Bonjour frère, je n'arrive pas à aller vers un prêtre pour me confier de ce qui m'habite de plus en plus : une foi profonde partagee en communauté mais pas en famille. Ce qui m'a contrainte à cesser la catéchèse depuis 3 ans afin de retrouver une vie de couple sans heurt verbal sur cette foi que mon mari ne parvient pas à saisir. Pour remonter qlq peu dans le temps, je réfléchissais avec d'autres amis et amies à notre vie future à l'engagement futur : à la vie religieuse Puis un jour je fut invitée par une cousine suppertitieuse qui ne voulait pas être 13 à table. Je me suis donc retrouvé à faire la 14iè. J'y ai donc rencontré mon mari nous nous sommes fréquentés 6 mois puis mis en ménage 6 mois et jour pour jour nous nous sommes mariés 1 an après notre rencontre. Cette année ne fut pourtant pas remplie de joie mais fut trop rapide, je n'avais rien le temps de réaliser, c'est comme si tout avait été controlé , fait pour que je suive sans avoir le temps de la réflexion. Le jour du mariage, je n'ai aucun souvenir de la mairie, mais de l'église oui. Lorsque je me suis retrouvée face à DIEU j'ai compris que je ne pouvais pas me marier, ce n'était pas ce à quoi je me préparai, je n'avais qu'envie de fuir, mais tous ces invités et tous ces repas qui attendais... puis le prêtre pose la question de l'engagement et là je n'étais qu'avec DIEU je lui disais : je n'y arriverai pas je ne veux qu'être avec toi, je n'y arriverai jamais pas sans toi, OUI je n'y ariverai pas sans toi. Et ce OUI avait du sortir de ma bouche car je me trouvai engagé et j'étais perdue je ne comprenais rien, j'étais en plein désert. Je m'étais donc engagé certes mais face à DIEU je me devais donc de tenir ma promesse et faire tout que cet engagement devienne un engagement heureux. Nous avons eu quatre enfants, je ne vis qu'à travers ces enfants et que pour ces enfants. Tout est fait pour qu'il ne s'apperçoivent pas de ma solitude. Ils sont tous les quatre basptisés, et ont fait de la catéchèse, communion et profession de foi.
Mon mari accepte depuis peu de recevoir (fort bien d'ailleurs) les prêtres à notre table ainsi qu'une religieuse. Toutefois, il n'accepte pas que le 3è enfant 16 ans fasse de l'aumonerie la profession de foi devant être une fin à la catéchèse, je réconforte l'enfant et lui demande d'affronter son père -avec beaucoup de respect- mais lui faire comprendre qu'il le souhaite profondémment et qu'il irra à l'aumonerie mais préfèrerai que son père l'accepte sans agression verbale. Les fins de semaine sont parfois bien lourde!
Quant au 4è enfant 12ans, son souhait était d'aller dans un petit séminaire. Malgré mes recherches je n'ai pas trouvé, cependant ayant demandé l'internat j'ai contacté un collège privé et là à ma grande surprise mon mari fut d'accord pour venir le visiter avec moi et à fortement encourager le fils pour aller dans ce collège. Seulement le samedi lorsqu'il veut se rendre à l'ACE, le combat reprend.
Quelque part je me dis que mes prières portent du fruit puisque mon mari accepte certaine chose concernant l'église, mais son refus de se laisser surprendre et d'en parler doit le bloquer... parfois c'est lui qui commence une conversation et là de suite je me mets en position de "mise en garde" va-t-il encore poser cette question pour essayer d'en avoir réponse ou est-ce pour tout dénigrer.
Je vous avoue me trouver de plus en plus démunie face à une telle situation alors que j'éprouvre de plus en plus le besoin de transmettre cette merveilleuse, de vivre ma foi tout simplement. Je transmets ce que je peux à mes enfants mais j'aimerai que cette lumière qui illumine mon coeur puisse arrivér jusqu'à mon visage plus souvent. Aidez moi ? j'aimerai tant pouvoir reprendre de la catéchèse ou prendre un engagement dans la communauté, mais je sais que ma vie familiale sera de nouveau très pénible, alors que dois je faire, mon Dieu que puis-je faire!
ma foi en hermite dans mon couple
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Avant tout : un grand merci pour la confiance que vous nous témoignez par votre témoignage et votre partage de vie. Vous vous en doutez : il n’y a pas de solution-miracle au problème que vous nous soumettez. Il me semble que votre devoir d’état passe avant la catéchèse ; autrement dit : si le fait de reprendre la catéchèse doit braquer votre mari et remettre en cause le cheminement bien engagé quant à l’avenir de vos enfants, il vaut mieux y renoncer, pour avancer paisiblement en famille vers une paix enracinée dans une commune appartenance au Christ. Bien sûr : au temps où le Seigneur en aura décidé ainsi ! Demeurez fidèle à votre prière pour la conversion de votre époux, et demeurez attentive aux « perches » qu’il vous tend pour avancer dans la vraie connaissance de Dieu. S’il demeure ouvert, c’est incontestablement que votre témoignage à ses côtés porte du fruit. Dès lors tout est possible : l’Esprit Saint saura se faufiler dans la faille qu’il consent d’ouvrir. Tenez bon : je vous suis uni dans la prière à cette intention.