Est-ce Dieu qui choisit de nous convertir, permet notre changement interieur, nous donne la joie de le rencontrer ?
J'essaie comme je vous l'ai déjà dit de m'accrocher à ma religion pour laquelle je ne ressens rien. Mon mari qui est athé me dit souvent que les gens ont besoin de se rattacher à quelque chose, quelqu'un pour se sentir rassurer. Il pense plus aux sectes qu'à la religion mais soutien que tout homme doit faire le bien naturellement et me démontre souvent que ce n'est pas parce que l'on est croyant que l'on est bon.
Alors dois je persévérer dans ce besoin de rencontrer Dieu ?
se convertir
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- Enregistré le : 5 sept. 2003
Votre mari n’a pas tort au sens où je ne suis pas chrétien parce que je suis meilleur, mais pour devenir meilleur.
Il n’est pas faux de dire que tout homme doit faire le bien – Kant parlait d’un impératif catégorique inscrit en nous comme une obligation morale. Nous préférons parler de la voix de la conscience ou de l’appel de l’Esprit, qui sollicite tout homme, qu’il soit croyant ou non. Mais il me semble que l’histoire de l’humanité prouve hélas que la capacité de l’homme à faire le bien est très limitée. Nous aspirons à réaliser le bien que nous dicte notre conscience, mais concrètement nous nous laissons entraîner au mal que pourtant nous récusons. Ceci en raison d’une perversion de nature que nous dénonçons comme une conséquence du péché originel.
Ceci dit, il faudrait pour que le christianisme soit crédible, que les chrétiens donnent l’exemple d’une vertu particulière, puisqu’ils prétendent que la force nécessaire pour faire le bien leur est donnée dans l’Esprit Saint. Heureusement qu’il y a les saints pour sauver la face du christianisme !
Toute vie doit être finalisée pour être sensée ; croire signifie choisir une orientation particulière, à savoir faire le pari que nous sommes créés par un Dieu d’amour qui nous appelle en son Fils à partager sa vie. Une telle option fondamentale donne du « poids » à toute votre vie. Si vous vous êtes mise en quête de Dieu, c’est que d’une certaine manière, vous l’avez déjà rencontré. Dès lors vous ne pourrez pas faire taire ce désir de le rencontrer toujours davantage. Inutile d’essayer d’étouffer cette aspiration : cela vous rendrait plus malheureuse encore que de si peu l’expérimenter ! Persévérez donc dans votre quête et je suis sûr qu’il se laissera trouver.
Il n’est pas faux de dire que tout homme doit faire le bien – Kant parlait d’un impératif catégorique inscrit en nous comme une obligation morale. Nous préférons parler de la voix de la conscience ou de l’appel de l’Esprit, qui sollicite tout homme, qu’il soit croyant ou non. Mais il me semble que l’histoire de l’humanité prouve hélas que la capacité de l’homme à faire le bien est très limitée. Nous aspirons à réaliser le bien que nous dicte notre conscience, mais concrètement nous nous laissons entraîner au mal que pourtant nous récusons. Ceci en raison d’une perversion de nature que nous dénonçons comme une conséquence du péché originel.
Ceci dit, il faudrait pour que le christianisme soit crédible, que les chrétiens donnent l’exemple d’une vertu particulière, puisqu’ils prétendent que la force nécessaire pour faire le bien leur est donnée dans l’Esprit Saint. Heureusement qu’il y a les saints pour sauver la face du christianisme !
Toute vie doit être finalisée pour être sensée ; croire signifie choisir une orientation particulière, à savoir faire le pari que nous sommes créés par un Dieu d’amour qui nous appelle en son Fils à partager sa vie. Une telle option fondamentale donne du « poids » à toute votre vie. Si vous vous êtes mise en quête de Dieu, c’est que d’une certaine manière, vous l’avez déjà rencontré. Dès lors vous ne pourrez pas faire taire ce désir de le rencontrer toujours davantage. Inutile d’essayer d’étouffer cette aspiration : cela vous rendrait plus malheureuse encore que de si peu l’expérimenter ! Persévérez donc dans votre quête et je suis sûr qu’il se laissera trouver.