bonjour,
j aurai une question a vous poser,
une femme qui prend la pilulle et qui a des relations avec un partenairependant plusisuers annees,sachant que cela diminue fortement la fecondite, est ce possible que la femme en question soit sous une influence negative(je sais pas si c est le bon terme), du au fait qu une naissance prevue ait ete "tue" par la prise de la pilulle???
avortement
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La pilule ne « tue » pas l’enfant : elle empêche la fécondité de la mère. La pilule abortive ou « pilule du lendemain », elle, élimine l’œuf déjà fécondé en empêchant sa nidification. Dans ce cas il y a en effet avortement.
En principe donc, les méthodes de contraception chimiques ne sont pas abortives puisqu’il n’y a pas fécondation de l’ovule. Je dis en principe, car de plus en plus de produits anticonceptionnels semblent être en fait abortifs. Je ne suis pas spécialiste de la question, mais j’avais été très sérieusement alerté, lors d’un débat sur notre forum l’an passé, par quelques articles sur ce thème.
Raison de plus me semble-t-il pour ne pas prendre de risque et de suivre le conseil de l’Eglise, qui préconise les méthodes naturelles de régulation des naissances.
Pour répondre plus directement à votre question, pourquoi ne pas tout simplement demander à Dieu le pardon dans le sacrement de réconciliation, pour le fait que vous avez pris la pilule - puisque cela constitue en effet une transgression par rapport au code de morale sexuelle préconisée par l’Eglise.
En principe donc, les méthodes de contraception chimiques ne sont pas abortives puisqu’il n’y a pas fécondation de l’ovule. Je dis en principe, car de plus en plus de produits anticonceptionnels semblent être en fait abortifs. Je ne suis pas spécialiste de la question, mais j’avais été très sérieusement alerté, lors d’un débat sur notre forum l’an passé, par quelques articles sur ce thème.
Raison de plus me semble-t-il pour ne pas prendre de risque et de suivre le conseil de l’Eglise, qui préconise les méthodes naturelles de régulation des naissances.
Pour répondre plus directement à votre question, pourquoi ne pas tout simplement demander à Dieu le pardon dans le sacrement de réconciliation, pour le fait que vous avez pris la pilule - puisque cela constitue en effet une transgression par rapport au code de morale sexuelle préconisée par l’Eglise.
la Loi et la sagesse
Mon Père, je n'ai jamais compris ce que l'Eglise s'obstine à appeler les méthodes naturelles de contraception, comme si la nature avait inventé des procédures spécifiques pour empêcher la conception.
Il existe des "artifices" qui permettent à un couple d'éviter avec un certain pourcentage d'échecs non négligeable la conception. Ce sont tout autant des "artifices" puisqu'il ya une pratique intentionnelle et calculée, qu'on ne peut guère appeler naturelle.
De plus les couples savent trop les échecs de ces "calculs" soi-disant efficaces. "La terre est peuplée des enfants nés de la méthode Ogino" disait un savant gynécologue.
J'ai toujours pensé, tout en sachant que je n'étais pas en accord avec le Magister chrétien, qu'il valait mieux prendre la pilule que d'avorter. Evidemment on peut raisonner dans l'absolu de la foi comme le fait le Pape. Nous n'ignorons pas non plus que nous sommes des pécheurs et non des saints et qu'il faut donc nous préoccuper de la réalité vécue et non d'une réalité idéale et sainte qui est une utopie. Ce que dit l'Eglise est purement théorique, donc redescendons sur terre et posons les problèmes à hauteur d'homme et de femme vivant leur sexualité au quotidien. La pilule est faite pour des humains. Elle n'a pas été fabriquée pour des anges que nous ne sommes pas. Le Pape parle à des anges. Est-il lui-même un ange? Tous ces théologiens et cardinaux qui décident de nos sexualités sont-ils des saints? Ne transgressent-ils jamais leurs voeux de chasteté? Ils sont des hommes comme les autres, ils ont seulement de la chance, ils ne seront jamais engrossés. Un peu de raison et de sagesse seraient bienvenus quand on aborde ces problèmes si difficiles, ne trouvez-vous pas?
Je n'ignore pas que vous allez me tenir le discours obligé de votre fonction et me rappeler la LOI, mais la loi n'aide que rarement à vivre les hommes et les femmes "réels". Elle nous veut parfaits et donc obéissants. Le péché originel serait-il aboli? La pilule aide à vivre les couples qui connaissent leur fragilité. Elle ne concerne pas les religieuses.
Il existe des "artifices" qui permettent à un couple d'éviter avec un certain pourcentage d'échecs non négligeable la conception. Ce sont tout autant des "artifices" puisqu'il ya une pratique intentionnelle et calculée, qu'on ne peut guère appeler naturelle.
