Si j’étais coquin je vous répondrais que je ne suis pas dans les secrets d’alcôve du pharaon ! Heureusement, les Ecritures répondent plus sérieusement à votre question. Vous lisez en Gen 12 que le pharaon s’est attiré un tas d’ennuis de la part de Dieu lorsqu’il a voulu prendre Sarah pour épouse. Il faut comprendre qu’il n’a pas pu s’unir à elle, Dieu l’en empêchant de mille manières. Ce qui confirme d’ailleurs les commentaires juifs de ce passage. Et s’il fallait une autre confirmation, lisez donc Gen 26, versets 6 à 11 : étonnant non ? C’est à croire que c’est une tradition de famille. Voilà qu’Isaac emploie le même subterfuge (témoigne de la même lâcheté) que son père ! Mais cette fois il est clairement explicité que la belle Rebecca ne fut pas touchée par les habitants du pays. D’où on peut conclure que c’est bien ce que le récit de Gen 12 entendait dire également.
Cette répétition nous fait pressentir que ces deux récits nous parlent probablement de bien plus que de la lâcheté de maris qui font passer leur vie avant l’honneur de leur épouse. Que le Seigneur nous éclaire sur le sens caché de ces récits !
Merci, mon Père, de votre réponse si rapide. Vive Internet !
J'ai eu un doute car dans la BJ, en Gn 12, 19, Pharaon dit : "Elle est ma soeur ! en sorte que je l'ai prise pour femme." Peut-être la traduction -que je ne peux pas contrôler, ne connaissant pas l'hébreu à mon grand regret- n'est-elle pas exacte. Mais peut-être pouvez-vous me répondre à ce sujet. Merci.
Je profite de cette occasion pour vous remercier de vos homélies sur Internet. Je les médite presque tous les jours. Elles m'aident à goûter cette Parole de Dieu qui me sauve, me comble de bonheur, que j'aime tant faire découvrir à mes élèves, mes enfants, mon mari qu'elle me fait aimer tellement plus.
Martine
Serait-il possible de retirer de cet écran la réponse que je vous ai envoyée et qui est à mon goût un peu trop personnelle pour être exposée sur le Net. Merci
Mais cette fois il est clairement explicité que la belle Rebecca ne fut pas touchée par les habitants du pays. D’où on peut conclure que c’est bien ce que le récit de Gen 12 entendait dire également.