Je suis passé dans un monastère il y a quelque jour , et c'était a l'heure de l'adoration. Un moine était là à genoux et pendant la durée de ma présence il n'a pas cessé de regardé le Saint Sacrement . Voici donc ma question comment font ils (les moines....) pour ne pas avoir de moment d'égarement ? Un moment ou leur "esprit" pense a autre chose?
Une autre question qui m'a été posée par un jeune de mon lycée :
Pourquoi les hommes et les femmes sont toujours opposés (il vit avec sa copine, quelques problèmes de dialogue.) ? Je lui est répondu que la femme était l'aide spirituelle de l'homme. Mais il voulait en savoir plus et je n'est pas su continuer. Il m'a demandé pourquoi Dieu permettait à l'homme de s'écarter de lui par d'autres religions ,pourquoi ne révèle-t-il pas la vraie religion au lieu de laisser ses brebis s'écarter de lui ?
la priére des moines
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Je ne voudrais pas être désagréable pour ce moine, mais rien ne dit qu’il n’avait pas de distractions derrière son regard fixé sur le Saint Sacrement ! L’important n’est d’ailleurs pas là, mais bien plutôt d’être là tout entier pour le Seigneur : corps, âme et esprit. Et si l’âme vagabonde de temps en temps, d’essayer de ramener au calme « la folle du logis » - c’est ainsi que Saint Thérèse d’Avila appelait l’imagination.
Le sujet de la complémentarité entre l’homme et la femme est vaste ; disons que cette complémentarité est devenue problématique après le péché originel. En Genèse 3,16, Dieu dit à la femme : « Le désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi ». Sous forme de boutade psychiatrique, on pourrait dire que la femme cherche le père qu’elle n’a pas trouvé, et devient dépendante d’un homme qui de son côté fait tout pour dominer en son épouse la mère dont il a eu tant de mal à se défaire !
En fait, l’homme et la femme sont sexués non seulement dans leur corps, mais aussi dans leur âme et dans leur esprit. Autrement dit, c’est à tous les niveaux que la différence s’affirme et qu’il faut donc apprendre à fonctionner ensemble. Un homme ne décide pas comme un femme, et ne prie pas non plus comme elle. Toute activité menée ensemble risque toujours d’être objet de surprise, d’étonnement, voire d’agacement, par manque de compréhension réciproque. Vivre ensemble s’apprend progressivement, et nécessite beaucoup de temps, d’écoute réciproque et de patience. C’est sans doute parce que ces dispositions manquent particulièrement aujourd’hui, que tant de couples vont à l’échec.
En ce qui concerne la dernière question : Dieu se révèle à tout homme dans le secret de son cœur, y compris bien sûr aux ressortissants des autres religions. Mais comme les hommes après le péché ne sont plus capables de discerner avec certitude cette révélation intérieure, Dieu se révèle en son Fils, dont la Parole devient désormais le critère de discernement de la part de vérité qu’il y a dans les autres traditions. Dieu n’abandonne donc pas ses brebis, mais les conduit vers son Fils pour qu’en lui ils aient la vie en abondance. Jésus lui-même le dit : « J’ai encore d’autres brebis qui n e sont pas de cette bergerie : celles-là aussi il faut que je les conduise » (Jn 10, 16). Il est le bon Berger de tous les hommes de bonne volonté, y compris ceux qui adhèrent à d’autres religions où ils croient trouver la vérité.
Le sujet de la complémentarité entre l’homme et la femme est vaste ; disons que cette complémentarité est devenue problématique après le péché originel. En Genèse 3,16, Dieu dit à la femme : « Le désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi ». Sous forme de boutade psychiatrique, on pourrait dire que la femme cherche le père qu’elle n’a pas trouvé, et devient dépendante d’un homme qui de son côté fait tout pour dominer en son épouse la mère dont il a eu tant de mal à se défaire !
En fait, l’homme et la femme sont sexués non seulement dans leur corps, mais aussi dans leur âme et dans leur esprit. Autrement dit, c’est à tous les niveaux que la différence s’affirme et qu’il faut donc apprendre à fonctionner ensemble. Un homme ne décide pas comme un femme, et ne prie pas non plus comme elle. Toute activité menée ensemble risque toujours d’être objet de surprise, d’étonnement, voire d’agacement, par manque de compréhension réciproque. Vivre ensemble s’apprend progressivement, et nécessite beaucoup de temps, d’écoute réciproque et de patience. C’est sans doute parce que ces dispositions manquent particulièrement aujourd’hui, que tant de couples vont à l’échec.
En ce qui concerne la dernière question : Dieu se révèle à tout homme dans le secret de son cœur, y compris bien sûr aux ressortissants des autres religions. Mais comme les hommes après le péché ne sont plus capables de discerner avec certitude cette révélation intérieure, Dieu se révèle en son Fils, dont la Parole devient désormais le critère de discernement de la part de vérité qu’il y a dans les autres traditions. Dieu n’abandonne donc pas ses brebis, mais les conduit vers son Fils pour qu’en lui ils aient la vie en abondance. Jésus lui-même le dit : « J’ai encore d’autres brebis qui n e sont pas de cette bergerie : celles-là aussi il faut que je les conduise » (Jn 10, 16). Il est le bon Berger de tous les hommes de bonne volonté, y compris ceux qui adhèrent à d’autres religions où ils croient trouver la vérité.
le père, la mère, la femme refoulée,...
Mon Père, vous écrivez ceci:
« Le désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi ». Sous forme de boutade psychiatrique, on pourrait dire que la femme cherche le père qu’elle n’a pas trouvé, et devient dépendante d’un homme qui de son côté fait tout pour dominer en son épouse la mère dont il a eu tant de mal à se défaire !
Et le moine?
Peut-on dire, sous forme de boutade psychiatrique, qu'il est un enfant qui ne réussit pas à grandir et qu'il n'aura jamais l'âge d'aimer une femme, aussi préfére t-il avoir Jésus comme seul camarade, une forme d'homsexualité sublimée mais qui demeure infantile.
Amusant, non?
« Le désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi ». Sous forme de boutade psychiatrique, on pourrait dire que la femme cherche le père qu’elle n’a pas trouvé, et devient dépendante d’un homme qui de son côté fait tout pour dominer en son épouse la mère dont il a eu tant de mal à se défaire !
Et le moine?
Peut-on dire, sous forme de boutade psychiatrique, qu'il est un enfant qui ne réussit pas à grandir et qu'il n'aura jamais l'âge d'aimer une femme, aussi préfére t-il avoir Jésus comme seul camarade, une forme d'homsexualité sublimée mais qui demeure infantile.
Amusant, non?
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La vocation au célibat consacré doit effectivement être mûrement discernée, afin qu’elle soit une réponse à un authentique appel, et pas une fuite devant les exigences du mariage ; vous avez raison de le souligner. Quant à « l’homosexualité sublimée » avec Jésus, je peux vous assurer que les exigences de la vie monastique a tôt fait de mettre en lumière ce genre de déviance infantile : je ne crois sincèrement pas qu’on puisse « tenir » de longues années avec de telles motivations, même inconscientes, dans une monastère.