De plus les couples savent trop les échecs de ces "calculs" soi-disant efficaces. "La terre est peuplée des enfants nés de la méthode Ogino" disait un savant gynécologue.
J'ai toujours pensé, tout en sachant que je n'étais pas en accord avec le Magister chrétien, qu'il valait mieux prendre la pilule que d'avorter. Evidemment on peut raisonner dans l'absolu de la foi comme le fait le Pape. Nous n'ignorons pas non plus que nous sommes des pécheurs et non des saints et qu'il faut donc nous préoccuper de la réalité vécue et non d'une réalité idéale et sainte qui est une utopie. Ce que dit l'Eglise est purement théorique, donc redescendons sur terre et posons les problèmes à hauteur d'homme et de femme vivant leur sexualité au quotidien. La pilule est faite pour des humains. Elle n'a pas été fabriquée pour des anges que nous ne sommes pas. Le Pape parle à des anges. Est-il lui-même un ange? Tous ces théologiens et cardinaux qui décident de nos sexualités sont-ils des saints? Ne transgressent-ils jamais leurs voeux de chasteté? Ils sont des hommes comme les autres, ils ont seulement de la chance, ils ne seront jamais engrossés. Un peu de raison et de sagesse seraient bienvenus quand on aborde ces problèmes si difficiles, ne trouvez-vous pas?
Je n'ignore pas que vous allez me tenir le discours obligé de votre fonction et me rappeler la LOI, mais la loi n'aide que rarement à vivre les hommes et les femmes "réels". Elle nous veut parfaits et donc obéissants. Le péché originel serait-il aboli? La pilule aide à vivre les couples qui connaissent leur fragilité. Elle ne concerne pas les religieuses.
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- Enregistré le : 5 sept. 2003
Vous m’étonnez, car je manie rarement l’épée de la Loi !
Je vais vous étonner doublement, car l’Eglise a toujours reconnu le principe de la loi de la progressivité, même si elle récuse la progressivité de la loi. Je m’explique : on ne peut pas affirmer que les méthodes contraceptives sont « bonnes » puisque l’union charnelle dans ces conditions n’est plus ouverte à la vie, alors que cette ouverture semble bien être constitutive de l’amour entre les époux. Il faut donc viser à aller plus loin sur le chemin de l’expression de l’amour. Mais chaque couple avance au rythme qui est le sien.
Vous avez raison de dire que la contraception est infiniment mieux que l’avortement ! Seulement là nous venons de faire un raisonnement du « moindre mal », et non pas une recherche de la volonté de Dieu sur le couple en vue de sa croissance en sainteté.
Il me semble qu’un couple chrétien doit se poser en conscience ces questions et y répondre loyalement. S’il discerne qu’il n’est pas mûr pour s’engager dans la voie de l’abstinence périodique, il aura recours à la contraception ; mais il me semble qu’il ne devrait pas s’y installer, et avoir l’honnêteté de reconnaître qu’il est en chemin vers un idéal qu’il espère bien rejoindre un jour avec l’aide de la grâce. C’est cela la « loi de la progressivité ». Mais s’il reste « sédentarisé » dans l’usage des méthodes contraceptives sans plus se poser de questions sur une éventuelle évolution de son comportement, ce couple n’est plus en vérité par rapport à l’Eglise à laquelle il appartient.
Ne dites pas trop vite que la doctrine morale de l’Eglise est pour les anges : je voudrais que les couples qui pratiquent ces méthodes préconisées par le Magistère vous parlent de leur expérience, et vous témoignent combien leur amour en est sorti renforcé et approfondi.
Quant à vous réfugier derrière les soi-disant transgressions des cardinaux, je regrette cette partie de votre intervention qui est un soupçon gratuit qui n’ajoute rien à l’ensemble de votre propos, bien au contraire : il le discréditerait plutôt. Vous savez très bien que là n’est pas la question, et que la première annonce de l’Eglise est et demeurera toujours la miséricorde inconditionnelle du Dieu d’amour. C’est d’ailleurs parce qu’elle annonce un Dieu infiniment miséricordieux, que l’Eglise peut aussi être exigeante, ou plutôt : qu’elle peut et doit montrer le chemin exigeant du bel amour, sur lequel le Seigneur accompagne fidèlement ceux qui lui font assez confiance pour s’y avancer.
Je vais vous étonner doublement, car l’Eglise a toujours reconnu le principe de la loi de la progressivité, même si elle récuse la progressivité de la loi. Je m’explique : on ne peut pas affirmer que les méthodes contraceptives sont « bonnes » puisque l’union charnelle dans ces conditions n’est plus ouverte à la vie, alors que cette ouverture semble bien être constitutive de l’amour entre les époux. Il faut donc viser à aller plus loin sur le chemin de l’expression de l’amour. Mais chaque couple avance au rythme qui est le sien.
