Père Verlinde,
Notre curé de paroisse a prêché dimanche dernier qu'il ne faut pas juger un couple qui vit en état d'adultère, (couple restructuré), mais plutôt penser : "à la grâce de Dieu".
Je comprends qu'il ne faut juger personne. Mais, est-ce que le couple "restructuré" est conscient véritablement de l'enseignement de l'Église à ce sujet, et, si non, à qui le devoir d'évangéliser, en temps et lieu, avec amour et compassion?
Merci !
Dianne
l'adultère
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Il est vrai qu’il ne faut pas juger : c’est Jésus lui-même qui nous l’enseigne. Les divorcés remariés font l’objet de la sollicitude de l’Eglise, qui demande que nous les accueillions au sein de la communauté avec miséricorde. Bien sûr ils n’ont pas accès aux sacrements – en particulier l’Eucharistie – puisque leur situation matrimoniale est en désaccord avec ce que demande le Seigneur dans l’Evangile. Mais ils n’en sont pas moins des croyants, qui mettent leur espérance en Jésus-Christ Sauveur.
Certes il faut veiller à ce que cette attitude de miséricorde ne soit pas confondue avec un laxisme ou qu’elle soit cause de scandale ; mais devant la situation de fait de ces personnes, nous sommes invités à les accueillir et à les aider à avancer vers une plus grande fidélité à l’Evangile.
Certes il faut veiller à ce que cette attitude de miséricorde ne soit pas confondue avec un laxisme ou qu’elle soit cause de scandale ; mais devant la situation de fait de ces personnes, nous sommes invités à les accueillir et à les aider à avancer vers une plus grande fidélité à l’Evangile.
pensez à nous
Je suis en ce moment ce que tout le monde appelle une "divorcée remariée" mais trés sincèrement pour moi je suis simplement ..mariée à un époux que j'aime et que je respecte.j'ai 4 enfants dont un jugé dans un mariage illégitime.un enfant de l'amour.un bout de chou de trois ans .Comment peut on juger de la décision des autres?Je ne suis pas baptisée et j'en souffre tous les jours.Ce n'est pas moi qui devait décidée du Baptême à ma naissance...Mon premier mariage a eu lieu aprés la naissance de mon deuxième enfant qui avait 12 mois.Une convenance dit on.Mariage Civil et Mariage Religieux aprés 3 visites auprés d'un prêtre.Nous avons étés mariés devant Dieu mais Qui peut juger de la véritable alliance?Mon ex mari n'a rien respecté,a augmenté sa violence au quotidien( je passe sur tous les détails) et un jour m'a menaçé de mort, m'a mis son poing sur ma figure,m'a insulté......J'ai dit Stop! pour moi et mes enfants.Un peu de temps est passé,je me suis remariée et aujourd'hui , à chaque fois que je vais à la messe,je me sens comme une exclue.Mon ex mari qui lui avit été baptisé ne voulait pas suivre le chemin de Jésus et vivre sa famille en Jésus.Jamais il ne voulait mettre ses pieds à la messe.Il rigolait quand je kui parlé de mon Baptême.....Bref Qu'est ce que je dois faire ....Ne croyez vous pas que c'est suffisemment difficile pour que des tierces personnes emètent certains jugements et excluent de tout espoirs d'autres personnes....Qu'on ils en plus ??????????????????
Une maman divorçée remariée c'est comme un tatouage sur une bête de somme,ça ne s'enlève pas.
Une maman divorçée remariée c'est comme un tatouage sur une bête de somme,ça ne s'enlève pas.
P. Joseph-Marie a écrit :Il est vrai qu’il ne faut pas juger : c’est Jésus lui-même qui nous l’enseigne. Les divorcés remariés font l’objet de la sollicitude de l’Eglise, qui demande que nous les accueillions au sein de la communauté avec miséricorde. Bien sûr ils n’ont pas accès aux sacrements – en particulier l’Eucharistie – puisque leur situation matrimoniale est en désaccord avec ce que demande le Seigneur dans l’Evangile. Mais ils n’en sont pas moins des croyants, qui mettent leur espérance en Jésus-Christ Sauveur.
Certes il faut veiller à ce que cette attitude de miséricorde ne soit pas confondue avec un laxisme ou qu’elle soit cause de scandale ; mais devant la situation de fait de ces personnes, nous sommes invités à les accueillir et à les aider à avancer vers une plus grande fidélité à l’Evangile.
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J’aimerais comprendre : êtes-vous baptisée ? Car si vous n’avez pas eu le baptême, vous n’avez pas pu recevoir le sacrement du mariage ! Je ne vois pas dès lors ce qui vous empêche de commencer un cheminement catéchuménal, puis, après avoir reçu le baptême, de demander le mariage avec la personne avec qui vous vivez pour le moment ?
Mais il doit y avoir quelque chose que j'ai mal compris ?
Mais il doit y avoir quelque chose que j'ai mal compris ?
Sauf erreur de ma part, on peut être marié religieusement avec quelqu'un qui est baptisé, sans l'être soi-même. J'ai une amie dans cette situation : elle n'était pas baptisée, a épousé religieusement un homme baptisé ; ils ont divorcé ; depuis son divorce, elle s'est fait baptiser (je suis sa marraine) ; j'ai cru lire qu'en vertu du "privilège pétrinien", et à certaines conditions, elle pouvait contracter un second mariage religieux. Vrai ? Faux ? Merci beaucoup.
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Exact, mais je ne crois pas que c’était la question de la dame nommée Lucie. Le privilège pétrinien porte effectivement sur les cas que vous décrivez, mais je conseillais simplement à cette personne d’entamer une démarche de catéchuménat pour régulariser sa situation et recevoir le sacrement du baptême puis celui du mariage selon son désir.
Pèr Joseph, vous écrivez "Bien sûr ils n’ont pas accès aux sacrements – en particulier l’Eucharistie – puisque leur situation matrimoniale est en désaccord avec ce que demande le Seigneur dans l’Evangile".
Quelque chose doit probablement m'échapper, mais comment comprenez vous le "prenez et mangez en TOUS" ? Soit c'est effectivement TOUS, soit l'on compartimente (dans telle situation, oui, dans telle autre non) mais dans ce dernier cas la phrase est obsolète... La question a peut-être déjà été formulée, dans ce cas pardon.
Quelque chose doit probablement m'échapper, mais comment comprenez vous le "prenez et mangez en TOUS" ? Soit c'est effectivement TOUS, soit l'on compartimente (dans telle situation, oui, dans telle autre non) mais dans ce dernier cas la phrase est obsolète... La question a peut-être déjà été formulée, dans ce cas pardon.
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Lorsqu’il prononçait ces paroles, Jésus s’adressait à ses apôtres, et plus largement à ses disciples, c'est-à-dire à ceux qui ont foi en lui, qui le reconnaissent comme l’Envoyé du Père, le Oint, le Sauveur. Saint Paul dit à ce propos : « Pour moi, en effet, j'ai reçu du Seigneur ce qu'à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain et, après avoir rendu grâce, le rompit et dit : "Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi". De même, après le repas, il prit la coupe, en disant : "Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi". Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il ne discerne le Corps » (1 Co 11, 23-29).
Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il ne discerne le Corps » (1 Co 11, 23-29).