La prière...
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Charlie
La prière...
Père Verlinde, quelle différence y a-t-il entre méditer, contempler, faire oraison et adorer? Peut-on dire que ce sont différentes formes de prière? Merci pour tout!
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P. Joseph-Marie
- Messages : 1327
- Enregistré le : 5 sept. 2003
Oui effectivement ce sont différentes formes de prière. Pour reprendre la distinction traditionnelle, introduite par Guigues le Chartreux :
« La lectio (lecture) est l’étude attentive, faite par un esprit appliqué, des Saintes Ecritures.
La meditatio (méditation) est l’investigation soigneuse, à l’aide de la raison, d’une vérité cachée.
L’oratio (oraison) est l’élévation du cœur vers Dieu pour éloigner le mal et obtenir le bien.
La contemplatio (contemplation) est l’élévation en Dieu de l’âme, ravie dans la délectation des joies éternelles. »
Tout commence donc par une lecture savoureuse de la Parole dans laquelle Dieu se révèle en se donnant dans l’Esprit (qui inspire les Ecritures). Puis l’intelligence s’applique à cette lecture pour en tirer le trésor caché, à savoir découvrir de quel amour nous sommes aimés. L’oraison prend le relais lorsque nous exprimons avec simplicité, notre reconnaissance et faisons monter vers Dieu notre prière. Enfin, s’il plaît à Dieu de nous élever jusqu’à lui, nous pouvons, dans la contemplation infuse, reposer dans la paix de sa présence, uni à lui par une grâce d’union.
L’adoration, disait Sainte Elisabeth de la Trinité, c’est « l’amour écrasé par la beauté ». Il s’agit de la crainte révérencielle (= amour filial respectueux et émerveillé) qui nous saisit lorsque nous prenons conscience d’être en présence du Dieu trois fois Saint nous invitant à entrer dans son intimité.
« La lectio (lecture) est l’étude attentive, faite par un esprit appliqué, des Saintes Ecritures.
La meditatio (méditation) est l’investigation soigneuse, à l’aide de la raison, d’une vérité cachée.
L’oratio (oraison) est l’élévation du cœur vers Dieu pour éloigner le mal et obtenir le bien.
La contemplatio (contemplation) est l’élévation en Dieu de l’âme, ravie dans la délectation des joies éternelles. »
Tout commence donc par une lecture savoureuse de la Parole dans laquelle Dieu se révèle en se donnant dans l’Esprit (qui inspire les Ecritures). Puis l’intelligence s’applique à cette lecture pour en tirer le trésor caché, à savoir découvrir de quel amour nous sommes aimés. L’oraison prend le relais lorsque nous exprimons avec simplicité, notre reconnaissance et faisons monter vers Dieu notre prière. Enfin, s’il plaît à Dieu de nous élever jusqu’à lui, nous pouvons, dans la contemplation infuse, reposer dans la paix de sa présence, uni à lui par une grâce d’union.
L’adoration, disait Sainte Elisabeth de la Trinité, c’est « l’amour écrasé par la beauté ». Il s’agit de la crainte révérencielle (= amour filial respectueux et émerveillé) qui nous saisit lorsque nous prenons conscience d’être en présence du Dieu trois fois Saint nous invitant à entrer dans son intimité.