Vous avez raison de dire que la contraception est infiniment mieux que l’avortement ! Seulement là nous venons de faire un raisonnement du « moindre mal », et non pas une recherche de la volonté de Dieu sur le couple en vue de sa croissance en sainteté.
Il me semble qu’un couple chrétien doit se poser en conscience ces questions et y répondre loyalement. S’il discerne qu’il n’est pas mûr pour s’engager dans la voie de l’abstinence périodique, il aura recours à la contraception ; mais il me semble qu’il ne devrait pas s’y installer, et avoir l’honnêteté de reconnaître qu’il est en chemin vers un idéal qu’il espère bien rejoindre un jour avec l’aide de la grâce. C’est cela la « loi de la progressivité ». Mais s’il reste « sédentarisé » dans l’usage des méthodes contraceptives sans plus se poser de questions sur une éventuelle évolution de son comportement, ce couple n’est plus en vérité par rapport à l’Eglise à laquelle il appartient.
Ne dites pas trop vite que la doctrine morale de l’Eglise est pour les anges : je voudrais que les couples qui pratiquent ces méthodes préconisées par le Magistère vous parlent de leur expérience, et vous témoignent combien leur amour en est sorti renforcé et approfondi.
Quant à vous réfugier derrière les soi-disant transgressions des cardinaux, je regrette cette partie de votre intervention qui est un soupçon gratuit qui n’ajoute rien à l’ensemble de votre propos, bien au contraire : il le discréditerait plutôt. Vous savez très bien que là n’est pas la question, et que la première annonce de l’Eglise est et demeurera toujours la miséricorde inconditionnelle du Dieu d’amour. C’est d’ailleurs parce qu’elle annonce un Dieu infiniment miséricordieux, que l’Eglise peut aussi être exigeante, ou plutôt : qu’elle peut et doit montrer le chemin exigeant du bel amour, sur lequel le Seigneur accompagne fidèlement ceux qui lui font assez confiance pour s’y avancer.
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- Messages : 30
- Enregistré le : 12 févr. 2004
Your wish is my command !Ne dites pas trop vite que la doctrine morale de l’Eglise est pour les anges : je voudrais que les couples qui pratiquent ces méthodes préconisées par le Magistère vous parlent de leur expérience, et vous témoignent combien leur amour en est sorti renforcé et approfondi.
C'est ici : http://www.fsjinfo.net/forums/viewtopic ... ght=couple
et là : http://www.fsjinfo.net/forums/viewtopic ... ght=couple
Et je peux vous assurer que depuis ce temps, il y a plus d'un an, l'amour est encore plus fort... avec Marie et Joseph pour guides et Jésus au centre de tout, rien n'est impossible.
Soeur Emmanuelle semble avoir interpelé Jean Paul II au sujet de la contraception -a destination des pays les moins favorisés- qui n'ont pas nos problèmes de manque de fécondité, bien au contaire. Je ne saurrais rendre compte exactement de ses propos; mais l'espérience semble l'avoir amenée a envisager la contraception (evidement pas l'avortement) comme un sujet... disons a faire évoluer.
Nos sources ne doivent pas être les mêmes: j'avais vu un article dans lequel Mère Térésa expliquait que dans ces pays les méthodes naturelles de régulation des naissances étaient très bien acceptées et donnaient de très bons résultats !
Nos sources ne doivent pas être les mêmes: j'avais vu un article dans lequel Mère Térésa expliquait que dans ces pays les méthodes naturelles de régulation des naissances étaient très bien acceptées et donnaient de très bons résultats !
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- Enregistré le : 26 févr. 2004
On est pas plus fin que les autres, mais on a eu la chance d'avoir des conseils juducieux avant notre mariage, et, malgré les quais-inévitables chutes du quotidien, nous tendons, mon épouse et moi à adhérer à ce que l'Église enseigne sur la relation homme-femme dans le mariage.je voudrais que les couples qui pratiquent ces méthodes préconisées par le Magistère vous parlent de leur expérience, et vous témoignent combien leur amour en est sorti renforcé et approfondi.
Oui, nous avons 5 enfants
Et nous avons eu à vivre plusieurs années d'abstinence occassionelle très sérieuse car mon épouse ne pouvait tomber enceinte à ce moment là, car elle prenait des médicaments qui auraient pu causer des dommages au bébé, ou même un avortement spontané.
Comme je vous le disais, on est pas plus fin que les autres, mais ça fait 17 ans qu'on est marié, et notre choix des méthodes naturelles nous a peut-être permis de garder cette union vivante

En tout cas, notre choix n'est pas remis en question, au contraire, on cherche de plus en plus à découvrir la Vérité de l'amour dans notre relation