne pas avoir de "couilles" (excusez l'expression...j'espère que frère Dominique ne me censurera pas...) de ne pas être à la hauteur de ses attentes.

Les critiques élogieuses à l'égard de ce film ont été unanimes. Prix du meilleur film à Cannes et dans de nombreux festivals autours du monde. On nous a passé la larmoyante éloge d'un film si humain, si touchant...

Bref, un triste portrait de société qui malheureusement est bien réaliste d'où nous en sommes. Par ailleurs, la Passion du Christ bas des records de tous les temps...alors... :D

Hannah
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Message par Hannah »

Je suis d'accord avec vous, Chantal.

Julien

big fish

Message par Julien »

vous savez, il y a aujourd'hui des films qui plaisent beaucoup au grand public sans que l'on sache pourquoi.
Par exemple, l'an dernier, je suis allé voir "big fish" avec des amis. Sur les 10 que nous étions, il y en avait 9 enchantés! Selon eux, c'était le film de l'année! Extraordinaire, merveilleux!
C'est sûr que l'imagination du réalisateur est très prolifique. Mais raisonnablement, si vous voyez un film où le héros imagine et relate une vie qu'il n'a pas vécue, même si le merveilleux embellit le tout, comment arriver à penser que la réalité soit si moche pour la couvrir d'un voile de rêve? Son fils le rejette parce qu'il veut la vérité... mais que fait-il juste avant la mort de son père? Il reprend le flambeau en lui racontant la mort qu'il aurait aimé vivre.
Si vous ajoutez à cela l'idée de réincarnation qui est véhiculée implicitement (l'homme devient le poisson... ce qui peut apparaître comme l'entrée dans une boucle sans fin, immortelle), je trouve ça plus triste qu'autre chose. Ce n'est pas de l'émerveillement que j'ai ressenti, ni de la joie, c'était plutôt de la tristesse de voir combien les gens peuvent devenir des pantins désarticulés par l'absurdité de leur vie, tout cela parce qu'ils n'acceptent pas l'amour de Dieu. Mais le public est content, alors...

Verrouillé