annulation demariage

Verrouillé
Benedicte.

annulation demariage

Message par Benedicte. »

Bonsoir,

Mon époux intervient quelques fois sur votre forum. Je ne suis pas moi-même très pratiquante mais voilà j'ai lu dans un numéro de "Famille chrétienne" (n° 1348 du 15 nov 2003 p. 21 : j'avais recopié l'article d'un théologien du diocèse de Metz, l'abbé Schmitt) :

"L'Eglise ne peut jamais annuler un mariage. En revanche, elle peut déclarer nul un mariage qui dès le départ n'aurait pas rempli toutes les conditions de validité. Et cela après une procédure devant le tribunal ecclésistique.
Il existe 12 cas possibles de nullité, en voici quelques-uns : absence de liberté d'un ou des futurs conjoints; manque de maturité psychologique relevant d'un grave défaut de la raison ou d'une grave altération delavolonté; mensonge; dissimulation; impuissance incurable; non-consommation du mariage; refus d'avoir des enfants ... Par ailleurs un mariage mixte avec disparité de culte (l'un des fiancés n'est pas baptisé), ainsi que la consanguinité, doivent faire l'objet d'une dispense de l'Eglise
."


Que faut-il conclure de ceci quant au sacrement de mariage ? Est-ce que le mariage dans l'Eglise catholique est essentiellement destiné à la procréation parce que Dieu a dit "croissez et multipliez vous", et que la femme doit être soumise à son mari depuis Adamet Eve, comme semblent l'indiquer ces cas possibles d'annulation ? L'Eglise semble faire fi de l'épanouissement des conjoints en dehors de la procréation :!: Est-ce qu'il y a aussi un lien avec la croissance mystique du Corps du Christ c'est-à-dire de l'Eglise ?
Et qu'est-ce que c'est le"tribunal ecclésiastique" ? :(

C'est pas très clair, merci de m'éclairer ! 8O

P. Joseph-Marie
Messages : 1327
Enregistré le : 5 sept. 2003

Message par P. Joseph-Marie »

Le droit canonique met sans ambiguïté l’épanouissement des époux et la procréation sur le même pied comme finalités conjointes du mariage. Le concile Vatican II précise : « Le mariage et l'amour conjugal sont d'eux-mêmes ordonnés à la procréation et à l'éducation. D'ailleurs, les enfants sont le don le plus excellent du mariage et ils contribuent grandement au bien des parents eux-mêmes ». Mais le même document ajoute : « Le mariage n'est pas institué en vue de la seule procréation. Mais c'est la caractère même de l'alliance indissoluble qu'il établit entre les personnes, comme le bien des enfants, qui requiert que l'amour mutuel des époux s'exprime lui aussi dans sa rectitude, qu’il progresse et s'épanouisse. C'est pourquoi, même si, contrairement au voeu souvent très vif des époux, il n'y a pas d'enfant, le mariage, comme communauté et communion de toute la vie, demeure, et il garde sa valeur et son indissolubilité. »
Pour le reste, j’avoue ne pas bien comprendre votre question sur la soumission d’Eve à Adam à partir des cas de nullité mentionnés ? Ceux-ci s’appliquent aussi bien à l’homme qu’à la femme, il n’y a d’ailleurs aucune restriction à ce sujet dans le texte ? Le refus d’avoir des enfants peut tout aussi bien être le fait du mari que de la femme. Vraiment je ne vois pas l’objet de votre question.
Quant à la croissance du corps mystique, il suffit de savoir que le mariage est un sacrement, c'est-à-dire un des sept canaux dont le Seigneur a voulu avoir besoin pour répandre les grâces de la Croix rédemptrice dans les âmes et sur le monde.
Le tribunal ecclésiastique est l’instance chargée d’étudier les dossiers des époux demandant à ce que soit vérifiée la validité de leur union matrimoniale.

benedicte

Arcanum!

Message par benedicte »

Bonsoir,
Merci pour votre réponse, père Verlide ! Mais quant aux femmes qui doivent être soumises àleur mari, c'est dit en toutes lettres dan sla lettre encyclique du Pape Léon XII "Arcanum" du 10 février 1880 :
http://www.vatican.va/holy_father/leo_x ... um_fr.html

Je cite : "L'homme est le prince de la famille et le chef de la femme. Celle-ci cependant est la chair de sa chair et l'os de ses os. Comme telle, elle doit être soumise à son mari et lui obéir, non à la manière d'une esclave, mais d'une compagne. Ainsi l'obéissance qu'elle lui rend ne sera pas sans dignité ni sans honneur. Dans celui qui commande, ainsi que dans celle qui obéit, puisque tous deux sont l'image, l'un du Christ, l'autre de l'Eglise, il faut que la charité divine soit la règle perpétuelle du devoir, car le mari est le chef de la femme comme le Christ est le chef de l'Eglise. Mais de même que l'Eglise est soumise au Christ, ainsi les femmes doivent être soumises à leurs maris en toutes choses (Eph. V, 23-24)." 8O

Merfi encorepour votre beau site.

Verrouillé