Si on veut suivre Jésus que nous soyons hétérosexuels ou homosexuels : il nous faut, comme Jésus l'a enseigné
"Renoncer à soi-même, prendre sa croix et LE suivre" et c'est là, la seule et grande difficulté : renoncer à soi-même !...
Nous n'arriverons à vaincre notre nature qu'à l'aide du Christ et en plaçant la soumission à Sa Parole et à Sa Volonté, avant notre volonté !...
Homosexualité
-
P. Joseph-Marie
- Messages : 1327
- Enregistré le : 5 sept. 2003
La liberté telle que Dieu la rêve pour nous, consiste dans la capacité de choisir le Bien pour lequel nous sommes faits. Or Jésus incarne ce Bien pour les pauvres aveugles que nous sommes devenus depuis que le péché nous a privé de la lumière de l’Esprit. Le disciple est soumis au Christ parce qu’il reconnaît en lui le vrai visage de l’homme et découvre en lui le meilleur de lui-même. Aussi en nous soumettant au Christ, c’est vers notre humanité véritable que nous progressons. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire...
-
chantal 75
nous ne sommes pas des animaux reproducteurs
Aimer un homme d'amour c'est faire corps avec lui, devenir "un", charnellement, imaginativement et spirituellement, par le coeur et par l'intelligence, c'est se donner à lui en même temps qu'il se donne à moi.
Je ne vois pas pourquoi je devrais mesurer cet amour, le restreindre, n'aimer que pour concevoir un enfant. Si la fécondité charnelle fait partie de l'amour, elle n'en est pas le but exclusif. La finalité de l'amour c'est l'amour lui-même, cette fusion dont ont si bien parlé les mystiques qui n'ont jamais cherché d'autre but. Thérèse de l'Enfant Jésus se donne à son amant tout entière sans rien demander de plus que d'être près de lui.
On n'épouse pas un homme en premier lieu pour faire des enfants même si ceux ci sont inscrits dans le projet amoureux. On se marie pour partager l'intégralité de sa vie avec un homme ou une femme et celle-ci ne se limite pas aux enfants. De multiples activités remplissent nos vies. Nous ne voulons en ignorer aucune et les partager toutes: la famille mais aussi le travail, les activités culturelles,les amis, , la politique, le sport, la religion, il y a de la place pour tout vivre le mieux possible ensemble, mari et femme, parents et enfants, en partageant nos passions, les échecs comme les réussites. La sexualité joue un rôle fondamental, nécessaire et tonifiant, dans cette union de deux corps et de deux esprits.Nous savons que le cerveau est le premier organe sexuel. Nous savons l'importance de l'imaginaire dans la sexualité. Nous savons aussi que la sexualiité est à l'origine de tous les arts. Restreindre la sexualité à la fécondité c'est nous amputer du pouvoir émotionnel et imaginatif de la sexualité, faire de nos corps de banales machines reproductrices.
Les prêtres, les "eunnuques de Dieu", comme dit Jean-Paul II, ont trop souvent une conception méprisable de l'amour charnel, n'y voyant qu'un plaisir égoïste. Ils refusent de comprendre que la sexualité est créatrice.
N'ont-ils jamais lu de poèmes d'amour? N'ont-ils jamais lu le Cantique des Cantiques, ce livre majeur de l'érotisme chrétien, dans lequel il n'st jamais question de faire des enfants mais seulement d'amour, dit d'une façon magnifique.
Pourquoi accepterions-nous de restreindre l'amour, de l'amputer de son pouvoir d'exaltation, d'imagination? Devons-nous nous considérer comme des animaux copulateurs? Ne sommes-nous aux yeux de l'Eglise des clercs célibataires que des reproducteurs?
Notre vies sont belles quand elles sont transcendées par l'amour humain qui comprend la sexualité. Nous avons la chance de croire en un Dieu intelligent, créatif, imaginatif, poète, et non en un Dieu mesquin qui ne nous aurait créés que pour mettre des enfants au monde. Nous savons faire des enfants, nous savons les élever, mais nous savons faire plus et nous ne voulons aucunement limiter nos pouvoirs créateurs.
