Le couple premier n'a pas versé de sang. Il s'est contenté de désobéir. Pour cela Dieu leur a fermé les portes de son Paradis.
Pour avoir supplicié son Fils, l'avoir assassiné, avoir versé son sang, Dieu récompense ses meurtriers et leur ouvre son Paradis.
Quel homme sensé peut comprendre deux comportements aussi contradictoires ?
Dieu ne pardonne rien à Adam et Eve.
Il ne pardonne rien à l'humanité et ne sauve que Noé, submergeant la terre d'un déluge.
Il pardonne aux assassins de son Fils à la demande de celui-ci : « Père, pardonne leur, ils ne savent ce qu'ils font. »
ou est la verite?
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Hum… Cela ne va pas être facile. Procédons par ordre. Vous ne pouvez pas comparer comme vous le faites deux récits qui se présentent dans des genres littéraires totalement différents. Le récit de la Passion est un récit historique ; le récit du péché originel n’a pas cette prétention. Les récits historiques commencent dans la Bible au chapitre 12 de la Genèse avec l’appel d’Abraham. Les premiers chapitres de la Bible veulent répondre à la question lancinante au cœur de tout homme : comment l’être humain peut-il à la fois être capable d’héroïsme, d’abnégation, de don de soi ; et en d’autres circonstances se rendre coupable des pires turpitudes, horreurs et lâchetés ? La réponse des Ecritures nous est donnée dans ces récits très riches que sont les deux récits de la création (Gen 1 et 2) suivis du récit de la chute (Gen 3). Les autres chapitres (4 à 11) nous décrivent les conséquences individuelles et sociales du péché. (Le déluge n’est pas le récit d’une punition divine, mais au contraire l’annonce prophétique d’une action purificatrice de Dieu qui noiera le péché dans les grandes eaux de sa miséricorde, tout en sauvant le pécheur pour créer une humanité nouvelle. Ce que Dieu a effectivement réalisé en son Christ.)
Vous comprendrez que j’aurais du mal à répondre à vos demandes, du moins telles que vous me les avez posées ; mais à partir de la présentation générale qui précède, je suis tout disposé à approfondir les questions que vous voudrez bien poser.
Vous comprendrez que j’aurais du mal à répondre à vos demandes, du moins telles que vous me les avez posées ; mais à partir de la présentation générale qui précède, je suis tout disposé à approfondir les questions que vous voudrez bien poser.