Bonjour père Verlinde, je viens tout juste d'écouter la cassette sur "Les fins dernières" enregistrée au Québec.
Je vous remercie de ce bel enseignement.
À la fin, vous parlez du péché comme rupture d'Alliance. Vous précisez alors qu'il y a comme trois sortes ou trois degrés de péché.
Sans Dieu: je ne savais pas.
Malgré Dieu: je ne veux pas mais c'est plus fort que moi.
Contre Dieu: je sais que je me sépare de Dieu, que je rompt l'Alliance et donc je choisis l'autonomie et la suffisance.
Celui d'Adam et Ève était-il contre Dieu? Si oui, il était mortel et Dieu offre la sang de l'Agneau en rémission de ce péché "mortel" à celui ou celle qui accueille ce remède dans la foi ?
Merci pour votre réponse...
Jean-Guy Rousseau
Le péché
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P. Joseph-Marie
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Le péché d’Adam était une décision d’autonomie absolue : « Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal ». De plus le contexte était clairement celui d’un soupçon contre Dieu, présentant par le Serpent comme un rival jaloux. La conséquence fut la perte du don surnaturel de la grâce divine (et par le fait même du discernement) et des dons préternaturels d’immortalité et d’impassibilité. Le Sang de l’Agneau nous restaure en effet dans notre condition filiale ; par le baptême, nous sommes recréés par la grâce à l’image et à la ressemblance de Dieu.