Heureusement nous avons la foi quand les théologiens ne l'ont plus depuis longtemps, qui se servent de la religion pour satisfaire leur goût malsain de l'autorité et édicter des contraintes destructrices et archaïques qui nuisent grossièrement à l'image enthousiaste que nous nous faisons de Dieu.
Nouus haïssons toutes les formes d'intégrisme.
[/url][/list][/list][/code][/quote]
Je ne vois pas pourquoi je devrais mesurer cet amour, le restreindre, n'aimer que pour concevoir un enfant. Si la fécondité charnelle fait partie de l'amour, elle n'en est pas le but exclusif. La finalité de l'amour c'est l'amour lui-même, cette fusion dont ont si bien parlé les mystiques qui n'ont jamais cherché d'autre but. Thérèse de l'Enfant Jésus se donne à son amant tout entière sans rien demander de plus que d'être près de lui.
On n'épouse pas un homme en premier lieu pour faire des enfants même si ceux ci sont inscrits dans le projet amoureux. On se marie pour partager l'intégralité de sa vie avec un homme ou une femme et celle-ci ne se limite pas aux enfants. De multiples activités remplissent nos vies. Nous ne voulons en ignorer aucune et les partager toutes: la famille mais aussi le travail, les activités culturelles,les amis, , la politique, le sport, la religion, il y a de la place pour tout vivre le mieux possible ensemble, mari et femme, parents et enfants, en partageant nos passions, les échecs comme les réussites. La sexualité joue un rôle fondamental, nécessaire et tonifiant, dans cette union de deux corps et de deux esprits.Nous savons que le cerveau est le premier organe sexuel. Nous savons l'importance de l'imaginaire dans la sexualité. Nous savons aussi que la sexualiité est à l'origine de tous les arts. Restreindre la sexualité à la fécondité c'est nous amputer du pouvoir émotionnel et imaginatif de la sexualité, faire de nos corps de banales machines reproductrices.
Les prêtres, les "eunnuques de Dieu", comme dit Jean-Paul II, ont trop souvent une conception méprisable de l'amour charnel, n'y voyant qu'un plaisir égoïste. Ils refusent de comprendre que la sexualité est créatrice.
N'ont-ils jamais lu de poèmes d'amour? N'ont-ils jamais lu le Cantique des Cantiques, ce livre majeur de l'érotisme chrétien, dans lequel il n'st jamais question de faire des enfants mais seulement d'amour, dit d'une façon magnifique.
Pourquoi accepterions-nous de restreindre l'amour, de l'amputer de son pouvoir d'exaltation, d'imagination? Devons-nous nous considérer comme des animaux copulateurs? Ne sommes-nous aux yeux de l'Eglise des clercs célibataires que des reproducteurs?
Notre vies sont belles quand elles sont transcendées par l'amour humain qui comprend la sexualité. Nous avons la chance de croire en un Dieu intelligent, créatif, imaginatif, poète, et non en un Dieu mesquin qui ne nous aurait créés que pour mettre des enfants au monde. Nous savons faire des enfants, nous savons les élever, mais nous savons faire plus et nous ne voulons aucunement limiter nos pouvoirs créateurs.
Heureusement nous avons la foi quand les théologiens ne l'ont plus depuis longtemps, qui se servent de la religion pour satisfaire leur goût malsain de l'autorité et édicter des contraintes destructrices et archaïques qui nuisent grossièrement à l'image enthousiaste que nous nous faisons de Dieu.
Nouus haïssons toutes les formes d'intégrisme.
[/url][/list][/list][/code][/quote]
-
P. Joseph-Marie
- Messages : 1327
- Enregistré le : 5 sept. 2003
Sauf les excès de langage, je suis tout à fait d'accord avec vos propos et l'Eglise n'y trouverait pas grand chose à redire !
Je ne réagirai pas à votre propos sur la conception réductrice de la sexualité véhiculée par les prêtres : je suppose que c'est la partie "coup de gueule" irrépressible de votre propos ? J'espère seulement que cela vous a soulagée !
Je ne réagirai pas à votre propos sur la conception réductrice de la sexualité véhiculée par les prêtres : je suppose que c'est la partie "coup de gueule" irrépressible de votre propos ? J'espère seulement que cela vous a soulagée !
